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Fiche technique :
Avec Colin Farrell, Angelina Jolie, Val Kilmer, Jared Leto, Anthony Hopkins, Jonathan Rhys-Meyers, Rosario Dawson, Christopher Plummer et Gary Stretch. Réalisé par Oliver Stone. Scénario de Oliver Stone, Christopher Kyle et Laeta Kalogridis. Directeur de la photographie : Rodrigo Prieto. Musiques de Vangelis.
Durée : 170 mn. Disponible en VO, VOST et VF.

Résumé :
La vie d'Alexandre le Grand, narrée par Ptolémée : de son enfance à sa mort, des cours d'Aristote aux conquêtes qui firent sa légende, de l'intimité aux champs de bataille. Fils du roi Philippe II, il soumit la Grèce révoltée, fonda Alexandrie, défit les Perses, s'empara de Babylone et atteint l'Indus pour établir à 32 ans l'un des plus grands empires ayant jamais existé.
L'avis de ExCalin :
J’ai vu Alexandre (d’Oliver Stone) au Gaumont Italie : les navets sont toujours plus savoureux sur grand écran. Le film avait reçu beaucoup d’échos préalables dans la presse gay, Stone ayant promis de montrer la bisexualité d’Alexandre. Un barrage de déclarations inverses, faisant état d’une suppression quasi complète de toutes les scènes « litigieuses », suite à des pressions de la Warner, m’ont décidé à aller le voir. Non, les costumes antiques n’y sont pour rien.
Alexandre (Colin Farell, à qui la jupe va plutôt bien (zut, trahi !)), est donc un grand conquérant peroxydé ; la chimie de l’antiquité était décidément plus avancée que ce je croyais. Force est de reconnaître que si son coiffeur est très doué, le reste de son entourage l’est beaucoup moins.
On commence par son père Philippe II, roi borgne de Macédoine, joué par Val Kilmer. Celui-ci montre comme toujours un jeu d’acteur remarquable, qui conduit toutefois à l’interrogation suivante : aurait-il pu être encore moins expressif s’il avait été complètement aveugle ?
Vient ensuite Anthony Hopkins qui campe un Ptolémée vieillissant, narrateur a posteriori de l’histoire, et pharaon d’Égypte. Point de salut non plus dans ce rôle ingrat de vieil homme se remémorant ses aventures passées, et les dictant à ses scribes esclaves.
Mais le clou du spectacle est très certainement Angelina Jolie, qui campe la mère dominatrice et manipulatrice d’Alexandre. Le fait que les deux acteurs aient en fait le même âge n’a pas échappé à Stone, qui use des toutes dernières avancées en matière de maquillage pour la vieillir : 1 cm de mascara = 10 ans. Sa crédibilité est bien heureusement renforcée par son accent grec (en VO tout au moins), à base de « r » roulés, qui ferait mourir d’envie un Lord Écossais.
Seule vraie bonne surprise du casting, Jared Leto, qui incarne avec beaucoup de justesse Héphaistion, l’amant et compagnon d’Alexandre. Leur relation, si elle n’est pas montrée à travers de scènes sexuellement explicites est tout de même parfaitement claire. Plus que bisexuel, Alexandre apparaît avant tout comme homosexuel (en dépit d’un mariage clairement présenté comme étant de convenance). On retiendra l’amusante formule « Alexander was only defeated once, and that was by Hephaistion’s thighs. »
Toute cette amusante galerie de personnage est complétée par une pléthore (une bonne douzaine) de personnages tertiaires, amis d’enfance d’Alexandre ou généraux de son père. Ceux-ci commencent par l’aider avant de s’opposer à lui, et finissent souvent par en mourir. Ce schéma, répétitif à l’extrême, est compliqué par l’abondance de ces personnages qu’on ne peut s’empêcher de mélanger.
Au centre de tout ce petit monde, Alexandre cherche à venger son père de Darius (roi des Perses, responsable présumé de la mort de ce dernier). Cela le conduira tout d’abord à Babylone, puis de fil en aiguille au coeur de l’Orient. Contre l’avis de ses généraux, il décide de pousser ses conquêtes « libératrices » là où personne n’est encore jamais allé. Alternent alors dans le film des scènes de batailles, impressionnantes mais brouillonnes (Alexandre triomphant d’une armée Perse dix fois supérieure à la sienne en nombre en plein coeur d’un désert, cela laisse surtout un souvenir de nuage de sable…), et de longues scènes d’introspection et de doutes (faut-il rentrer ou continuer ?).
Un film à voir pour se faire une idée, mais probablement pour être déçu.

Pour plus d’informations :
Bande annonce
Site officiel du film

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