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k-d-lang.jpg © D. R.



Kathryn Dawn Lang ‒ chanteuse et actrice canadienne née le 2 novembre 1961 à Consort, Alberta, Canada ‒ a choisi le nom de scène de k.d. lang en hommage au poète E.E Cummings qui avait lui aussi choisi les initiales de ses prénoms pour premier acte de sa vie d'artiste. k.d. lang a grandi dans un environnement à la hauteur du lyrisme de Thoreau et Walt Whitman. Les prairies de l'ouest canadien qu'elle parcourt, adolescente, à la manière d'un road movie. Elle revendique son authenticité dans ses compositions musicales et les premiers bars où elle chante l'Amérique profonde, via ses origines à la fois sioux et islandaise. Une jeunesse à la taille des grands espaces et une voix d'alti, suave et très féminine qui s'affirme en contraste avec son physique très masculin. Sa carrière joue d'ailleurs sur l'ambigüité sexuelle dès le début. En effet, avant même de devenir vraiment célèbre, alors qu'elle n'a remporté que quelques concours country locaux, elle s'affirme publiquement comme lesbienne dans un article de 1982 du magazine d'actualité gay The Advocate, et soutient activement des causes lesbiennes. Elle a aussi soutenu plusieurs autres causes, comprenant la recherche sur le sida et les soins donnés aux séropositifs. Elle obtint en 1985 un Juno Award de l'espoir féminin en chant. Elle reçut le prix en robe de mariée.

En 1986, elle signa un contrat avec une maison de disques américaine à Nashville (Tennessee). Sa carrière reçut un grand coup de pouce quand le légendaire chanteur de rock Roy Orbison la choisit pour enregistrer un duo de son succès Crying (1987). Au lieu d'être submergés par la puissance de la voix à trois octaves d'Orbison, les deux interprètes mêlèrent leur extraordinaire étendue vocale dans une collaboration médusante qui gagna le Grammy Award de la meilleure collaboration chantée de country. En 1988, elle interpréta Turn me Round à la cérémonie de clôture des quinzièmes Jeux olympiques d'hiver à Calgary. La consécration vient en 1989, lorsque k.d. lang gagna le Grammy Award de la meilleure performance vocale féminine de country pour son album de 1989, Absolute Torch and Twang.

En 1993, elle figure en qualité de vedette dans le film situé en Alaska Salmonberries, aux critiques médiocres. Elle écrivit la plupart de la musique de la bande originale du film de Gus van Sant Even Cowgirls Get the Blues. Elle a aussi exécuté une reprise de "Skylark" pour l'adaptation au cinéma par Eastwood, du livre Minuit dans le jardin du bien et du mal.

En 1996, elle est nommée officier de l'Ordre du Canada. La pochette de l'album Drag la montre à nouveau en costume d'homme, tandis que les chansons tournent toute autour du thème de la cigarette. En 2003, elle reçoit son quatrième Grammy Award, cette fois pour le meilleur album traditionnel pour sa collaboration avec Tony Bennett, A Wonderful World. Hymns of the 49th Parallel, son album de reprises de classiques canadiens (Leonard Cohen, Joni Mitchell, Neil Young...), rencontre toujours autant de louanges et en 2006, on la retrouve dans une petite scène du film Le Dahlia Noir de Brian De Palma, dans lequel elle chante dans un bar lesbien. k.d. lang ne se limite pas à la défense de la cause lesbienne, elle affiche aussi ses convictions politiques, favorables notamment à l'independance du Tibet, convertie au bouddhisme, elle est également végétarienne. Celle que l'on a surnommé la « rose d'Alberta » ne manque décidemment pas d'épines. Une voix à découvrir.

 

Un grand merci à Laura Fontaine

Pour en savoir plus :

Son site : http://www.kdlang.com/home.php

Un autre site : http://www.wbr.com/kdlang/


© D. R.



J’ignore ce que le terme « Poésie » signifie, et je m’en soucie comme d’une guigne. Mais il se trouve que je trouve (excusez la répétition) dans cette chanson, une parfaite et rare illustration de ce qu'il est censé exprimer, aux dires des experts... Charles Trenet, pédé jusqu’à la pointe du petit orteil (j’espère ne pas effaroucher les plus « poétiques » d’entre vous, en annonçant abruptement ce fait…) signa, avec La Folle Complainte, l’une des plus poignantes évocations de ce cauchemar qu’est l’enfance, pour les enfants « pas comme les autres ». Elle fut classée sous l’étiquette « surréaliste » par les hétéros. Pour le commun des gays, elle demeure d’un naturalisme confondant !... Et d’une transparence exemplaire…

Le dernier couplet, succulent raccourci de nos doléances, me laissera à jamais pantoise…

 

POUR EN SAVOIR PLUS : Franchement, vous en avez besoin ?...


