LES TOILES ROSES


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Sur cette photo, j'évalue les difficultés de mon parcours avant de me la péter avec mon skate de djeun des técis.


Vendredi 13 juillet 2007 :

Hier soir, j’ai laissé ma grand-mère (83 ans !) devant Tatie Danielle sur TF1. Elle m’a dit : « Je ne veux pas voir un film de vieux ! En plus, je n’ai pas mis mon appareil ! » Je vous jure que c’est authentique ! Elle n’a, évidemment, rien compris à ce film. Normal, elle n’avait pas mis son appareil ! J’adôôôôre ma mamy rose (pas blue).

Bernard et Zanzi, choqués parce que je livre toute la vérité et rien que la vérité sur leur compte dans cette chronique, tentent un putsch. Bernard me menace d’envoyer dix fois plus d’articles (Oh my God !) et Zanzi de se vendre à la concurrence (Yeesss ! Je le donne à qui veut !). Ah… Je ne peux pas leur en vouloir… Bernard et Zanzi, ce sont un peu mes bonnes œuvres, des cas sociaux que Les Toiles Roses réconfortent. Je vous pardonne les gars… Ils ne savent pas ce qu’ils font comme le disait si bien l’acrobate crucifié sur son planeur

Reçu Les Amis de Gérard Blain par la poste. Un cadeau de Bernard avant qu’il ne se vexe de voir ses travers étalés sur ce blog. Paul, 17 ans, vit avec sa mère, qui est divorcée et ne le comprend pas. Il rencontre Philippe, marié et sans enfant, un imprimeur quadragénaire qui ne trouve pas non plus l'affection qu'il attendait auprès de son épouse. Philippe et Paul vont mutuellement partager la tendresse et la compréhension qui leur faisaient défaut. Paul se sent des dispositions artistiques et Philippe l'encourage dans cette voie. Lors de leur séjour à Deauville, Paul se lie avec un groupe de jeunes de son âge et plus particulièrement avec Marie-Laure, une des filles de la bande, dont il tombe rapidement amoureux. Mais devant les moqueries de celle-ci pour qui ce flirt n'était qu'un amusement, c'est sur l'épaule compréhensive de Philippe qu'il se consolera. Grâce au soutien de celui-ci, Paul suit des cours d'art dramatique où il obtient d'excellents résultats jusqu'au jour où Philippe a un terrible accident de voiture... Un étonnant film de 1971, fort réussi, qui ferait scandale aujourd’hui. Oui, une belle découverte.

Voooouuuuiii, bon, j’ai regardé Koh-Lanta. C’était gêêêêniâââl. Denis Brogniart, sors de mon corps ! Heu, non, attends un peu et bouge !

Samedi 14 juillet 2007 :

Bon, bin… les 56 millions d’€ de la cagnotte de l’Euromillions, je me les remets dans la culotte, ça me fera un gros zizi ! Pfffff…

Faut être con comme un manche pour regarder le documentaire de Louise Hogarth, The Gift, à six heures du matin, un samedi. Mais je suis con comme une valise sans poignée (comme dirait le plagiste de La Baule, private joke). « Le cadeau dont il est question dans ce documentaire de Louise Hogarth consacré au « bareback » n’en est pas un. Il s’agit du virus du Sida. En français, « bareback » se traduit par « chevaucher à cru », une manière de désigner les rapports sexuels non protégés dans la communauté homosexuelle et ailleurs. Pour tenter de comprendre, la réalisatrice a rencontré aux États-Unis des séronégatifs (« bug chasers ») recherchant la contamination et des séropositifs qui « donnent le cadeau de l’infection ». Pour certains d’entre eux, le virus du sida est devenu érotique, quelque chose de spécial qui les définit, les distingue. Mêlant aussi interviews d’activistes, de psychiatres et de malades de la « première génération », The Gift tente de surmonter les divisions au sein de la communauté homosexuelle et nous rappelle qu’au-delà de ces pratiques exceptionnelles, le sida est plus que jamais un sujet d’actualité et une maladie mortelle. Un film déconcertant, qui aborde un sujet pour le moins tabou. » J’en ressors ébranlé, effaré, effrayé et presque écœuré. Comment peut-on vouloir se suicider en se faisant plomber ou bien devenir un meurtrier en plombant ? Long débat mais je suis épouvanté par ces pratiques. Autant dire que ce n’est pas le genre de documentaire à voir avant de prendre son petit-déjeuner !

