Samedi et dimanche, la seconde édition des Festidays Gay s'est déroulée dans une ambiance conviviale et une subtile alchimie où se côtoles échanges animés par Claude Hannoy à partir des témoignages de Rémi Lange, de l'enseignant écrivain Olivier Lebleu, du président d'Entre Nous Gaétan Cossoul et du représentant de Contact, association de parents de gays et lesbiennes, trois mots ont été mis en exergue : deuil, respect et amour.
Deuil, au vrai sens du terme, de l'hétérosexualité de leur enfant que doivent faire les parents, respect de soi-même et de ses proches pour qui fait son coming out, amour des parents pour leur enfant tel qu'il est dans sa vérité et non pour ce qu'on avait rêvé d'en faire.


Libérateur. Le plus souvent, le coming out est un acte libérateur mais parfois, il peut être le facteur déclenchant de ruptures familiales irrémédiables. Il semble qu'il soit plus facile pour les femmes, dans la mesure où pour les parents, l'homosexualité féminine n'est pas incompatible avec la maternité. Mais même après un coming out bien assimilé par les parents, des réticences peuvent subsister longtemps à l'égard du compagnon de vie. Sur tout cela, le temps a manqué pour traiter toutes les questions, mais il y a un temps pour tout : après la réflexion et la gravité, était venu le temps de la fête pour les Festidays Gay 2 007