LES TOILES ROSES


Je suis arrivé à mi-parcours de mon exil dans la capitale bretonne (version Royaume de France – Duché de Bretagne) dite capitale administrative de la région Pays de la Loire (version République française qui du passé aimait faire table rase). Je parle de Nantes, ville baignée par la Loire et l’Erdre, que je n’ai pas encore eu véritablement l’occasion de visiter. Ce sera peut-être pour ce week-end.

Conséquence du climat océanique qui imprègne l’atmosphère d’ici et distille ses influx météorologiques sur le temps qu’il fait, je traîne depuis des jours un rhume qui n’en finit pas de finir. Cette saloperie m’est tombée dessus brutalement il y a 8 jours, alors que je rentrais pour le week-end dans ma famille, notamment pour faire areuh-areuh guili-guili à bébé Eva. Cruelle fatalité, dès vendredi soir j’ai ressenti les premiers symptômes du rhume de cerveau. Une prise rapide de cachets d’aspirine n’a malheureusement pas suffit à enrayer la propagation du mal, et de fait, j’ai passé le samedi à éternuer et le dimanche à tousser. Depuis, sous ce climat de m****, mon rhume y va de son train de sénateur pour agoniser lentement…

En lieu et place du château ducal qui eût davantage convenu à mon rang, c’est une modeste Villa plantée au milieu d’un jardin clos qui sert d’écrin à ma retraite. La chambre n’est pas monacale, et même si le lit me semble plus étroit que celui que j’occupais jadis chez mes parents, cela reste confortable… dans les limites permises par mon radin d’employeur. Non seulement je dois dormir seul, mais en plus je dors mal. Je crains le pire pour mes cervicales lorsque je sortirai de cet endroit. La seule chose un tant soit peu grande dans mes appartements privés, c’est la douche. Sa configuration rend possible la tenue de réunions humides à deux voire trois personnes en même temps, ce qui est idiot puisque je me douche aussi seul que je dors.

À cela il n’y a rien d’étonnant puisque personne, parmi mes compagnes et compagnons d’infortune, n’est en mesure de m’apporter le réconfort et la chaleur humaine qui me font défaut sous ce ciel pluvieux. Plantons le décor : nous sommes onze exilés, soit une équipe de foot. Il y a quatre femmes et sept hommes, mais la parité est respectée car parmi les individus de sexe masculin, il y a en a deux qui, non content d’être gays, font gays. L’un est tellement précieuse que c’en est ridicule, l’autre est maniéré mais ce garçon sensible ayant les traits d’un « cub » (donc d’un habitué – qu’il n’est peut-être pas – du Bear’s Den bien connu des nounours parisiens), on va dire qu’il compte pour pétasse à moitié et donc cela fait 5,5 femmes et 5,5 hommes. C’est merveilleux les statistiques de l’INSEE… Et donc, aucune de ces 5,5 femmes et 4,5 hommes ne peut se montrer aimable avec moi. Exception faite de ma copine Didine, en tout bien tout honneur, mais cela fait quatre ans que nous nous connaissons et nous avons déjà travaillé ensemble par le passé. Pour ce seul cas particulier, on va dire qu’elle peut jouer, à l’occasion, le rôle de la grande sœur.

À notre arrivée il y a presque trois semaines, il y avait déjà dans la Villa une autre équipe de sept exilés qui s’y morfondaient depuis début septembre. Il ne restait que trois chambres à attribuer et l’une d’elle me fut dévolue, non point par considération à mon égard, mais par le seul effet de l’ordre alphabétique. Pour l’occasion il fut pris à l’envers, donc c’était mieux de s’appeler Zanzi que Annie. Une autre fut donnée au jeune nounours susmentionné, et la troisième à une cheftaine née qui n’est pas sans rappeler, par son comportement, la fameuse Claude du Club des Cinq. Les 8 autres furent envoyés à quelques dizaines de mètres de là dans des studios très style « résidence universitaire ». Quatre garçons (dont l’autre pétasse susmentionnée) eurent la joie fabuleuse d’occuper un duplex, que le reste de la troupe, sans doute par méconnaissance des règles de l’urbanisme et des termes d’architecture, s’est curieusement empressé d’appeler « le Loft ». Ainsi, tandis que de mon côté j’avais un peu l’impression de jouer dans la Villa à Star Academy, les autres, y compris les deux autres de « mon groupe » qui habitaient le petit château, organisaient un revival de Loft Story.

