LES TOILES ROSES

Fiche technique :
Avec Géraldine Danon, Piero Von Armin, Oliver Rohrbeck, Fritz Graner, Claudia Arnold et Olivier Pascalin. Réalisé par Hans Noever. Scénario : Paul Hengge. Directeur de la photographie : Hans-Günther Bücking. Compositeurs : Francis Lai & Roland Romanelli.
Durée : 90 mn. Disponible en VO, VOST et VF.
Résumé :
Franck, jeune chauffeur de taxi berlinois, abandonne sa vie marginale pour l'amour de Jessica, un jeune mannequin. La drogue, pour lui n'est plus qu'un mauvais souvenir. Mais la santé de Franck se dégrade, jusqu'à exiger son hospitalisation. Jessica devra lui apprendre la terrible vérité, il a contracté le Sida...
L'avis de Jean Yves :
Déception sur toute la ligne ! Le film tente, vulgairement et maladroitement, de retracer l'histoire d'un jeune homme, très bien de sa personne (Fritz Graner) chauffeur de taxi de son état dans les rues de Berlin. Il s'entiche d'un mannequin (Géraldine Danon), piètre créature au sourire figé. Tout irait le mieux du monde dans cette love story conjuguée sur le mode soap-opera, mais fatalité: le taxi-driver doit assister son frère de sang, un drogué acculé par ses dealers. Premières sueurs, premières fièvres, le chauffeur dépérit à vue d'œil.
Les premiers symptômes de la maladie pointent le nez. La caméra nous emmène alors dans une boîte homo, où on ironise sur le virus. Après une bagarre pour une histoire de drogue, un type est mordu et lâche la phrase clé : « Il a le sida. Il en a contaminé d'autres ! »
L'amalgame se poursuit dans la plus grande confusion : gigolos, michetons, héroïnomanes, homosexuels caricaturaux...
La folle semble très prisée dans cette ville, et les autochtones rivalisent d'humour sur le sida, à croire que tout le monde n'a que ce sujet de conversation à la bouche.
Au bout de soixante-quinze minutes de supplice, on apprend que le héros est atteint, contaminé par « ces saloperies de seringues ! ». Ses jours sont comptés, et dans un dernier cri, il s'exclame : « Je suis trop jeune pour mourir ! »
Je vous épargne les détails de l'agonie, les contre-vérités médicales et la morale tendancieuse et sous-jacente : « Il est puni par où il a péché. »
Voilà, vous savez tout. Inutile de voir ce film. Regardez plutôt l'excellent Clins d'œil sur un adieu (Parting Glances) de Bill Sherwood.
Pour plus d’informations :
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Mer 14 jun 2006 Aucun commentaire