Et voili-voilou, je taille une reprends la plume après quelques jours de silence (Hééé hoooo, y a quelqu’un ?). Bin ouais, il
faut dire que j’ai passé plusieurs jours avec mon petit frère chéri et que, franchement, nos pérégrinations et autres galéjades n’ont que peu de rapport avec la thématique de ce blog, si vous
voyez ce que je veux dire par là (et par là, j’arrive à dire beaucoup de choses). En plus, j'ai passé un merveilleux week-end en amoureux avec mon chéri d'à moi que j'aime pour fêter mon
anniversaire (c'est le 12 août, alors pour les messages, cadeaux, espèces sonnantes et trébuchantes et autres chèques, contactez-moi par l'email du blog. Et n'oubliez pas ou sinon ma
vengeance sera terriiiiibleuh.) Donc je me suis mis en grève : pas de chronique, pas de nouveaux papiers de Bernard (qui sous le coup de la fureur s’est transformé en un Hulk rose du
plus joli effet) et pas de Zanzi trente fois par jour au téléphone (Où es-tu mon Zanzichou ?). Bref, le régime sec (mais j’ai pas maigri d’un poil).
Et puis, j’ai réfléchi. Si, si, c’est vrai ! Et oui, messieurs et messieurs, il m’arrive de réfléchir. Le mot fait peur, je le sais
bien, surtout dans notre nouvelle France de la droite décomplexée et peopolisée. Pour l’UMP, ce verbe est très politiquement incorrect ! Qu’un électeur sarkozyste puisse réfléchir passe
encore (mais avec du mal), mais qu’un pédé gauchiste le fasse alors ça non, qu’est-ce qu’on va dire au Vatican ?
Donc, vous écrivais-je, j’ai réfléchi. Puis j’ai entamé un long débat avec moi-même pour en arriver à la décision à l’unanimité de moi-même
moins une voix qu’une chronique de sept jours, c’est trop long et quelques fois peu intéressant. Enfin, je me comprends, tout ce que je fais est capital et fascinant néanmoins dois-je, sous
prétexte d’être votre phare éblouissant, vous faire partager des bribes de mon existence aussi bouleversantes que :
Lundi : Je suis sorti de chez moi et j’ai dit, je cite : « Tiens, il va
pleuvoir. »
Mardi : Mon chéri, en me regardant avec dévotion et adulation, me susurre
amoureusement : « Tiens, passe-moi le pain. » Un « s’il te plaît » aurait presque été de trop, à la limite de l’orgasme volé.
Mercredi : Je ne retrouve pas mon godemiché douze vitesses et les 125 grammes de
chapelure que j’avais préparé pour me détendre.
Jeudi : Bernard est un critique de cinéma remarquable et un puits de science
extracagifrigilistique. Meuh nan, je déconne !
Vendredi : Après avoir regardé Les Feux de l’amour, je demande à Zanzi :
« À quoi tu penses, mon Zanzichou ? », et lui de me répondre : « À la même chose que toi, mon Casimir. » Aussitôt j’éructe : « Alors remue un peu ton
gros cul et ramène-moi mon putain de café ! » J’adore le dialogue. C’est émoustiflant, non ?
Samedi : Déjà ? Je croyais qu’on était vendredi. Vivement dimanche !
Dimanche : « Manche ! »
Étonnant, non ? Aussi dans mon infinie sagesse et ma grande bonté, j’ai décidé de changer le titre de ma chronique et de ne vous
narrer que les veilles où quelque chose d’important ou de futile vaudrait bien la peine d’être rapporté le lendemain. C’est fun comme concept, n’est-il pas ? C'est moi que j'ai eu l'idée
tout seul comme un gland. Je résume pour ceux du fond : j’écrirai un billet quand JE veux et le posterai si JE veux. Et je ne raconterai le lendemain de la veille ce qui ne s’est passé
qu'hier tout en ne le postant que demain. Tout le monde suit ? Bernard, faut te le dire en langage SMS ou quoi ? Oups, passez les sels à Zanzi !
Et voilà, emballez c’est pesé !
Alors à la brochette de foie et ravi d’avoir fait votre plein d’essence…
Daniel C. Hall
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