Il y a des jours qui marquent une vie, et des dates que l’on n’oublie jamais. Le 11 septembre est de celles-là.
Ce mardi 11 septembre 2001, l’été nous caressait de ses derniers feux. Mais les doux rayons du soleil n’étaient rien à côté du feu de l’enfer
qui allait tomber du ciel.
Je ne vais pas refaire l’histoire, et je ne vais pas vous youtuber les crashs dans les tours du WTC (mais Daniel, si). Je vous propose un petit retour dans le temps.
J’étais au bureau, rien de plus normal. En France, il était 14h48 quand la catastrophe a commencé à se produire. C’est un peu après 15h que
j’ai lu le premier flash de l’AFP à ce sujet. J’ai en effet la chance de recevoir les dépêches des agences de presse sur mon ordinateur professionnel, ce qui m’évite de subir la mise en scène
du JT du soir.
Je me souviens que je n’ai pas réalisé tout de suite ce qui se passait à New York. Le terme qui convient le mieux pour décrire mon ressenti du moment est l’incrédulité. Et lorsque j’ai lu
qu’une des deux tours venait de s’effondrer, je me suis dit : « Mais enfin, qu’est-ce qu’ils racontent à l’AFP ? ». Je suis donc allé lire les dépêches de Reuters…
Vers 17h, je suis monté en salle de réunion car nous recevions ce jour-là notre super-directeur. Dans le bureau de l’un des pontes de cet étage, la télévision était allumée. C’est alors que la
réalité m’a heurté de plein fouet. Les images qui défilaient devant mes yeux illustraient les articles que j’avais lus peu avant. Sur le coup je me suis senti mal, comme étourdi.
Je ne me souviens plus de la suite. Je crois que j’ai regardé la télévision chez moi, des heures durant. Je me souviens seulement qu’au moment où les attentats se sont produits, je vaquais
tranquillement à mes occupations professionnelles. Je ne faisais rien de spécial.
Et vous, où étiez-vous et que faisiez-vous le 11 septembre 2001 ? Ce jour a-t-il influencé votre vie ?
Pour moi, il a marqué le commencement d’un automne perturbé. Cinq jours plus tard, j’ai rompu avec Casilda. Puis, par ricochet, les
événements du « 9/11 » ont pesé sur mon travail au quotidien, à travers la mise en place d’un dispositif particulier et de nouvelles procédures. Pardonnez-moi de rester volontairement
sibyllin sur ce sujet. Secret professionnel.
En 2002, un autre 11 septembre est venu se substituer au premier et prendre une place particulière dans mon cœur et dans ma mémoire. C’est ce
jour-là qu’Esteban et moi avons échangé notre premier baiser, et qu’a officiellement débuté ce qui demeure encore, à ce jour et malgré notre séparation, ma plus grande histoire d’amour…
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the City, cliquez ici.
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