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Fiche technique :
Avec Jean-Claude Adelin, Claude Brasseur, Jacques Bonnaffé, Marianne Denicourt, Thierry Lhermitte, Didier Bezace, Daniele Lebrun, Jean-Pierre Cassel, François Berléand, Laurent Malet et Maurice Barrier. Réalisé par Marcel Bluwal. Scénario de Jean-Claude Carrière. Compositeur : Antoine Duhamel. Directeur de la photographie : Philippe Pavans de Ceccaty.
Durée : 120 mn. Disponible en VF.

L'avis de Gabriel de Monteynard :
Le cinéma ne manque pas de références à la déportation des juifs. Mais combien de films se sont intéressé à celle des homosexuels ? Chaque époque à ses préjugés et reconnaissons que cet aspect de l'histoire a été longtemps éludé. Il y a les « vrais » martyrs, et les autres, pas très politiquement corrects, que l'on laisse de côté. À ma connaissance, seul Bent, tiré d'une pièce de théâtre datant de 1979, aborde le problème de front (je vous laisse le soin de compléter la liste...). Ce film n'a jamais trouvé de distributeur français (il n'a été diffusé en France que dans des festivals). Voilà un pan de l'histoire qui semble déchaîner les passions ! Décidément, nous sommes toujours très seuls dans notre combat pour une forme de reconnaissance.
Paris, 1942. La France occupée aspire à oublier et se divertir. Les théâtres et les cabarets font le plein, le cinéma ne s'est jamais mieux porté... Mais la Révolution nationale exige plus que des distractions et a besoin de héros rassembleurs pour stimuler les consciences amollies. Le colonel Valogne demande au producteur Couperin de financer un film sur Mermoz dont les exploits font vibrer les écoliers de France. Le tournage démarre dans l'incertitude et l'improvisation. Au moment où l'équipe se soude, Lambert, l'interprète principal est arrêté par la police allemande...
La subtilité du film est de ne dévoiler son vrai thème que tardivement, après que l'on se soit attaché au personnage qui attirera sur lui les foudres nazis. Déporté pour son homosexualité, il ne correspond à aucune image caricaturale du genre. Il en est même l'opposé : viril, sûr de lui, costaud, aimant la compagnie des femmes. Au point que la surprise est totale. Pour vous qui lisez ces lignes sur un site gay, il est difficile de garder le suspens entier...
Ces gens qui ont léché les bottes des allemands, prêts à tous les compromis pour garder des prérogatives de seigneurs (celles du milieu du cinéma, en l'occurrence), sont incarnés par des personnages grotesques à force de compromission. Mais ils gardent une humanité, malgré tout. Il faut finir ce ridicule film de commande sur Mermoz coûte que coûte. Et de fait, Le plus beau pays du monde ne manque pas d'humour en faisant le « making of » de cette pochade de collabo. La compromission n'a plus de limites et le producteur devient une vraie marionnette aux mains de la France de Vichy. Devant leurs exigences toujours plus strictes, il plie sans cesse, au point où, par exemple, les proches de Mermoz ne doivent plus être cités car leur passé n'est pas (soi-disant) sans tâche. Saint-Exupéry sera surnommé "Le Poète" !
Les protagonistes imaginent toutes les hypothèses possibles pour expliquer l'arrestation. Était-il communiste, juif (pourtant on est sûr qu'il ne l'est pas), résistant ? Personne ne pense à l'homosexualité. C'est l'hypothèse impensable. Elle ne vient tout simplement pas à l'esprit. Elle est naturellement occultée. Rien n'a tellement changé finalement.
Le film ne « démarre » vraiment qu'à partir de cette arrestation. Même si tout ce qui précède permet de mieux comprendre le personnage central et de mieux préparer l'effet de surprise, cette partie manque quelque peu d'une certaine vigueur dramatique. Mais la gravité du sujet emporte tout, et c'est bouleversé que nous sortons de la salle. Car la fin est proprement surréaliste, cruelle, émouvante, et pourtant bien réelle ! (surprise...)
Voilà un film qui, malgré une belle brochette d'acteurs prestigieux (Claude Brasseur, Marianne Denicourt et Jacques Bonnaffé, tout trois prodigieux), donc, peut-on supposer, malgré certains moyens, a sérieusement manqué de promotion. En avez-vous seulement entendu parlé ? Alors, de grâce, passez le mot !

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