Dès la première semaine, il y eut une scission car les exilés de l’exil de septembre m’avaient adopté. Les exilés d’octobre ont donc cru que je bandais à part. C’était vrai d’une certaine façon, car l’obligation de vivre en groupe ne fit que renforcer, par réaction, mon désir d’indépendance qui n’a certes pas besoin de ça pour se manifester. Et dire que je vais devoir les supporter pendant encore trois longues semaines… Et les exilés de septembre sont partis il y a huit jours.

Du fond de ma solitude, j’espère en un avenir meilleur. J’aimerais, à mon retour, trouver une nouvelle fleur dans mon jardin, l’entourer d’affection et la regarder grandir, croître et embellir jusqu’à parfumer ma vie en toute saison. J’en ai vu une belle sur catalogue, mais à chaque fois que j’ai commandé une fleur par correspondance, elle a fini par se faner. Alors je doute… en règle générale, le service après-vente des catalogues du prêt-à-fleurir est nul, voire inexistant. Le chemin derrière moi est parsemé de pétales épars et flétris par le temps. Pourtant, j’ai encore envie de croire que cette fleur-là ne se fanera jamais. Mirage de la vie de l’incorrigible rêveur que je suis…


Pour lire le précedent épisode de Zanzi and the City,
cliquez ici.

Sam 21 oct 2006 2 commentaires
En accord avec Zanzi, je publie ici le résumé du prime de la Star Ac' d'hier (où mon Zanzi m'a appelé six fois pendant la soirée) et celui de la semaine précédente en guise de bonus. Merci Cathy.

Prime du 20 octobre :

Ça ne vous arrive pas, parfois, d’avoir l’impression d’être le seul spectateur d’une émission ?! Pourtant une spéciale Michel Polnareff, ça change de Sardou ou Johnny ! Mais Tf1 nous fait avaler ce soir un "gloubiboulga" d’invités : Lara Fabian, Fergie des Black Eyed Peas, Cassie, Kim Wilde, Enrico Macias, Peter Kingsbery, des champions du monde de rollers, et les Yamakasis ( chercher l(es) intru(s) !) : aussi lourd qu’une grosse salade piémontaise !

Ça démarre joyeux avec Nikos et tous les candidats, perruqués et lunettés façon Polnareff qui bougent leur corps sur Tout tout pour ma chérie : sympa !
Et c’est le top five : 5ème : Elfy : charismatique ; 4ème : Gaël : prend enfin son pied ; 3ème : Dominique : charme discret de la Sicile ; 2ème : Cyril : toujours "queer" ; 1ère : Cynthia : ma-gni-fi-que !

L’incontournable Lara Fabian vient partager Tout avec l’élève Cyril ; fascinée par sa voix d’or, elle l’embrasse à plein bouche à la fin de la chanson, les yeux mouillés par l’émotion, ou le mur d’eau qui passait par là, on ne sait point ! 16.8 pour Cyril.
Un Nikos tout émoustillé présente alors Fergie, la « meuf » des Blacks Eyed Peas ; suit un reportage très scolaire sur le groupe, pour les français de base fans de Johnny, coincés sur l’actu exclusivement régionale du 13 heures de Pernaud ! Bref : Fergie habillée en bonbon Quality Street, s’excite avec Ludovic sur le titre Rn’B Start up : et là, ça coince ! Ludo qui a bien appris son Pokora, smurfe tel un petit roquet autour de la belle ! Un style "petit kiki" assez comique ! Cynthia relève alors le niveau sur le nouveau titre de l’américaine : elles nous proposent un concours de pin-up plutôt crédible. Amazing dira Fergie qui a assuré sa promo en trois minutes !

