« L'homosexuel craint la totalité, l'absolu en amour. Il distingue donc le physique de l'amour.
Mais maintenant je constate que par suite de ma sympathie et parce que je rencontre chez l'homosexuel les mêmes hostilités et les mêmes rébellions envers celui des deux parents qui se montre
dominateur, possessif, volontaire, j'éprouve de la sympathie pour leur manière perverse de circonvenir la relation homme-femme. [...]
Nous projetons sur autrui le Moi que nous ne pouvons supporter, afin de pouvoir le détester chez les
autres et le détruire. Ces éléments condamnés sont nécessaires à la vie. Lorsqu'on les tue, on tue la vie. Mais l'idéal en moi les niait. Tout chez moi est contrôlé et passe par des voies
détournées. Je le vois maintenant. [...]
Je ne sais si cela tient au fait que je connais tellement d'artistes qui ont été définis par
Baudelaire comme étant homme, femme et enfant à la fois, ou bien des adultes qui n'ont jamais détruit en eux la vision fraîche de l'enfant, mais ce que je vois chez l'homosexuel est différent de
ce que les autres y voient. Je ne vois jamais la perversion, mais plutôt quelque chose d'enfantin, une pause dans l'enfance ou l'adolescence lorsque l'on hésite sur le seuil du monde adulte. La
relation fondée sur l'identification, la ressemblance ou « le double », sur le narcissisme, est un choix plus facile et moins exigeant que celui entre les hommes et les femmes. C'est presque
incestueux, comme un lien de parenté. Il est vrai qu'il peut y avoir chez l'un davantage de traits masculins, et chez l'autre davantage de traits féminins, de sorte qu'ils peuvent s'équilibrer ou
se compléter. Mais chaque fois que j'ai rencontré un homosexuel, ce que j'ai trouvé c'était de l'infantilisme. Il y avait souvent aussi une parodie des parents et des grands-parents, un
attachement au passé, un amour des objets anciens, toujours une fixation sur la préadolescence lorsque nos inclinations sexuelles ne sont pas encore cristallisées et toujours quelque événement
traumatisant qui provoquait la peur de la femme, d'où la haine à son égard.»Anaïs Nin, Journal 1944-1947, éditions Le Livre
de Poche, 1978, ISBN : 225301611X, pages 208 à 210.
« Des gens sont attaqués parce qu'ils prennent des positions qui ne sont pas en faveur des
comportements sexuels entre personnes de même sexe. Quand ils expriment leurs convictions morales et leur idées de la nature humaine, qui peuvent être aussi des expressions de leur foi
religieuse, on les stigmatise, et plus encore: on les vilipende, on les poursuit en justice. » L’archevêque Silvano Tomasi, représentant du Vatican aux Nations-Unies, 22 mars 2011, lors d’un
vote de l’ONU contre l’homophobie.
« Je suis un footballeur. Et gay. Quand je joue en tant que footballeur, je ne crois pas qu'il soit
important de savoir si j'aime les filles ou les garçons. (…) Je ne jouerai peut-être pas en Ligue 1, mais je veux montrer qu’on peut être footballeur et homosexuel. Il y aura toujours des gens
qui ne supportent pas les homos, comme il y a des gens qui ne supportent pas les immigrés. Je peux intéresser un club, et puis l’entraîneur change d’avis en découvrant que je suis gay, mais c’est
son problème, pas le mien. (…) J’espère que d’autres auront le courage de faire leur coming-out maintenant qu’il a pris cette décision courageuse. (…) Je sais que tout sera différent après cette
interview, poursuit Anton. Maintenant tout le monde est au courant: tous les entraineurs, tous mes adversaires, mes coéquipiers. Ça va être passionnant. » Anton Hysén, 20 ans, interview au magazine de football Offside,15 mars 2011.
« Je sais que je suis gay depuis un moment. Probablement depuis que mes 17 ou 18 ans. J'ai eu cinq
petites amies. C'était plutôt sérieux avec la dernière et quand je lui ai dit que j'étais gay, elle était plutôt contrariée... Quand vous en venez à penser larguer un top model, vous savez que
vous êtes gay. Elle était belle, une des plus belles femmes que j'aie jamais vues, mais évidemment, il y avait un problème. (…) J'ai du mal avec ça [avoir un petit ami]. Je sais que je
suis gay, mais je suis difficile. Je ne suis pas branché pas tous ces trucs stéréotypés de la gay pride. (…) J'ai eu pas mal de propositions de garçons. J'ai dû fermer ma page Facebook à cause de
toutes les offres venant du Canada, du Brésil des Etats-Unis, d'Australie ou de Roumanie. (…) Je n'ai reçu qu'une seule lettre d'un fan disant qu'il ne viendrait plus voir l'équipe. Il disait que
j'étais dégoûtant, ce genre de choses. Je me suis dit "Nous aurons un fan de moins, la belle affaire!". (…) Tout le monde me demande si je connais d'autres footballeurs gays, mais non. C'est
triste que personne n'ait le courage de sortir du placard. Mais je respecte le fait que nous ayons chacun à faire face à des situations différentes. » Anton Hysén, interview au Sun,
21 mars 2011.
