LES TOILES ROSES


Un petit mot pour souhaiter un bon ramadan à mon amoureux d'à moi de ma vie (je t'aime mon chéri) et à mes amis très chers Abdellah, Afif, Salim, Imad, Nordine, Wajdi, Aamar, Najim, ainsi qu’à toutes les lectrices et tous les lecteurs musulmans de ce blog venu(e)s des quatre coins du monde. Pardon, bonheur, partage et paix. Ramadan mubarak.

Daniel C. Hall

Lun 1 sep 2008 4 commentaires
Mon retour mensuel à la maison me permet d'adresser à tous les lecteurs des Toiles Roses, sans oublier ses responsables, mes meilleurs sentiments.
Jean-Yves - le 23/09/2006 à 21h21
Comment se fait-il que tu parles si positivement de fêtes religieuses musulmanes comme le Ramadam ou  juivesRosh Ashanah, alors que je n'ai pas trouvé sur ton blog de mots gentils envers les chrétiens qui, comme moi, suivent le Carême et fêtent Noêl ou Paques ?
Jean-Marc - le 13/09/2007 à 23h14
Cher Jean-Marc,
Tu as raison. Et je te promets de souhaiter Noël dès cette année. Et je te le souhaiterai personnellement avec une petite dédicace. Je respecte beaucoup la foi personnelle autant que j'exécre le dogme. Et je réparerai cet oubli.
Bises
Daniel
Daniel C. Hall
Pfff... C'est nul, les athées, eux, y z'ont pas d'fêtes...

Ramadan Moubarak à tous quand même!... Et Shana Tova!...
Nico du Nico-Blog - le 18/09/2007 à 01h16
Pourquoi les musulmans jeûnent-ils ?
Petites réflexions sur les fins, les conditions et les limites du ramadan.
Par Abdenour Bidar, professeur de philosophie en classes préparatoires.
Libération, lundi 17 septembre 2007 (extraits)

Que les musulmans jeûnent donc par piété ou bien par volonté de se mesurer à soi-même, les raisons sont diverses, donnant l’image en acte de ce que j’ai appelé self islam (islam du choix personnel). C’est d’autant plus vrai en Europe - terre d’élection de ce self islam - qu’ici le poids des coutumes ne pèse pas autant, ce qui, ajouté à la variété des valeurs, laisse chacun plus libre de ses actes et de leur signification. 
A condition que cette liberté de chacun vis-à-vis du jeûne soit bel et bien respectée. Or même ici un certain nombre de situations ne manquent pas d’alerter à juste titre l’opinion publique et les autorités. 
Comment justifier par exemple que des élèves de sixième - âgés donc de 11 ans - fassent déjà le ramadan ? 
Choix personnel, vraiment ? Ne nous cachons pas que, malgré son évolution globale, un islam archaïque manifeste dans notre société sa résistance ou sa résurgence. Voilà l’enjeu majeur de cet événement pour l’islam européen : en cette période de l’année où les tambours médiatiques battent rituellement (!) l’annonce du début du ramadan, faire la preuve que son mouvement majoritaire s’effectue bien en direction de la liberté de conscience vis-à-vis de sa propre religion. 
Or nous ne prouverons cela qu’à la première condition de réserver la pratique du ramadan à des consciences suffisamment mûres pour en faire le choix - pourquoi ne pas fixer à 18 ans l’âge d’une «maturité spirituelle» ou «citoyenneté spirituelle» en dessous de laquelle rien ne doit être demandé à l’enfant ? 
Plus largement, les musulmans gagneront la reconnaissance du reste de la société quand ils montreront leur capacité, avant de se lancer dans le ramadan, à se demander s’il leur faut réellement le faire ! Notamment lorsqu’ils exercent un métier pénible physiquement, requérant une concentration particulière ou impliquant une responsabilité lourde. A quoi doit s’ajouter la prise en compte de l’environnement social…
Souvenons-nous - à propos du ramadan - que la tradition elle-même invite chacun à s’interroger pour déterminer s’il doit ou non jeûner. Un hadith rapporte par exemple qu’un voyageur demanda au prophète si, malgré la fatigue du trajet, il pouvait jeûner quand même, s’en sentant capable. Mahomet lui répondit que Dieu lui accordait comme «indulgence» le droit de manger. 
C’est ainsi que, par de multiples paroles traditionnelles et jurisprudences, le voyageur, la femme enceinte, le vieillard, le malade, se sont retrouvés dispensés du ramadan, donc laissés face à leur propre décision. Héritons aujourd’hui de cet esprit de liberté. Que chaque musulman profite de cette période pour se questionner sur sa pratique : Qu’est-ce que le fait de jeûner m’apporte ?
Jean-Yves - le 20/09/2007 à 00h48