Préface de Zanzi à ses lecteurs et surtout à ses lectrices : je me suis longtemps interrogé sur l’opportunité d’écrire ce billet après que, à 9h08 samedi matin, la désormais inévitable
Cathy soit venue me péter son talent à la figure en commentant mon post précédent. Comme diraient les élèves : « ça me met une pression
énooooooooooormeeeuuuuu ». Reconnaissant mes limites et faute de pouvoir faire aussi bien qu’elle, j’ai décidé d’être aussi nul que d’hab’ et de faire du Zanzi (de toute façon, pour ce
qu’on me paye !).
Ma boule de cristal est cassée. Je lui ai foutu un gros coup de Zizou dans sa face quand j’ai vu que Fafa était éliminée. Alors ça c’est
malin. Même que c’est pas Bénin. Désormais je lirai mes prédictions selon la forme de mon crachat glaireux du matin sur le rebord de mon lavabo dans le marc de mon café noir. Et pour
cela, merci Eloïsha !
Eloïsha, « effectivement elle est mignonne mais ça ne
suffit pas » (Matthieu Gonnet). Durant sa prestation, elle s’est donc servie d’une gamine tout droit sortie de la Cour royale de Saba pour émouvoir le public et ses camarades.
Lesquel(le)s camarades ont peut-être fini par se ranger à l’avis de Matthieu, promu grand penseur de la semaine, qui à propos de Fafa a lâché lors des évaluations un mortel
« tout est d’une mollesse ». Sur ce coup-là, Fafa aurait été bien inspirée de montrer un peu de fermeté et de nous faire un coup à la Janet Jackson en exhibant comme par
mégarde un téton bien pointu. Cette émission est la dernière du paysage audiovisuel qui passe en direct, autant en profiter pour se payer d’audace !
PUBLICITÉ : en parlant de direct, avez-vous remarqué les
publicités réalisées en direct live pendant le Prime ? C’était une grande première télévisuelle. Si vous avez raté ça, bah tant pis pour vous…
Saluons ici l’activisme et le professionnalisme de Faustine qui n’a pas manqué une seule occasion d’inciter les ados accros
(qui « fantasment sur les petites cruches sans talent » cf. note de Daniel) à voter pour elle. Il faut dire qu’avec le chiffre 2 comme porte-bonheur, elle pouvait d’ores et déjà
montrer deux doigts en forme de V de la victoire.
Cathy ayant déjà tout dit ou presque sur le déroulement de la soirée, sur les notes attribuées, et tout le tutti et aussi le quanti, je vais
donc me décerner un satisfecit de voir Mon Chouchou À Moi, le sublime LUDOVIC, arriver en tête du Top 5. Et même s’il n’a pas eu la meilleure note hier soir,
c’est ma bombe atomique.
Cathy (toujours elle) ne m’ayant vraiment plus laissé grand-chose à écrire, je vais donc platement citer les meilleures pensées de Matthieu
Gonnet, le pianiste qui ressemble à un personnage trouble des bédés d’Astérix. Ah ben zut ! j’ai déjà fait mention de ses appréciations sur Eloïsha et Fafa, il ne m’en reste plus que deux.
Vous verrez, ce n’est pas si méchant que ça en a l’air (et la chanson) :
Sur Céline : « Elle n’a pas beaucoup de voix, mais le peu qu’elle a elle l’a (Ella elle l’a ?)
utilisé ». Ah bon ? Je suis ravi d’apprendre qu’on peut entrer à la Star Ac’ en n’ayant pas beaucoup de voix. Ça en dit long sur le sérieux des castings…
Sur Cyril : « Cyril n’a pas une voix de femme, il a une voix d’homme, aiguë. Il a une voix de sopraniste
extrêmement maîtrisée. » Ouach ! Là ça va vraiment chercher loin dans les aiguës, c’est grave Octave ? C’était Matthieu Gonnet, alias la groupie du sopraniste.
Mais la phrase de la semaine, nous la devons quand même à la merveilleuse Nolwenn Leroy. La Leroy, c’est
une reine. Interrogée par ce prince de l’humour qu’est Nikos, et priée de dire ce qu’elle pensait de Nicolas, son faire-valoir flippé auprès de qui elle a chanté (presque toute
seule) « Je te promets », la gagnante de Star Ac’ 2, après quelques secondes d’hésitation pendant lesquelles son cerveau débridé a dû réfléchir à 300 à l’heure, a rendu ce jugement
magnifique : « J’ai rarement croisé un regard comme celui de Nicolas ». Et c’est vrai qu’un tel regard de veau, ça ne se voit que dans les fermes les plus
reculées de la France profonde où Nolwenn doit rarement mettre les pieds. En tout cas, bravo Nolwenn, vous ne pouviez exprimer de façon plus subtile et élégante que vous n’aviez rien à dire sur
la voix de Nicolas qui ne puisse lui porter préjudice. Le plus incompréhensible, c’est qu’avec une aussi piètre prestation, le déménageur du château récolte une moyenne de 13,6. Mais bon, je ne
m’étonne plus de rien depuis que je sais que l’école de Dammarie-les-lys accueille des élèves qui n’ont pas beaucoup de voix…
TO BE CONTINUED… I DON’T KNOW WHEN ! (ask Cathy for the next résumé…)
Pour lire le précédent épisode de Zanzi and
the City, cliquez ici.
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