« Le Coran n’interdit pas l’homosexualité. (…) C’est une forte
identité que d’être musulman. Il en va de même pour le fait d’être homo. Ces identités sont les miennes et j’ai pu les réconcilier. (…) Je ne pouvais pas comprendre qu’un Dieu aimant et indulgent
puisse me juger, pour quelque chose que je n’ai pas choisi. (…) Nulle part dans le Coran on ne peut lire que l’homosexualité est interdite. (…) Comme dans la sourate 24 verset 31. Il est écrit
que les femmes doivent se couvrir davantage pour les hommes. Mais pas pour les hommes qui ne se sentent pas attirés par elles. Il doit s’agir des homosexuels. (…) Les imams me voient comme une
menace pour leur conception de l’Islam. Mais je ne suis pas leur ennemi. Je les invite seulement à considérer cette autre vision des choses. Mon interprétation donne aux musulmans la chance de
pratiquer leur religion tout en acceptant leurs sentiments. » Muhsin Hendricks, un homme Sud-Africain de 43 ans, est imam et homosexuel. Son associationThe Inner Circleaide les musulmans en difficulté avec leur propre sexualité. Le message: « Vous avez le droit d’être
homo ! » Depuis Hendricks a perdu son statut officiel d’imam. Lire l’article
complet.
« Tant quenousgouvernerons le pays,le mariage homosexuelne sera
jamaissur unpied d'égalité avecles famillestraditionnelles. (…) Tantquenous sommesencharge des
affaires,il n'y aurajamais depossibilitépour
lescélibataireshomosexuels, ni pour les
coupleshomosexuelsd'adopter. » SilvioBerlusconi, premier ministre italien, lors d'uneconférenceavec des chrétiensréformistes, 28 février 2011.
« J'avais une question malicieuse, mais je la poserai plus tard. C'était de savoir où commençait et
où s'arrêtait l'homophobie. Mais enfin, bon, ça c'est un autre sujet.(…) Certes, c'est extrêmement réjouissant de savoir que l'on promeut en effet des formes nouvelles de sexualité dans l'école.
Et qu'on combat en même temps la pédophilie. Il y a quand même un moment où il faut savoir sur quelles valeurs on s'arrête, mais enfin… (…) [À propos du suicide des jeunes homos] Je ne
suis pas certain que la gay pride ne concoure à faciliter les choses. » Gérard Longuet, nouveau ministre UMP de la Défense, audition parlementaire (voir la vidéo), 3 juillet 2008.
« Je supporte pas qu’un pédé soit Maire de Paris. »
Puis face aux réactions indignées des associations LGBT son « excuse » reproduite
comme prononcée ( !!!) :
« Donc là aujourd’hui je
viens répondre,je suis pas homophobe du toutt’as vu, c’est juste, quand je dis cette phrase là dans mon album c’est, heuuuuuuuuu, c’est parce que,
aprèsje suis un artiste, je suis un rappeur, c’est parce que le contexte qui fait que déjà on a un président il est tout petit en taille, tu
vois, donc on est pas respecté, après si c’est la gay pride et tout ça, le maire de Paris, alors on sera encore moins respecté, c’est dans ce sens-là que j’ai dit,j’ai rien contre Bertrand Delanoë,j’ai rien contre toutes ces associations,contre tous les gays, tout ça...(…) Bertrand Delanoë, j’ai rien contre toi
! »
Cortex 91, rappeur, dans son dernier album,Instinct meurtrier, paru en décembre 2010.
« France-Soir.fr :Autre sujet qui fait l'actualité : le PACS, qui a séduit un million de personnes en dix ans. Vous étiez farouchement
opposée à sa mise en place. Quel regard portez-vous aujourd'hui sur le pacte de solidarité ?
Christine Boutin :C'est extraordinaire. Au moment des discussions, tous les députés ont été manipulés puisqu'on nous a présenté le
PACS comme une revendication homosexuelle. J'y étais personnellement opposée car j'y voyais un prélude au mariage homosexuel. Mais les Français nous ont renvoyés à nos chères études : 94 % des
PACS ont été contractés par des couples hétérosexuels.
F.-S.fr. :Vous restez donc, malgré tout, opposée au mariage entre deux personnes du même sexe ?
