LES TOILES ROSES
Chères lectrices, chers lecteurs,
Dimanche 22 avril 2007 sera un jour important pour la France. Nous aurons à choisir entre une droite extrême voire une extrême droite, un candidat d’un centre indéfini et indéfinissable et la candidate de la gauche. Les trois premiers sont opposés à la pleine et entière égalité des droits entre homosexuels et hétérosexuels. Deux d’entre eux cultivent la haine des autres. C’est pour cela et pour éviter un nouveau séisme comme en 2002, que Zanzi et moi appelons à voter Ségolène Royal dès le premier tour. En 2002, nous avons eu des regrets. En 2007, nous risquons les remords et la honte. Un deuxième tour Sarkozy/Le Pen n’est pas une fiction. Vous le savez comme nous !
Rejetez dès dimanche l’homophobie, la xénophobie, le racisme, la haine et l’exclusion ! Faites comme nous : votez Ségolène Royal dès le premier tour.
Bon vote.
Zanzi & Daniel C. Hall
Les Toiles Roses
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Depuis quand votons nous en fonction de la voix, de la taille, de la couleur des cheveux... ? Réfléchissons un peu et votons avec nos neurones.
Mais j'ai peur que votre argument ne soit pas le bon.
Personnellement les propositions de Royal ne me satisfont pas, mais dans ce cas dois-je voter pour elle parce que la peur de voir passer ces deux homophobes l'emporte.
Le problème est de savoir si dans ces conditions on peut alors encore parler de démocratie, et être comme aux Etats-Unis, avoir le choix entre seulement deux partis qui ne répondent pas à nos attente ?
Madame Royal n'a pas su me convaincre de voter pour elle : elle n'a pas su faire passer un projet de société (au mieux, son programme se résume à un catalogue de mesures hétéroclites - particulièrement démagogiques ces derniers jours (c'est une tactique, j'entends, mais je ne l'accepte pas).
Un catalogue de mesures, aussi pertinent soit-il, ne dévoile pas une politique qui est une articulation entre le Pouvoir et une Idée. Sans cette dernière, il ne s'agit que de gestion. Madame Royal n'a pas réussi à transmettre une parole politique pour prétendre au poste de Présidente.
J'ajoute (même si cela reste accessoire) que je me refuse d'oublier son action désastreuse alors qu'elle était ministre des affaires scolaires : elle a fait des dégâts concernant les affaires de pédophilie. Je n'ai rien entendu de sa part sur les dérives qu'elle a contribuées à développer. Je n'aime pas non plus sa position de victime qu'elle prend plaisir à développer.
Je ne voterai pas pour elle. Pas plus pour son rival.
Et je constate que certains lecteurs ne sont guères fréquentables (j'ai le même problème chez moi !)
luc