LES TOILES ROSES

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« On met trop souvent des stéréotypes sur les homos. Quand j’avais 18 ans et que le sport et mes objectifs olympiques devenaient quelque chose de sérieux, si j’avais pu voir un athlète comme moi – à qui j’aurais pu m’identifier –, mon parcours aurait été bien plus simple. Johnny Weir correspond à un stéréotype en particulier, je corresponds à un stéréotype en particulier et Gareth Thomas à un autre encore. Être homo, c’est comme n’importe quel autre trait de caractère : il y a plusieurs facettes. Personnellement je ne peux m’identifier ni à Weir ni à Thomas, et c’est probablement le cas de beaucoup d’autres jeunes athlètes gays. Mais peut-être que certains d’entre eux verront en moi quelque chose qui leur parle. Plus nous fournirons d’exemples différents, plus nous toucherons de gens [qui se débattent avec leur sexualité]. (…) J’ai été assez étonné d’apprendre que j’étais le premier athlète gay en lice aux JO à y venir, d’autant que je n’ai pu y aller qu’après avoir terminé mes compétitions (les emplois du temps ne correspondaient pas). Mais c’était génial de voir ça. Si j’avais ressenti le besoin de trouver un endroit où être moi-même loin du Village olympique, ç’aurait été là. (…) Chers tous. Merci pour votre soutien. Les droits homos pour toujours, l’homophobie jamais !! » Blake Skjellerup, 24 ans, patineur de vitesse néo-zélandais, quart de finaliste en short-track 1000 m aux derniers Jeux olympiques à Vancouver, fait son coming-out dans le magazine australien DNA, avril 2010.

Sam 8 mai 2010 Aucun commentaire