Aujourd’hui, c’est la Marche des fiertés militaires. Sarkozy saute de voiture et embrasse plein de bidasses sur la bouche (si ! si !). Comme dirait ma grand-mère, on dirait presque une émission de Michel Drucker ! Oui, mais ça manque singulièrement de rose, de plumes et de beaux petits culs dénudés. Enfin, à chaque communauté sa façon d'être, non ? Léon Zitrone doit quand même se retourner dans sa tombe. Guy, allo Guy, on vient de me péter mes lunettes ! Je ne vous entends pas Guy… Tiens, c’est vrai que Cécilia Sarkozy ressemble à Simone Garnier, non ?

Bon, c’est pas le tout, mais c’est week-end de boulot. 400 pages à maquetter. Ça fait chier la bite... salope, comme dirait l’humoriste Patrick Devedjian à son amie Anne-Marie Comparini. Et en plus, je rate le premier épisode de La Petite mosquée dans la prairie sur Canal. J’enrage ! Je vais être obligé me m’acheter la première saison en DVD !

Petite bouffe entre amis le soir. Sont présents : Robert Wagner (mon ami hétéro, mais c’est pas de sa faute), Faustine et son chat Mô, l’Abbé Monmon et Zézette ; et le Jackson Five shooté. Ils ignorent tous mes délicieuses plaisanteries et mon inénarrable humour pour gagatiser sur ce crétin de chat ! Je saoule le félin au whisky (quelle descente il a, le petit poilu !) et propose de lui apprendre à la cuisine la recette de la tourte au chat. C’est bon, mais attention aux poils entre les dents !

Dimanche 15 juillet 2007 :

Le travail, c’est la santé… Ouais, c’est ça, et mon cul c’est du poulet ?

Au téléphone, mon chéri m’apprend qu’il a lu ma première chronique. Aïe ! Aïe ! Meuh nan, il est pô faché mon cœur. Bon, puisque tu me lis mon amoureux d’à moi tout seul, je veux te dire que je t’aime plus que tout au monde mon petit poussin d’amour. Tiens, on dirait mes crétins d’ami(e)s d’hier soir avec ce reugneugneu de chat. Non, je ne veux pas de la recette de la tourte au chéri. N’insistez pas !

Deux épisodes de Deadwood et dodo les yeux ! Quel fichu week-end ! Pouark !

Lundi 16 juillet 2007 :

C’est l’anniversaire de mon petit frère ! Comment ça, vous vous en battez frénétiquement les testicules contre un mur ? Vous préférez que je vous oblige à lire l’intégrale des poèmes de Zanzi ? Oui, c’est cruel mais vous m’avez cherché ! On arrive à faire crever un mouton en moins de sept minutes avec cette méthode… Alors faites gaffe ! Allez, un petit exemple pour la bonne bouche :
Depuis des temps antiques
Je vois ton aphte, j'en suis allergique
Et crois-moi, bien souvent j'ai voulu t'en mettre des baffes
La couleur de tes cheveux carbonisés font peine à voir
J'ai encore du mal à le concevoir
Il faut bien un jour déballer
Toutes les rancœurs encroûtées
Depuis que je te connais, mon cerveau s'est enfumé
Tu es fossoyeur et tu as tenté de créer un guet-apens
Mais j'ai bien senti ton mauvais coup et ta haine profonde
Tu es chelou
Mardi je partirai faire la nouba
Et toi, homme de pacotille tu resteras dans le pétrin
En plus d'être méchant et moche, tu es presbyte
Et tu n'arrives même pas à différencier un smocking d'un pyjama
Peut-être est-ce parce que tu es radin
Tu passes tes journées à renifler le sel
Je ne comprends toujours pas pourquoi
Tu ressembles à quoi ?

À une tentacule !
Avec cette face-là, tu n'auras jamais le visa.

Alors ? Hein ? C’est beau comme du Jacob Delafon, non ?

Bernard menace de réserver son talent de plume à La santé après 50 ans si je ne publie pas très vite ses anciens articles perdus au fond de mes tiroirs virtuels. Je ne sors pas de l’ETNA (comme dirait Haroun Tazieff), mais je commence à me demander s’il ne radote pas un peu, notre Paul Wermus de la critique cinématographique (je suppute qu’il va adorer cette image !).

Fatigué de mon week-end de labeur salé, je feuillette quelques pages de L’Homosexualité au cinéma de Didier Roth-Bettoni, sers mon ours en peluche contre mon cœur et m’endors comme une enclume.

Mardi 17 juillet 2007 :

Les médias m’apprennent que Nicolas Sarkozy a mangé de la truite aux amandes ce midi. Putain, ça me troue le cul ! Vivement qu’il se mette au gloubi-boulga !