Chers amis, apprenons maintenant notre petit Polnareff illustré: il était une fois un chanteur qui montrait son c....ah non ! Pardon ! Ça, c’est la version Canal ou Groland ! Je reprends : il était une fois un gentil chanteur à lunettes et gros cheveux, parti en 1973 aux Amériques, et qui depuis n’attend qu’une chose : être la star de Star’académie ! Les reportages de TF1 : on y croit grave ! Pour renforcer l’hommage au maître, Elfy et David reprennent Le bal de Laze, entourés de la Troupe des Farfadets : des hommes presque nus s’enroulent acrobatiquement dans des draps pendus au plafond…. C’est alors que le caméraman, sûrement pénétré par le spectacle, nous inflige tout d’un coup des cadrages de oufs en suite de travellings, plongées et contre- plongées, qui nous mettent au bord du vomi ! Ca sent le glauque ! 14.3 pour les deux élèves, qui ont en plus ennuyé Pascal Nègre, le pauvre ! Elfy : quelque chose me dit que tu ne seras pas signée par Universal….

Le sympathique Enrico Macias arrive pour rebooster la sauce, accompagné du désormais énergique Jean-Charles, qui "dansaute" façon bascule de goupillon ! Ils frétillent donc en cadence sur Les mendiants de l’amour, et c’est la joie !! Enrico s’emporte, se vautre dans l’alternance complet-refrain…mais ça fait rien !! Donnez donnez do- donnez, donnez donnez- moi….hola, ils ne s’arrêtent plus ! Donnez donnez do- donnez….15.8 pour JC, après un bon quart d’heure !
On se calme ! Entrées de lépreux-nominés : Judith, Brice et Nicolas.
Après un magnéto-bêtifiant sur son "papounet", baby-Judith nous fait une "chorée L’Oréal" sur La poupée qui fait non ; nous aussi, on fait non non, non non non non ! Ce n’est plus un hommage, mais une parodie de Polnareff ! Plus faux, tu meurs ! On a envie de l’envoyer… je ne sais pas, moi… faire un stage…. ! Au fait des nouvelles de Faustine ?!

Ah : le redoublant de semaine : Pascal Mono, ancien star’ac 5, vient montrer ses devoirs de vacances : un album (pas possible ?!). Mais auparavant, un petit exam : Satisfaction des Rolling Stones avec Dominique, en rockeuse moderne à la Courtney Love : trashy et électrique : le public pulse !
Puis l’égérie des années 80 Kim Wilde vient nous dire qu’elle n’est pas encore grabataire, et reprend Kids in América avec Cynthia ; en décor, des champions de rollers casquettés rivalisent de loopings sur une rampe : le rapport ?! 15.8 pour Cynthia qui a peut-être compris ce concept esthétique assez chelou… !

On continue le tour-opérateur Polnareff : les amoureux (?) du Château, Dominique et Ludo, les yeux dans les yeux, nous branchent sur Radio Nostalgie avec Tous les bateaux, tous les oiseaux. Bon, c’est un couple ?! On sent que la prod les presse de consommer ! C’est que ça ne flirte pas des masses, cette année….hum.. ! Mauvais pour l’audience ! Il me semble que Nicolas-le-fier-corse se rapproche de Cyril-le-queer…non ?! Donc : 15.3 pour Dominique et 15 pour Ludo, un peu ému du caleçon sur la fin…

Elfy revient avec une certaine Cassie, issue des moultes très jeunes poupées hip-hop déversées par les écuries américaines ; très vite, c’est le malaise ! La candidate, sans doute détestée par sa styliste, trimbale robe et coiffure qui faisaient fureur…. dans les année 30 ! On perçoit comme un gros décalage de génération : c’est mère-grand qui chante du Rn’B !! Zut ! C’est pas sa soirée !
Le nominé Brice défend son bifteck sur L’amour avec toi, toujours Polnareff ; un peu tout much, un peu faux, Brice prend l’air pénétrant…ouais, ça plaira à maman.

El compagniero Gaël se cogne le tableau kamelien de la semaine : bas sur la tête, et veste militaire de chez Pinky, notre élève débarque sur le plateau dans une jeep, pour Hasta Siempre Che Guevara ! La moqueuse que je suis se gosse ! Cependant, fier comme un Bartaba, Gaël reste hiératique parmi les frénétiques danseurs et bondissants Yamakasis qui s’énervent autour de lui ; un petit opéra-rock pas mal troussé. 17.3 pour le Che à la star’ac !

