« Je n'ai absolument rien contre les homosexuels. J'en ai beaucoup qui travaillent pour ma
compagnie Fly Niki, certains sont même formateurs. (…) Nulle part un homme ne danse avec un homme, dans aucune discothèque, dans aucun bal, seulement à la (télévision publique) ORF, qui veut
faire grimper l'audimat. (…) Je ne veux pas que mes enfants voient un homme danser avec un homme à la télévision publique et qu'ils pensent ensuite qu'ils doivent faire de même. » Niki
Lauda, ancien triple champion du monde autrichien de Formule 1, après avoir demandé mardi 25 janvier 2011 qu'une danse entre deux hommes soit interdite dans un concours diffusé par la télévision
publique autrichienne. (Source :
AFP)
« Le problème en Tunisie, comme au Maroc, c'est la prise de parole. En quelque sorte on nous
dit : “Faites ce que vous voulez, mais foutez-nous la paix !” Le vrai interdit, ça n'est pas d'avoir des pratiques homosexuelles, c'est de se dire homo. Ça n'est tellement pas dans les mœurs
qu'ils ne voient pas les gays qu'ils ont sous le nez. Deux hommes qui vivent ensemble, ça ne choque pas. Mais ils ne doivent rien revendiquer. Se taire ! C'est assez étrange. »
Mehdi Ben Attia, réalisateur tunisien, interview pour
Têtu.com, 23 janvier
2011.
[en abordant la question de l'homosexualité dans le cinéma en
France] « Ça me rappelle mon rôle dans Nettoyage à sec, on me posait régulièrement la
même question : 'Plein d'acteurs ont refusé le rôle. Pourquoi avoir accepté un tel rôle avec une scène où vous vous faites sodomiser sur une planche à repasser ?' Mais le plus dur avec un rôle
comme celui-ci, c'est que c'est celui d'un peine-à-jouir qui n'arrive pas à assouvir ses désirs. Ça, c'était très douloureux pour moi, alors que se faire sodomiser sur une table à repasser était
bien le cadet de mes soucis. Déjà, se faire sodomiser, je trouve ça très bien. (...) J'ai eu des amours
hommes, même s'il se trouve qu'aujourd'hui, je suis plus attiré par les femmes, qu'elles me fascinent à un point inouï. (...) Et puis soyons honnêtes, avoir aussi vécu une sexualité homosexuelle
m'a beaucoup apporté. (...) On comprend mieux les femmes, d'ailleurs : se faire sodomiser, se faire traverser, se faire pénétrer quoi, permet de mieux comprendre ce qu'on fait ensuite quand on
fait l'amour à une femme. (...) Je rencontre pleins de mecs hétéros qui se posent des questions sur l'homosexualité et je leur dis : Plutôt que d'en parler sans cesse, va te faire sodomiser un bon coup, ça te fera du bien. (...) Ce qui me gêne
vraiment, c'est cette idée qu'on doive choisir son camp, une fois pour toutes. Quant à me traiter de pédé planqué, non je n'en suis pas un, désolé. J'ai commencé à répondre aux questions sur ma
sexualité à la sortie de Nettoyage à sec, parce qu'on me bassinait avec ça. (...) L'homophobie, il faut en parler, puisqu'on a ça en nous, c'est ce qui entraîne tant de violences contre les
homosexuels, ces envies non assouvies. (...) Je me souviens pour moi, ça a commencé à 14 ans, chez les scouts. Que des ados ensemble et sous les tentes... Il s'en passait de belles, et pas que du
touche-pipi ! (...) Les scouts de France, les cathos, les pires homophobes qui existent, organisaient des campements où les jeunes mecs baisaient ensemble sous les tentes.
» Charles Berling, Têtu, janvier 2011.
« J’ai voté contre le pacs et je n’en démords pas. Pourquoi ? Parce que je ne montrerai jamais du
doigt quelqu’un qui est homosexuel, c’est pas mon problème. (…) Il y a véritablement des choses qui sont pour moi structurelles dans une société. Bon, il y a le mariage, d’ailleurs le pacs n’est
pas le mariage (…) »
« Vous avez quand même comparé les homosexuels aux zoophiles », l’interrompt
l’un des animateurs.
Jacques Myard tente de se justifier: « Non, c’est absolument faux, j’ai dit ceci : on me dit, il faut prendre en compte l’homosexualité parce qu’elle existe.
J’ai dis, mais à ce moment-là, toutes les perversions sexuelles… (…) Le zoophile, il existe, vous allez le prendre en compte ?» Jacques Myard, député
UMP, adepte de Christine Boutin, homophobe récidiviste, dans La Matinale du Mouv’, radio Le Mouv’, jeudi 13 janvier 2010.
