LES TOILES ROSES
E-deo relaie le courrier d'un ex-homosexuel publié dans La Croix :
« Mon histoire personnelle et des personnes autour de moi m’indiquent qu’il n’y a aucun déterminisme dans l’homosexualité, au moins pour plusieurs des personnes concernées. Et que oui, il y a une part de choix, fût-elle construite par une histoire, une éducation, une psychologie, des blessures.
Non, cette préférence n’est pas une identité, elle n’est pas irréversible et ne définit pas la personne. Ma conversion lors d’une retraite d’une part puis une psychothérapie, la prière et des recherches pour comprendre m’ont aidée à m’ouvrir au différent et à sortir d’un enfermement qui m’attirait vers d’autres moi-même [...].
C’est tromper le monde que de dire aux homosexuels qui en souffrent qu’ils ne peuvent pas changer. Et il est sûr que le passage à l’acte rend les choses beaucoup plus difficiles, tout autant que le refoulement où la personne ne regarde pas en face sa réalité. Mais des associations, des propositions d’Église, etc. peuvent les aider si elles le souhaitent (et beaucoup, dans le fond, le souhaitent). »
Si le mec veux se convertir c'est bien ! Mais le "choix" dont il parle, même s'il existe, est indéfinissable et très intime. Dans tous les cas l'homosexualité n'est pas une "erreur". Moi je ne suis pas tourné vers les femmes. Que dire de plus. J'aurai pu également faire le "choix" de ne pas vivre mon homosexualité. Mais non ; mon "choix" à moi est différent. Comment dire... Ce qui est vrai pour lui ne l'est pas forcément pour les autres. Si le mec pense qu'il est sauvé par la grâce, tant mieux pour lui ; mais moi je pense qu'il n'y a pas de "malédiction" et que faire DE SON CAS une généralité est très dangereux ! Et encore une fois il y a l'église DERRIERE ! Mais je pars trop loin j'arrète.