Après un mielleux et assez hurlant J’y crois encore "larafabiantesque" avec Dominique, la guillerette Marina vient nous jouer le tube d’Anaïs Mon cœur, mon amour, bien dans son style. Mais surprise ! Après son 17, elle interrompt Nikos pour interpréter une bafouille pas prévue, écrite pour Raphie, laquelle s’était vexée, lors du précédent prime, à l’occasion d’une composition sur les profs de la dite Marina (qui l’avait appelée vipère) : ça suit ?! L’élève prend alors sa guitare, s’approche de Raphie, et commence à lui chanter tout son amour ; mais patatras : le son de la guitare déraille, malgré la tripotée d’ingénieurs du son qui bossent sur l’émission ! On est mal pour Marina qui vit alors un très grand moment de solitude ! On applaudit la courageuse Marina, essaie l’empoté Nikos, ce n’est pas grave … Ouais ! En prime time sur TF1, tout est grave !

Passé un magnéto-plébicite sur Philippe Lelièvre, prof de théâtre extra terrestre et roi de la gaudriole, qui trouve très opportun d’imiter le replet-candidat Cyril en gonflant les joues, "joufflu" qui, lui, a le sens de l’humour, chante alors avec Peter Kingsbery Only the very best , tube planétaire de son groupe Cock Robin ; planant ; ça soulève l’âme de Lara Fabian : elle ne sera pas venue pour rien !
Il fallait s’y attendre : le premier single star’ac 6 arrive pour Halloween : Ya qu’un ch’veu , le titre le plus…."facile" de Polnareff ; la chorée "country-chevaline" qui l’illustre est de même : formatée pour les moins de dix ans ! Ca danse et ça sourit : Pascal Nègre doit écouler le stock avant Noël !

Après un bref passage en coulisse où l’on aperçoit les élèves se faire habiller, coiffer, manger, pisser… dans l’effervescence, le nominé-corse Nicolas nous raconte, au bord des larmes Qu’as-tu grand-maman ? , une triste balade de Polnareff ! L’effet mouchoir, ça paie toujours ….
Pascal Mono essaie ensuite de prouver qu’après la star’ac, il n’y a pas que l’Anpe, et chante avec énergie son single pop-rock Mon époque avec Cynthia. Puis une collégiale Lettre à France au cours de laquelle les dates de la tournée de Polnareff défilent, puis le dernier titre "sevranesque" de Lara…..ouf !! C’est kloug la promo !! Je préfère parfois les coupures pub !

Enfin, les "graciés" : Nicolas repart au château avec plus de 57% des suffrages du public, ainsi que Brice sauvé par ses potes. Judith, 16 ans, se paie la honte avec 12%, puis un seul soutien parmi les voix de ses camarades ! Besoin d’un bon psy pour les dix années à venir ?!

Prime du 13 octobre (BONUS !) :

Bonjour à tous ! Ce soir pour la "Love Génération" : la trilogie qui tue : M. Pokora, Yannick Noah et Julio Iglésias : trois générations de lovers de groupies !
Et c’est parti : les élèves font les claudettes sur Je vais à Rio, ho hohoho, sous un déluge de serpentins ; puis Nikos encore tout enrubanné, accueille donc l’ambassadeur de la cool attitude et de la pensée positive : Yannick Noah. Jeans blancs troués et tee-shirt alter mondialiste, l'ex-tennisman propose un premier titre genre "reggae d’ascenseur", accompagné de tous les candidats ; pas de doute : ce soir, on gère le stress !

Top five : 5ème, Jean-Charles : vivant, allumé ; 4ème ludovic : artiste complet ; 3ème, Dominique : crée en permanence ; 2ème, Elfy : sérieuse ; et 1ère Cynthia : bien peignée (non je rigole !), impliquée. Bon ça, c’est fait !
Elfy débarque dans un tableau "kamélien" sur du Gainsbourg /Vanessa Paradis : Dis lui toi que je t’aime ; habillée en poulbot, elle chante de façon constipée, encastrée dans une espèce de niche rose, avec toute l’expressivité d’une hôtesse de caisse ! Un petit 14.6 pour elle. Nikos qui a vu qu’elle dégoulinait de trouille, diverge sur Noah : Et vous, vous aviez les boules pour votre premier concert ? Ca, c’est la classe !