[Merci à nos amis de Yagg.com, lire
leur article complet]
« J'ai une petite fille, je ne suis pas sûr que le débat - sur l'homosexualité en
classe à 6 ans ou 7 ans, ce soit la première priorité. Il me semble que les problèmes en France ce sont les problèmes de désintégration de la famille. (…) Je ne suis pas homophobe, j'ai
simplement dit que je n'ai pas envie que mes enfants soient homosexuels. J'ai passé 20 ans de ma vie à militer contre l'homophobie mais je ne suis pas sûr d'avoir envie que mes enfants affrontent
ces difficultés supplémentaires. » Robert Ménard, dans une interview à Guillaume Erner, dans Souriez, vous informés sur France inter, mardi 11 janvier 2011.
Photo © D. R.
[À propos de l’homoparentalité] « Aujourd'hui chacun vit en couple comme il l'entend. Même la polygamie est présente
bien que la loi l'interdise. Et il existerait de 50 000 à 150 000 enfants vivant en France dans des familles polygames sans que personne n'exige une loi pour légaliser ce type d'alliance. (…) À
mes yeux et quoiqu'il arrive, il [un enfant] se construit dans l'altérité des genres, masculin et féminin, père et mère. Qu'ils soient présents ou
absents, parfaits ou imparfaits. Un enfant doit toujours savoir qu'il a ou a eu un père et une mère. Personne ne peut discuter ce fait. Il faut distinguer la pratique sexuelle du fait de
l'adoption. Un couple d'hétérosexuels peut adopter un enfant en tant que couple puisqu'il est constitué d'un homme et d'une femme, donc d'un père et d'une mère de substitution. Dans un couple
d'homosexuels, seule une des personnes peut adopter car l'enfant doit savoir qu'il ne vient pas de deux pères ou de deux mères. (…) Dans tous les cas de figure, c'est de l'enfant dont il faut
partir. Le modernisme ne consiste pas à épouser l'égoïsme du présent, mais à se préoccuper des intérêts de notre descendance. » Bernard Poignant, maire PS de Quimper, sur son blog dans un
texte intitulé Maman, papa, bébé.
Photo © D. R.
« (…) En accordant un financement de deux cent millions de FCFA à une association qui milite
pour l'homosexualité, L'union européenne piétine de fait la souveraineté du Cameroun. (…) L'association de Madame Alice Nkom qui défend les homosexuels au
Cameroun exerce en toute illégalité, sous la connivence passive des autorités, pourtant la loi est claire. (…) Les autorités camerounaises devraient intercepter ces financements illégaux qui
constituent de fait une ingérence gravissime dans la souveraineté du Cameroun. (…) Je rappelle qu’en début d’année scolaire le rassemblement de la jeunesse Camerounaise a mené une campagne de
sensibilisation dans les lycées et collèges contre la gangrène de l’homosexualité. » Sismondi BARLEV BIDJOCKA,
pseudo “journaliste” [appréciation assumée par Daniel Conrad, rédacteur en
chef de ce site] sur le site Camer.be, Porte-parole de la « jeunesse Camerounaise », homophobe plus que journaliste.
« C'est marrant, sur les blogs, à ce sujet [l’homosexualité], c'est toujours ou tout
blanc, ou tout noir. 'Est-il hétéro ou gay ?' ou 'C'est ton troisième film gay, fais ton coming out !'. Ils pensent tous que les choix dépendent de la sexualité. J'ai joué un homosexuel des
années 60 et 70, un des années 50 et un des années 20. Tous ont vécu à des périodes où être gay, ou en tout cas, montrer ouvertement son homosexualité, était vraiment très difficile. Une partie
de moi s'intéresse à la façon dont ces gens vivaient une vie hors normes. Ou alors, vous savez quoi ? Je suis peut-être simplement homosexuel en fait. » James Franco, acteur, interview pour Entertainment Weekly, décembre
2010.
« Il y a des homosexuels pratiquant leur sexualité à tous les niveaux de la hiérarchie de l'Église et celle-ci ne serait plus en mesure de fonctionner si elle devait les exclure de leur ministère. » Alberto Cutié, prêtre
catholique américain (pris dans un scandale
hétérosexuel) dans son ouvrage intitulé Dilemme : la lutte d'un prêtre entre foi et amour.