Zanzi veut m’inviter au grand raout du 25 août à Paris pour célébrer son départ pour Caribouland. Il compte inviter tous ses ex (attention, je ne suis pas un ex de Zanzi ! Ni un futur ex d’ailleurs. Je suis peut-être gay, mais j’ai bon goût !). Je ne sors pas de Polyclinique, mais ça va pas lui faire un peu cher à mon Zanzi la location du Stade de France ? D’autant qu’on risque quand même d’être serrés comme des tartines !

Je regarde la splendide édition 2 DVD chez MK2 de Maurice de James Ivory. Film adapté du roman éponyme de E.M. Forster, Maurice nous plonge dans la société anglaise du tout début du XXe siècle pour mettre en relief les défauts de sa morale rigide. L’interdit de l’homosexualité est mis en avant. Comme l’écrit Lui : « James Ivory adopte une mise en scène particulièrement feutrée et douce rendant ainsi le film très prenant même s’il pourra probablement être jugé trop académique par certains yeux modernes. Hugh Grant et surtout James Wilby interprètent avec beaucoup de sensibilité et parfois même de retenue ce duo de jeunes hommes tout en parvenant à garder intacte la force de leur personnage. » Quel grand film ! Et quelques bonus plutôt sympathiques ! Un film à voir et à revoir.

Deux épisodes de Deadwood (bientôt finie la 3e saison ! Snif) et bye-bye les neunœils…

Mercredi 18 juillet 2007 :

Bernard crise comme un ouf car je n’ai toujours pas publié la critique de La Leon. Pour le faire enrager, je complète et reposte trois anciens papiers. Bernard tant pis (y a un super jeu de mots marseillais ! Je suis trop fort !).

Finalement, Zanzi abandonne l’idée de louer le Stade de France pour inviter ses ex. Il choisit plutôt (l’ami de Mickey) l’ancienne base militaire de l’Otan à Chambley. A priori, tout le monde pourra rentrer. Hein c’est vrai, Zanzichou ?

Dans Secret story, cette grosse p*te de Laly, ignare, vulgaire, fouteuse de merde, nous la joue transphobe de première avec Erwan. C’est vraiment à gerber !

Pas envie de regarder un film, aussi je commence la lecture du 5e volume des aventures de Hap et Léonard (le texan blanc straight et le black gay), Tsunami mexicain, d’un de mes auteurs fétiches : Joe Lansdale. Joe est un ami et son traducteur Bernard (mais c’est pas vrai, ils se reproduisent !) Blanc aussi. Une série que je vous conseille très fortement ! Quand je commence un volume de Lansdale, j’ai vraiment beaucoup de mal à le lâcher !

Jeudi 19 juillet 2007 :

Il fait horriblement chaud et je dégouline de partout. Arrêtez de ricaner, bande d’esprits tordus. Faut pas être né de la cuisse de Jean-Pierre pour deviner que vous sortez rarement du slip ! Re pffff !

Tiens, je n'ai pas envie de dire du mal de Bernard et Zanzi aujourd’hui. Méééééé non, je déconne ! Je publierai le papier de Bernard demain et Zanzi, je vais l’embêter au téléphone ! Il m’annonce d’ailleurs qu’il va avoir une relation sexuelle ce soir. C’est beau : trente secondes de plaisir pour son partenaire. Oui, Zanzi, dans les milieux informés, on l’appelle Cassegrain.

Ce soir, pas de surprise : suite de Tsunami mexicain.

Et pour terminer cette semaine sur un bon mot un peu osé, je vous offre cette histoire :
Bernard Alapetite se présente au domicile de Jean Cocteau. Il sonne à la porte, un maître d'hôtel lui ouvre et demande : « C'est pour le Maître ?
— Non, répond Bernard, c'est juste pour le voir... »
Je ne suis pas le champion du monde de la blague, môôôa ? Hein ?

Daniel C. Hall

Ven 20 jui 2007 8 commentaires
Ce billet de nawak est un tissu de menteries et d'impures calomnités !

En ma qualité d'Altesse Intergalactique, ce n'est pas le Stade de France que je vais louer, mais le Parc des Princes !!!

Et qu'est-ce que c'est que cette histoire de relation sexuelle ? Et de trente secondes en plus ! On voit bien que tu n'es ni un ex ni un futur ex, sinon tu saurais que quand je fais l'amûûûr, ça dure au moins 3 heures.