Ah : le show Adidas ! M.Pokora arrive avec les chaînes en or de Puff Daddy qu’il a rachetées sur Ebay ! Perso, j’aurais préféré Eminen, mais il aurait sûrement craché sur les candidats ! Le propret Pokora partage avec Ludovic son tube planétaire : Elle me contrôle : les moins de 8 ans sont en transe ! 15.6 pour Ludo ; commentaire du rappeur du cru : ça le fait !
Entrée des condamnés-nominés : David, Bastien, et Nicolas. Les premières insultes sont pour David : je cite sa sympathique prof de chant : Jasmine Roy : ...chiant à mourir entre mollesse et fatigue!! Bien fracassé devant des millions de spectateurs, le garçon mou et fatigué nous interprète : Il jouait du piano debout, chanson classée première de tous les karaokés de Province ! Inexistant : "quelqu’un a chanté" ?!

Attention, gros talent : le charismatique Chris Isaac tourne en France et passe, oh miracle, par la star’ac ; royal ! Dominique a la chance insolente de le regarder dans les yeux sur Blue hôtel ; quel mec, quelle voix…je plane…mais… c’est quoi "ce bruit de frigo derrière " ??!!! … …Ou alors….n’y aurait-il pas un chien qui se serait coincé la patte ???!! Ah non, c’est Dominique qui essaie de suivre !! Allez j’arrête ! C’est de la pure jalousie de ma part ! Elle était …. pas mal !! Encore un petit medley puis s’en va…. .Déjà ?!

Clou de la soirée : la bonne élève Cynthia a été choisie cette semaine pour tourner un film de "cascades ouliennes" sur Hang up ( "accroche toi" en français ) de Madonna ! Bravo à Kamel qui a appliqué le concept de la suspension à la lettre : une Cynthia ébouriffée est filmée derrière le hublot d’un avion, puis saute ; trucage à la Garcimore : elle apparaît alors sur le plateau, empêtrée dans son parachute, se dessape précipitamment, et commence à chanter, tout en se lançant dans une compétition de barres asymétriques, en talons hauts et robe du soir ! C’est clair ?? !! Malgré les efforts de la demoiselle, c’est "portnawak " !! Elle perd son collant (ou sa culotte, on ne sait pas trop !!! ) qui pendouille alors sur sa cheville, tout en marquant le rythme disco en cochon pendu !! On s’attend à tout moment aux commentaires de Nelson Monfort sur sa performance de gymnaste !! Les profs qui notent un peu Kamel sur ce coup là, lâchent un 17, par politesse ! Le petit truc en plus qui tue : le facétieux Pascal Nègre reproche à la candidate, à la limite du malaise, de ne pas avoir assez souri !!! La quatrième dimension… ! Mais Kamel, tu vas où là, mon gars ?! Tu ne travaillerais pas comme agent double pour la Nouvelle star ??!! A quand Etoile des neiges en téléski à l’Alpe d'Huez, ou La danse des canards, déguisé en canne à pêche ? Et moi qui regrettais le comique de Faustine…
Jaloux, Nikos se pend par le slip à un élastique venu du plafond, et lance la pub en crânant dans les airs… c’est la thématique du vide ce soir !

Suit l’ancienne académicienne de la semaine : Emma Daumas ; elle entraîne la jeune Judith dans un pop-rock de fi-filles à papa , genre "on a sorti la jaguar du garage et on a mis des amplis" ! 13.5 pour la "buccho-nasale" Judith qui a fait de son mieux dans son rôle de rebelle du 16ème, mais pisse toujours un peu à coté !
Brice est alors prêt pour envoyer le bois avec We will rock you de Queen ; autre tableau de Kamel-le-fou : les tambours du Bronx maquillés comme le groupe Kiss, certains sous le "mur d’eau", et d’autres à l’envers pendus par les pieds (avec les tambours !!) entourent Brice qui prend 14.8 ; loufoque mais créatif et poétique ! Tu vois, Kamel, quand tu veux …