© D. R.




Idole des fameuses « ménagères de plus de cinquante ans » (et de la Annie Wilkes du Misery de Stephen King), Liberace fut l’un des entertainers américains les plus follingues et Camp du siècle dernier. Pianiste de formation classique, il perçut sa vocation de showman lorsque le public d’un concert lui demanda d’exécuter quelques variations swingantes et endiablées de pièces célèbres de grands compositeurs. L’exercice fut accueilli avec un enthousiasme délirant, et devint sa marque de fabrique. Sous ses doigts diligents, le Concerto pour Piano n°1 de Tchaïkovski, ramené à deux minutes trente, était sans doute fort éloigné de la partition originale, mais gagnait un punch incontestable. Liberace est de ces pianistes dont les disques ne seront jamais chroniqués dans « Classica », mais dont le succès et la popularité avaient de quoi faire pâlir d’envie un Glenn Gould ou un Karajan. Il se disait indifférent aux attaques des critiques, mais précisait avec humour que son frère George – qui l’accompagnait au violon et gérait ses finances – en était très affecté, et « pleurait sans discontinuer sur le chemin de la banque. »

Au fil des ans, son extravagance vestimentaire et la flamboyance de ses performances scéniques l’apparentèrent davantage à Zaza Napoli qu’à Claudio Arrau, ce qui ne l’empêcha pas de nier son homosexualité sa vie durant. Il gagna un procès retentissant contre une gazette à scandale qui avait plus que suggéré ses inclinations, mais faillit perdre celui que lui intenta à un ancien amant trop prompt à faire état de leur liaison. Le Sida l’emporta en 1987, à l’âge de 67 ans.

Fut-il aussi grand virtuose que grande folle ? Pour les puristes culs pincés et autres constipés de la trompe d’Eustache, certainement pas. Pour la légion de ses fans et pour le public gay, qui en fit une icône, Liberace fut et demeure l’un des performers les plus euphorisants du XXème siècle.

Pour en savoir plus :

Son site officiel : http://www.liberace.com/

Le Liberace Museum : http://www.liberace.org/


© D. R.




Charlotte Julian est née à Coudougnan (Pyrénées Orientales) le 31 février 1945, et passa 935 concours de chant avant d’être engagée comme tuba dans le Grand Orchestre National de Région de Jouy-en-Gonades, avec lequel elle anima pendant 3 ans 1095 bals populaires, dont le dernier lui valut d’être remarquée par Mireille-du-Petit-Conservatoire, qui l’invita derechef à son émission de télévision, ce qui lui amena un contrat au « Lièvre Bancal » où elle chanta jusqu’à la sortie de son premier album, « Beur de Provence », dont le succès déboucha sur une tournée en première partie de Thierry le Juron, Georgette Lapaire et Yves Lapoule, qui lui conseillèrent de s’inscrire au « Top Club » de Guy Dèche, où un réalisateur la re-remarqua et lui offrit un rôle dans une série télévisée qui fut le prélude à une brillante carrière dont la poursuite se perpétue durablement à l’heure actuelle, principalement au théâtre de Fouillicourt-sur-Pleuve (Creuse).

 

(Vous l’aurez compris, je n’aime pas trop David Bowie…)

Pour en savoir plus :

Site Officiel de Charlotte Julian : http://www.charlottejulian.fr/



© D. R.





Sa mythique incarnation d’un gentil travesti de la Transylvanie Transsexuelle valut à Tim Curry d’être considéré comme le plus gay des acteurs straights. Elle suscita en sus l’insistante assertion (si, si) qu’il était hétéro comme un phoque macédonien. Plusieurs tentatives de outing n’ont pas eu plus d’écho qu’un pet de mouche dans une viole de gambe, car, de son propre aveu, le flamboyant interprète de Frank N. Furter est avant tout célibataire. Il n’empêche que l’incurable Curry prend un malin panard à enfiler les rôles « orientés ». Du Diable bodybuildé de Legend (Ridley Scott, 1985) au clown dévoreur de garçonnets de Ça (Tommy Lee Wallace, 1990), en passant par le prof d’élocution efféminé de Oscar (John Landis, 1991), et la famille de tarés de Tales from the crypt (il joue le père, la mère, et la fille, dans l’inénarrable épisode « Mort d’un pigeon voyageur », 1993), il ne rate jamais une occase de queerifier chacun de ses personnages. En tant que chanteur, il enregistra trois albums, Read my lips (1978), Fearless (1979), et Simplicity (1981), qui ne dénoteraient pas dans cette rubrique, et sont aujourd’hui introuvables.


