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bhv_vincy10.jpg Veni Vidi Vincy - Photo © D. R.

 

 

BOULEVARD DES CRIMES

     

Deux personnalités. Une blonde et un black. La belle et la bête (de scène). Dans les souterrains de mon grand bazar, on peut trouver du Bardot et du Vian.


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Marie-France a la fraîcheur d’une icône pop atemporelle, dédiée au culte gay, dans le cousinage d’Arielle Dombasle et d’Amanda Lear. L’image fantasmée de la meneuse de revue, aguicheuse et ensorcellante. Depuis 40 ans qu’elle écume les planches d’une scène à paillettes, elle a été une égérie transgenres. De Duras à Mondino, de Téchiné à la vague Punk. Jusqu’à Pierre & Giles qui la sacralise sur la pochette de son récent album. Pure parigote, elle joue ainsi suavement avec le mythe BB, grâce à un sex-appeal frais et ludique. Marie-France avait flirté avec Bardot dans « Combinaisons » en 1980 en reprenant « Invitango » et « Mélanie ». Elle revient avec vingt chansons, souvent méconnues, de la divine muse de Gainsbourg dans son disque sorti en fin d’année dernière. Sucré et pas salé, avec l’odeur du sable chaud, et heureusement, pas celle des crustacés (en même temps j’ai pas été vérifié). « Je me donne à qui me plaît ». « Tu veux ou tu veux pas ». « Une histoire de plage ». Autant d’invitations à la luxure. Et en bonus un délicieux Bonnie & Clyde avec le très sexy Aurélien Wiik. De quoi ensoleiller cet hiver gris congelant nos sens (mais pas nos émois).


 


La fantaisie même. De quoi alléger cette époque en crise, avec ses couleurs pastels.


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Et ce n’est pas si loin du noir désir d’Orlando... Lui aussi s’amuse et reprend du Boris Vian, des airs discos ou des refrains des chanteuses surranées dans son spectacle « Rue du désir ». Se travestissant avec des tenues à faire pamer Lady Gaga, passant du Berlin de Dietrich au Paname de Boyer, en caressant les mélodies musicales de Londres et les rythmes tribaux et enjoués d’Afrique, Orlando (rien à voir avec Dalida, quoique) nous emmène dans son voyage entre mélancolie et fantasmes, désenchantement et fêtes. En gorille (clin d’œil à Cabaret !) ou en slip, il explore les facettes de l’amour et de l’envie, pour mieux briser les codes de la société. Son spectacle animal est enjoué, percutant, et donne envie de danser, de le prolonger, de le voir en haut de l’affiche, en plus gros encore.

Comme Marie-France, la décadanse s’affranchit des règles édictées par les schémas ancestraux et obsolètes. Les bulles de champagne servent à se libérérer de nos chaînes. On naît pas fatalement tel qu’on est. Mais on peut se servir d’avatars pour s’épanouir dans d’autres costumes, pour être plus à l’aise dans sa peau.


 


Et, tout en niquant Boutin, Chatel, Benoît XVI et consors, nous voici prêt à hurler tous, fiers, « Ich bin ein Vamp ».

« C’est rigolo ».

 

Vincy (10 février 2010)

 

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