[Sur l’adoption des couples homo et notamment avec l’adoption par la rockstar anglaise Elton
John, d’un petit Zacharri avec son compagnon David Furnish] « C’est un
mélo dont je me passerais bien, je trouve ça épouvantable. Je vous le dit très sincèrement. Je pense qu’un enfant doit avoir un père et une mère. Je trouve ça
insupportable. On est mal barré là. (…) En plus j’ai été élevé par sept familles et transbahuté toute ma vie. C’est peut-être pour ça que je suis un peu instable
aussi. Qu’on décide de l’avenir d’un enfant en se disant voilà j’ai les moyens, je peux adopter un enfant… (…) Non, non, non… Quand il va aller à l’école, qu’est-ce qu’on va lui dire à ce môme,
vous savez très bien tout ça. (…) Pourquoi pas les curés aussi devraient adopter des enfants maintenant, hein, marions-les avant ! Enfin bref. Écoutez, je trouve ça sordide, très sincèrement. » Hervé Vilard, homosexuel, interview sur RMC, décembre 2010.
« J’ai fait quelques films, j’ai eu beaucoup de chances en début de carrière… et puis je n’ai plus
eu le moindre boulot pendant dix ans à Hollywood et j’ai déménagé en Europe (…) Beaucoup d’acteurs hétéros cherchent activement des rôles gay parce que ça les change. Je pense que c'est bien,
mais ça implique qu'un acteur gay qui n'arrivait pas à trouver d'autres rôles que des rôles gay ‒ comme moi ‒ n'a franchement plus accès qu'aux rôles de drag queen. » Rupert
Everett, interview pour la BBC, décembre 2010.
« Les psychologues disent qu’il faut attendre le début de l’âge
adulte pour être vraiment fixé sur sa sexualité et encore, rien n’est jamais définitivement figé. (…) Parce que
votre âge est celui des désirs confus et des sentiments troubles, et qu’il en est de même pour vos amies, apprenez à garder la bonne distance. L’intimité entre
amies s’arrête aux limites de la pudeur. Évitez de dormir dans le même lit ou de prendre des douches ensemble afin de ne pas vous retrouver dans une situation gênante. (…) C’est vrai qu’il existe des couples homosexuels stables. Mais souvent, les relations sont éphémères,
instables et les homosexuels ont du mal à se projeter dans l’avenir. (…) Quand on aime quelqu’un, on a naturellement envie d’avoir un enfant avec lui.
C’est ce qui fait aussi souffrir les personnes homosexuelles : elles savent qu’elles ne pourront pas avoir d’enfants avec une personne du même sexe, et
fonder une famille avec elle. (…) Comme tout individu, les personnes homosexuelles ont des qualités et des défauts. (…) Certains pensent que, même si les
homosexuels sont des personnes aussi respectables que les autres, la société ne doit pas encourager la relation homosexuelle qui, contrairement à la relation
hétérosexuelle, ne permet pas d’avoir des enfants naturellement. » Dominique Alice Rouyer, auteur du Dico des filles 2011(Neuvième année), pour des préadolescentes et adolescentes « modernes », dans l’entrée [dangereuse !
Note de Daniel] consacrée à « l’homosexualité », ouvrage paru aux éditions Fleurus [qui devraient
se poser de sérieuses questions sur la lesbophobie ! Ou relire les délires dangereux de l’auteur ! Note de Daniel].
(Merci à ma chère Judith Silberfeld pour son
excellent article – à lire absolument !) chez nos amis de Yagg.com.)
Horoscope de la revue Elle (lien ),
décembre 2010. Merci à nos amis de Yagg.com.
Hervé Mariton à gauche (de la photo, of course !). Crédit photo © D. R.
La réalité politique :
« Un couple homosexuel ne forme pas une famille comme les autres. »
Le blablabla politicien pour Têtu :
« La difficulté, pour moi, est d'améliorer les droits de couples de même sexe, sans rentrer
dans une identification mariage/pacs, car on finit par se demander pourquoi ces deux sont proposés aux couples hétérosexuels. (…) J'aurais envie de dire qu'au fond, il serait bien qu'il existe un
contrat permettant à un couple homosexuel de former un vœu aussi solide dans la durée que celui qui est l'ambition du mariage. »
Lire l’interview de
Têtu.
Hervé Mariton, député UMP de la Drôme qui
estime que la qualification d'« homophobe » à son encontre est i-nac-cep-table (via nos amis de Têtu.com). Et cela, juste parce qu'il souhaite maintenir
l'avantage fiscal dont bénéficieraient les nouveaux mariés, tout en le supprimant aux pacsés, et a fait voter en commission des finances (débattu à l'Assemblée nationale) un amendement en ce
sens, pour « la solidité de la société »…
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