C. B. :Oui, même si le mariage en tant que tel ne me pose pas de problème. Je m'oppose à l'adoption par des couples homosexuels
car je pense à l'intérêt de l'enfant : un enfant doit avoir un papa et une maman. Bien sûr, il peut y avoir des accidents de la vie... Mais si l'on autorise le mariage homosexuel, rien légalement ne s'opposera à l'adoption par des couples
homosexuels. »
« J’ai été élevé par une génération de guerre. Une génération qui a grandi quand des homosexuels
étaient mis en prison. Être homosexuel était tellement inconcevable que vous n’auriez pas voulu être gay. Je ne savais rien sur rien, je
me suis juste enfermé. (…) Mes parents ont accepté, cela a été, pour eux, un long voyage. Cela a été difficile, il y a eu beaucoup de larmes (…). Notre relation s’est ensuite améliorée, nous
avons beaucoup parlé et discuté et nous sommes beaucoup plus heureux. » Graeme Obree, alias « l’Écossais volant », celui qui avait battu en 1993 le record de l’heure de Francesco
Moser (51,596 km contre 51,151 km), interview pour The Sun, pour plus d’infos lire l’article de nos amis de Yagg.com.
« La loi n'a pas à ériger en norme le comportement homosexuel. » Jean-Marc Nesme,
député UMP, émission "Ça vous regarde" sur La Chaîne Parlementaire, 31/01/2011.
« J’ai toujours vécu ma vie de façon très libre et je n’ai jamais caché mon homosexualité. Il semble
que de nos jours, pour être une personnalité publique ouvertement gay, il faut apparaître à la une des magazines avec le titre “Je suis homosexuel”. Désolé de ne pas l’avoir fait si c’était ce
qu’on attendait de moi. » Jonathan Knight, un membre des New Kids on the Block, qu’une amie a accidentellement outé la semaine dernière... en plein plateau de télévision, janvier
2011.
« Elle[sa compagne]est très épanouie, j'ai rencontré quelqu'un il y a deux ans, pour la première fois j'envisage une
histoire longue, après avoir été coureuse, là j'ai envie de construire quelques chose. Ma compagne actuelle aime bien ce que je fais, elle respecte beaucoup mon travail, mais elle m'aime moi,
pour ce que je suis. Son métier à elle n'a rien à voir, elle m'en parle aussi. Parfois je suis un peu vexée quand même, et je lui dis : 'Tu sais à qui tu parles ?' (…)
On s'en fout avec qui je couche. » Juliette Nourredine, chanteuse,édition février/mars 2011 du magazineSerge.
« L'institution familiale n'est pas faite pour les personnes de même
sexe qui choisissent de vivre ensemble. Les préoccupations saugrenues de cette petite minorité d'activistes homosexuels sont, à l'égard des Français,
insultantes, je trouve (…) N'acceptons plus que ces bobos nous imposent leurs préoccupations ni actuelles ni nécessaires. Elles ne méritent pas notre attention
!
Depuis longtemps, je dis que la présence de Gaylib au sein de l’UMP est une anomalie à laquelle il faudrait mettre un terme. Qu’il y ait des libéraux à l’UMP ne me pose
pas de problème mais le libéralisme ne consiste pas à faire n’importe quoi. La liberté ne doit pas aller contre l’intérêt général et je peux vous assurer que cette minorité qui s’exprime au
travers de ce groupuscule ne correspond pas à l’intérêt général (…)
Dans « Gaylib », il y a « lib » et je
trouve scandaleux qu’un mouvement qui se prétend favorable aux libertés soit si hostile à la liberté d’expression. Gaylib
passe son temps à réclamer l’exclusion de ceux qui ne pensent pas comme ses membres. Je crois pour ma part que la liberté d’expression est un fondement de la liberté. Qu’un groupuscule à ce point intolérant puisse faire partie de l’UMP est révoltant. Ça n’est pas parce qu’ils défendent l’homosexualité que je
demande leur exclusion mais à cause de leurs demandes répétées d’exclure du parti toutes les personnes qui ne pensent pas comme eux. Même si je pense que leurs idées ne
sont pas celles de nos électeurs… » Christian Vanneste, souhaitant que Gaylib, mouvement militant pour les "droits" des homosexuels, quitte
l'UMP, interview pour Nouvelles de France, (droite dure, extrémiste et catho) pour
soutenir Jacques Myard, fin janvier 2011.
« Moi, j'ai deux enfants qui arrivent dans ma vie. Comment je fais pour que leurs deux
papas soient reconnus ? Je vais bientôt être papa, mais je ne peux pas être papa dans mon pays. Je vais être papa en Amérique du Sud. Et c'est bien triste. Parce que j'estime que j'aurais pu
être un bon papa dans ce pays [la France]. Ça veut dire que les homosexuels ne peuvent pas être de bons parents ? On ne peut pas avoir nos enfants tout simplement parce que la loi ne
nous reconnaît pas. Ces gamins-là, je veux qu'ils aient une vraie vie. Mais j'aurai honte de leur parler de la
France. » D'Geyrald, ancien membre du boys
bandG-Squad, va bientôt adopter deux enfants au côté de son compagnon gay dans une vidéo postée sur le net, janvier
2011.
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