Pour en savoir plus :

Site non officiel de Tim CURRY

Site dédié au Rocky Horror Picture Show


http://www.delawareonline.com/blogs/uploaded_images/boy_george_narrowweb__300x415,0-730444.jpg
© D. R.





Le dépit amoureux et le fiel qu’il distille peuvent être une prodigieuse source d’inspiration. Pour preuve : Unfinished business, l’une des plus sensibles et cinglantes chansons d’amour gay jamais composées. Dans cette ballade au romantisme acerbe, Boy George règle ses comptes avec son ex amant, Kirk Brandon, leader du groupe punk / new wave Theatre of Hate. « Affaire inachevée » que leur idylle, entamée à la fin des années 70, perturbée par la répugnance de Brandon à reconnaître son homosexualité, et interrompue par la liaison de ce dernier avec « quelque Danoise » qu’il finit par épouser. Toujours épris, et passablement mécontent, le Boy outa sans vergogne la lâcheuse dans son autobiographie Prends-le comme un homme (Michel Lafon – 1995), et enfonça le clou avec cette chanson, incluse dans l’album « Cheapness and Beauty » (1995) Brandon traîna derechef l’auteur-compositeur devant les tribunaux anglais, et perdit son procès en diffamation. À cette occasion la déclaration de sa femme Christina mérite d’être gravée dans le marbre : « Le pire cauchemar de toute femme est d’entendre dire que son partenaire est gay. » Le Boy, quand à lui, put continuer de moduler en toute quiétude la suave litanie de son ressentiment : « You know exactly what I mean… You’re more than a bit of a queen… »

C’est chic, c’est vache, c’est George.


Pour en savoir plus :

Le site officiel de Boy George

Le site de B-Rude, gamme de vêtements créée par le Boy


© D. R.




Leader du groupe punk/pop « Buzzcocks » depuis sa fondation en 1976, Pete Shelley lança sa carrière solo avec cet « Homosapien », qui fut aussitôt boycotté par la BBC pour ses « références explicites à l’homosexualité ». Conséquence : le titre devint un classique instantané des boîtes gays.

Avis de l’intéressé : « Que la BBC ait jugé que cette chanson est gay est formidable, fantastique. Je suis un être sexué, je ne cherche pas à me définir comme homo, hétéro, ou bi, cela dépend de la personne, de la situation, et de ce qui se produit. D’une certaine façon, cette chanson peut être interprétée comme homosexuelle, mais elle parle essentiellement d’être un humain, et de dépasser ses instincts bestiaux pour tomber amoureux de quelqu’un qui est homosapien, plutôt que d’un chien ou autre chose. »

À la lumière de cette chanson, les fans straight des « Buzzcocks » s’avisèrent avec horreur que les lyrics de leur groupe favori n’étaient pas non plus dépourvus de sous-entendus (faut dire qu’avec un nom pareil…) Que voulez-vous, ils sont partout !...


Pour en savoir plus :


Site officiel des « Buzzcocks »

MySpace de Pete Shelley

Interview de Pete Shelley

© D. R.




Dick est incroyable, décalé, cinglé, gay, militant... depuis des années... Je suis nul en terme de goûts musicaux mais je voyage avec de nombreux albums de lui sur mon PC portable. Il est grand ! Il est gay ! Il est solitaire ! Il s'affiche ! Et cette chanson "Bébé éléphant", c'est l'histoire des gays, mais aussi (comme mon chéri) des gays hors de notre sphère occidentale, unioneuropèenne (des 27) et autre... Moi même, je suis un bébé éléphant !!! Écoutez bien les paroles !

Pour en savoir plus :

La page Wikipédia de Dick Annegarn
Le site officiel de Dick Annegarn
© D. R.



Pour s’être fait prendre la main dans le pacson d’un flicard déguisé en secrète (« Et mon cul, c’est du poulet ? », lui demanda l’auteur du gay-t-apens), Georgie écopa d’une amende assez peu honorable, et d’un outing forcé. Sa vengeance fut terrible (musicalement et chorégraphiquement), dans cette vidéo cultissime où les gradés de la matraque en prennent sévèrement pour leur matricule.

Pour en savoir plus :
La page Wikipédia de George Michael
Le site officiel de George Michael
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Reprise du "Jacky" de Brel, dans laquelle Marc Almond rêve d'être « beau, et con comme un cul ».
Quiz Queer :
En quoi Almond souhaite-t-il être réincarné ?
1) Un Filip Nikolic et une banane à hélice
2) Deux Nicolas Cage et un slip kangourou
3) Trois Zanzi(s) et une Céline Fion
4) Quatre Stéphane Bern
et 125 grammes de chapelure

Pour en savoir plus :
La page Wikipédia de Marc Almond
Le site officiel de Marc Almond
La page MySpace de Marc Almond

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