Après un magnéto insipide sur les blagounettes au Château, et une collégiale soporifique "élèves/Noah" sur On ira tous au Paradis de Polnareff, Bastien, le puceau chantant, joue sa place (et se fait dessus !) avec Il suffira d’un signe de Goldman …mouais…je sens que Bastien va vite retrouver les posters de son idole Fiori sur les murs de sa chambre…
Puis le cas Cyril : l’ancien génie se prend une peignée de reproches par les profs : mono expressif, superficiel, lassant, a la tête enflée… ; c’est donc bien décontracté que le désormais mauvais élève apparaît avec le sourire d’un type qui sort de chez le dentiste, pour "exprimer l’amour" sur les douces mélodies de Cathy Mélua ! Il chope un 16, mais on ronfle.

On dort encore avec Gaël et Dominique qui interprêtent Calogéro, et s'offrent respectivement 16.6 et 16.8 avec un numéro de nostalgie sur les gens loin de chez eux......bof.
N’oublions pas que cette 6ème promo est pétrie d’auteurs et compositeurs, nous rappelle le guilleret Nikos ; Marina et Jean-Charles présentent un texte qui nous parle des profs (comme c’est original ! ) sur une musique de Dominique, Ludo, Elfy et Brice ; exercice trop difficile …et baclé. Drame : Pascal Nègre n’a rien compris ! Pour une fois, je suis assez d’accord avec le trésorier des plateaux-télé. 15 pour dédommager Marina et JC de ce cadeau empoisonné de la prod.

Il est tard, et c’est le moment-sexe : Julio Iglésias, toujours vert, nous chuchotte langoureusement I wanna know what love is, un vieux tube de Foreigner, face à Cynthia ; damned : la jeune femme titille Julio avec un décolleté plongeant jusqu’au nombril, ce qui donne le parkinson à notre latin lover ! Mais l’arrivée de son grand fan Gaël le douche à froid lorsque ce dernier lui dit que sa grand-mère le kiffe ! Ah, la spontanéité innocente des esprits simples…
Nicolas le nominé complète alors l’école des fans de Julio : une rose à la main et tout en petits pas de danse, celui que Jasmine Roy (toujours elle) avait qualifié de bourrin, au secours je meurs ! (lors des évals), propose ici une version tout en finesse et humour de Vous les femmes, devant son créateur ! Bien fait Jasmine !

La crâneuse Emma Daumas revient avec Brice et Ludo pour un medley de ses tubes (ah ?!) ! Elle se la joue grave ! C’est encore mieux quand elle nous fait son mea culpa : j’ai beaucoup critiqué la star’ac, maintenant je vous aime à nouveau … Je pressens plutôt comme un amour de la vente massive d’albums, non ?!!
Le dégagé du front –Pokora rappe de nouveau, cette fois avec Judith pour un dernier tire engagé : la guerre, c’est abusée, et la paix c’est mieux… ou un truc dans le genre ! Bon, il est temps de se l’avouer : Pokora, ce n’est pas le Justin Timberlake français ! C’est typique et bien à nous : il faut qu’on se débrouille avec ! Et parfois c’est un peu douloureux…. Au fait, il vient quand le Pokora américain ?!

Allez : un dernier titre-tisane de Noah, et hop : le public repêche très largement Nicolas–le crooner, et les élèves sauve David d'une voix.
Bastien retourne donc chez maman manger du flan….
Daniel C. Hall - le 21/10/2006 à 14h25
"Claude" me cherche des noises depuis jeudi... :-(

Je me sens bien seul ce week-end. Même mon fan n°1 ne laisse plus aucun commentaire. Et en plus il pleut.

Arrêtez cette pluie
Qui arrose ma vie.
J'ai l'âme détrempée,
Le coeur lourd de regrets.
De l'avenir je doute,
J'ignore où va ma route.
Un trajet solitaire
Me porterait en terre ;
J'ai besoin du soleil
Pour aller vers le ciel,
Ou l'un de ses rayons,
Un tendre compagnon
Pour me donner la main,
Partager mon destin,
Alimenter mes jours
De tendresse et d'amour,
De même que nos nuits,
Illuminer ma vie
Pour qu'au bout de l'absence,
Enfin, elle ait un sens.
Zanzi - le 22/10/2006 à 15h28