LES TOILES ROSES

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Fiche technique :

Avec Daniel Brocklebank, Garry Summers, Bernie Hodge, Dympha Skehill et Vierge Wayne. Réalisation : Darren Flaxstone et Christian Martin. Scénario : Darren Flaxstone et Christian Martin. Image : Simon Pearce. Montage : Darren Flaxstone. Musique : Thom Petty.

Durée : 97 mn. Disponible en VOSTfr.

 


Résumé :

Le Père Jack Gillie (Daniel Brocklebank) entre en prison après avoir été condamné pour un crime. Il voit l'Église l'abandonner, et bientôt remet sa foi en question et se laisse aller au dégoût de lui-même. Ses codétenus croient qu'il a été mis en prison parce qu'il a été jugé coupable d'actes pédophiles. Il commence à semer le doute dans l'esprit de son jeune compagnon de cellule, Rook (Vierge Wayne), presque encore adolescent. Jack devient la proie des autres détenus. D'autant qu'il vient à la rescousse de Rook, qui est quasiment battu à mort par les autres prisonniers lors de la douche collective.


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Mais une protection se présente sous la forme improbable d'un gardien, Martin (Garry Summers), de qui Jack tombe amoureux. Ils entament une relation clandestine aussi dangereuse qu'illicite derrière les portes des cellules. Comme preuve de confiance, Jack révèle la vérité qui se cache derrière le crime pour lequel il a été emprisonné. Enhardi par l'honnêteté de Jack, les deux hommes commencent à planifier leur vie ensemble après la libération de Jack.


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Les prisonniers sont dominés par l'un d'entre eux, véritable parrain dans la prison, Max (Bernie Hodges), qui se met à ruiner cette histoire d’amour. Il manipule la chef des gardiens, Heather (Dymphna Skehill), en révélant la relation de Jack et Martin. Ce dernier est immédiatement suspendu. Sans protection, Jack est de nouveau vulnérable. Il est maintenant tourmenté et traqué par Max.


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Jack essaye de tenir, réconforté par les lettres d'amour et de soutien que lui envoie Martin. Avec la fin de sa peine en vue, Jack se prépare pour une nouvelle vie et un nouveau départ avec Martin.

Le seul obstacle à cette tabula rasa reste Max...


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L'avis de Bernard Alapetite :

Écrit et réalisé par les créateurs de Shank, Darren Flaxstone et Christian Martin, Release (qui peut se traduire par « la sortie ») est pour ma part une énorme déception tant Shank était porteur d'un véritable renouveau du cinéma gay, enfin solidement ancré dans la réalité sociale. Rien de tel avec leur deuxième film qui enfile les invraisemblances comme les perles. On ne peut croire un seul instant aux rapports factices qu'entretiennent les personnages de cette histoire. Les faiblesses du scénario sont multiples. Par exemple, rien ne nous est dit sur comment Max détient un tel pouvoir sur les gardiens et ses codétenus, ni comment il peut avoir accès à un approvisionnement abondant de substances illégales.


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Le manque visible de moyens n'arrange pas les choses, pas plus que la complaisance voyeuriste de la caméra dans les scènes de douche qui sont convenues et gratuites.

Le pire est lorsque les réalisateur mélangent le réalisme glauque de la vie carcérale avec les scènes de rêve d'un surnaturel de pacotille de Jack. La symbiose entre les deux ne se fait jamais.


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Mais comme nous sommes en Angleterre, les acteurs qui sont bien méritants, par leur talent, nous feraient presque croire à ce que l'on voit sur l'écran… à condition de ne rester pas plus de cinq minutes devant.

On peut toujours se rincer l'œil avec la nudité intégrale de Wayne Virgo qui joue toujours aussi bien et est toujours aussi mignon depuis Shank, mais c'est tout de même bien insuffisant pour faire notre bonheur.


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Daniel Brocklebank, qui dans la vie est ouvertement gay et est ici remarquable, a vu sa carrière d'acteur commencer en 1995 lorsque, à l'âge de 15 ans, il a été choisi pour jouer Ralph dans le remake de Lord of the Flies (Sa Majesté des mouches). Il a, sur cette lancée, continué sa carrière d'acteur en jouant surtout pour la télévision anglaise, tout en faisant quelques apparition au cinéma notamment dans The Hours face à Meryl Streep . Il a également participé à plusieurs productions théâtrales, en particulier avec la Royal Shakespeare Company, dans As You Likedans lequel il joua Silvius, ainsi que Chiron dans Titus Andronicus.


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Le DVD est édité en France par Optimale, et je ne résiste pas au plaisir de vous communiquez la réflexion « profonde » inscrite au dos de la jaquette dudit dvd : « Les deux réalisateurs ont voulu démontrer le pouvoir de l'amour en contradiction avec l'idéologie, la théologie et la moralité qui conduisent souvent à la déception. »

Tu l'as dit bouffi !


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Malgré la qualité des acteurs, évitez ce film et revoyez plutôt un épisode de la série Oz ou le film La Conséquence.


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Pour plus d’informations :

Jeu 25 nov 2010 Aucun commentaire