LES TOILES ROSES


C'est un jeune homme qui prend son courage à deux mains et qui va voir sa mère :

— Voilà, maman, je suis gay !

Sans quitter sa casserole des yeux, sa mère lui demande alors :

— Tu veux dire que tu es pédé ?

— Euh… oui !

— Ça veut dire que tu suces le pénis d'autres hommes ?

— Ben... Oui, ça m'arrive.

— Alors ne te plains plus JAMAIS de ma cuisine !

Dim 26 jui 2009 3 commentaires
L'histoire est ... savoureuse !
Et ce genre de cliché (le décor fixé en six mots "sans quitter sa casserole des yeux") est dénoncé depuis plusieurs décennies par les mouvements féministes qui ont réussi à les éliminer des manuels scolaires.
Nous sommes dans un autre domaine ...
Si les filles ne réagissent pas ... 
lepèredocu - le 26/07/2009 à 08h47
J'adore... Mon Grand étant fin cuisinier, il faut que je la lui sorte absolument. Enfin, je veux dire, que je la lui raconte.

@ Gérard, ma mère (qui était au foyer) a toujours détesté faire la cuisine. Du coup, j'ai choisi un mari qui adore ça. Aujourd'hui, je me sens du côté de ces autres mères. Vous savez ? Celles qui justement adorent passer des heures au fourneau mais qui auraient presque honte de le dire à leurs copins overbookées. Je me souviens d'une bonne femme qui rouspétait parce que son compagnon lui avait dit :"mais c'est pas grave si tu trouves pas de boulot. T'es pas obligée de travailler". Ce à quoi je lui avais bredouillé, jaloux presque : "mais quelle chance tu as". J'avais tout faux., apparemment. Elle m'a répondu : "mais de nos jours, TOUTES les femmmes DOIVENT travailler ! Et surtout ne pas faire la cuisine ! Il en va de notre indépendance. Et surtout de notre indépendance financière !". Ah bon ? D'accord. Donc, de nos jours, une femme qui bosse à mi-temps, s'occupe de ses gosses, fait la cuisine, le ménage, le repassage, la lessive et tout le reste, ferait presque figure de résistante à la bonne cause. Ce serait une rebelle. Je suis sûr qu'il y en a qui ont honte d'avouer qu'elles adorent faire la popote et qu'elles sont très bien dans leur cuisine. On les qualifierait de réactionnaire, voire pire. J'ai une pensée émue pour elles. Et dans ces temps où il est si dur de trouver un travail (j'en sais quelque chose), je me demande si un jour je ne devrai pas assumer un statut d'homo au foyer. Dans ce cas, je m'occuperai de toute la baraque, avec un petit tablier follement fifties qui fera ressortir mon bedon avec glamour. Et je m'achèterai un plumeau, of course. On appellera ce trip "Tatie fait de la résistance".
Frédéric - le 27/07/2009 à 16h47
Je dois être très fatigay car je n'ai pas compris la blague.
Zanzi - le 28/07/2009 à 01h59