Et puis j'ai déjà un amoureux à Caribouland, alors je m*** à la g*** de tous les parisiens comme dirait Madame Sans-Gêne. Je ne suis plus disponible, et toi si tu continues à fabuler sur mon compte, je te jure que je vais me rendre disponible pour tes cons currents.
Zanzi - le 24/07/2007 à 14h24
I swear on the grave of my late spouse Nathalie Wood, that I do not know this Mister C. Hall and am not a friend of his.

Robert Wagner (the real and only one)
Robert Wagner - le 24/07/2007 à 14h28
Un accident domestique du coté de mes hortensias m 'ayant privé momentanément, je l 'espère, de mon oeil gauche, je m 'aperçois qu 'un seul oeil est bien insuffisant pour embrasser la magnificence d 'un tel billet. Pour que mes rares lecteurs ne s 'imaginent pas être privé dans des délais très courts de ma prose, en raison de mon age canonique, ce n 'est pas chez Jean Cocteau que je frappa à l 'huis mais chez Henry de Montherlant en avril 1972. Et ce n 'était en espérance de gymnastique mais d 'interview, espérance qui fut comblée. Je pense que le film de Gérard Blain dans lequel on peut m 'apercevoir mais oui mais oui, serait tournable aujourd 'hui dans la même économie mais ce qui manque c 'est un cinéaste avec le même talent et le même courage. Maurice n 'est pas un film académique qu 'est ce qu 'un film académique j 'aimerais bien le savoir! Cette expression est le plus souvent employée par des critiques qui veulent du cinéma MODERNE c\\\'est à dire abscon, ne parlant que de tarés exotiques misérables , filmé par un épileptique. Maurice est un grand film un des plus émouvant du cinéma qui plus est filmé dans la si belle campagne anglaise... Ne regardant peu la télévision sauf pour quelques séries (Rome quelle splendeur), téléfilms comme celui sur Sacha Guitry qui semble enfin oser critiquer l\\\'inique résistantialisme stalinien qui sévit en 44 45, ou films, je ne connaissais pas ce Wermus qui me parait bien vulgaire pour être comparé à ma personne. Je ne connais rien non plus de ce Lansdale mais peut être que notre superbe rédacteur en chef pourra remédier à cette ignorance (non ce n\\\'est pas, Zanzi de la flagornerie mais il est vrai qu\\\'aujourd\\\'hui j\\\'ai la vue particulièrement basse). Enfin je voudrais alerter l\\\'opinion sur le fait que les tiroirs virtuels papierfage de Daniel se sont enrichis d\\\'un article sur l\\\'exposition Pierre et Gilles où il faut courir...
Bernard Alapetite - le 24/07/2007 à 15h18
Cher Bernard,

j'aimerais bien aller à l'expo Pierre & Gilles, mais il me comblerait davantage de pouvoir, à l'occasion, faire enfin leur connaissance , et à cet égard, notre superbe rédacteur en chef m'a laissé entendre que vous pouviez faire quelque chose pour faciliter cette rencontre interstellaire, dès lors que vous avez vos entrées chez ce couple d'artistes esthètes.

Merci d'avance. Bien à vous dans la fraternité toilerosienne,

Zanzi
Zanzi - le 24/07/2007 à 15h33
MAIS QUELLE BANDE DE FAUX DERCHES CES DEUX LA ! VOUS VOYEZ QUE LA REALITE EST PIRE QUE CELLE DECRITE DANS MON BILLET ! AU SECOURS !
Daniel C. Hall
Quel super joli poème de Zanzi ! J'aimerais en lire plein d'autres et les faire déclamer par Monsieur du Snob ou le Facteur... Ce serzait du plus bel effet !
Casimir
PS : Zanzi a des bises de Julie et de la Linéa...
Casimir - le 24/07/2007 à 16h20
Cher Casimir de mon enfance (ma prime enfance, bien sûr),

Ces mauvais vers que DHC ose appeler "poème" ne sont pas de moi. Encore une menterie à ajouter à ses allégations mensongères.
Zanzi - le 24/07/2007 à 16h30
la verite est ailleurs. merci daniel d'etre notre fox mulder et de nous faire bien rigoler. ne te laisse pas menacer par zanzi et bernard qui visiblement refuse que tu sois le maitre de la verite veritable vraie. zanzi, j'aime beaucoup ton poeme. mdr
luc - le 25/07/2007 à 07h46
CE PSEUDO-POEME N'EST PAS DE MOI, BORDEL DE MEEEEEEERDE !!!
Zanzi - le 25/07/2007 à 09h15
Ne sois pas si MODESTE, ma couille ! Mouarfffff !
Daniel C. Hall