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Aujourd’hui, j’ai juste envie de rendre hommage à des stars qui ont marqué le XXe siècle et qui ont disparu dans des
circonstances tragiques, au cours du dernier été de leur vie. Mon propos n’est pas d’écrire des biographies de quelques lignes, mais seulement de me souvenir et de vous proposer des
illustrations.
Marilyn Monroe : nuit du 4 au 5 août 1962
Dans la nuit du 4 au 5 août 1962, à seulement 36 ans, Norma Jeane Baker Dougherty Di Maggio Miller, alias Marilyn Monroe, s’éteint dans sa
maison de Brentwood, Los Angeles. On conclue au suicide. Plus tard, surgit la thèse d’un assassinat organisé par la CIA. Marilyn, maîtresse de John F. Kennedy, aurait eu accès à des secrets
d’état et comme elle avait des sympathies avec les communistes, il fallait l’éliminer. Si c’est le cas, son sang est retombé sur les têtes de JFK et de Bobby Kennedy. Quoi qu’il en soit,
l’icône d’Hollywood la plus reproduite, la déesse de l’écran qui faisait rêver des millions de personnes, est morte officiellement d’une surdose médicament(u)euse. Il n’en demeure pas moins
que sa gouvernante, Eunice Murray, et son psy, le docteur Greenson, ont joué un rôle trouble dans son décès.
Mon Dieu, qu’elle était belle…
Et c’est avec cette transition…
… que j’en viens à l’été meurtrier suivant.
Elvis Aaron Presley : 16 août 1977 (trente ans déjà !)
Il était, selon John Lennon, la plus grande voix de l’Amérique. Il était le « roi du rock’n’roll ». À la fin de sa vie, il pesait
140 kilos. Ce matin du 16 août 1977 (le meilleur été de mon enfance), il est découvert inanimé dans la salle de bains de sa maison de Graceland. Là aussi, il fut question d’overdose de
médicaments. L’addiction au Valium, Demerol, Nembutal et Dilaudil aurait provoqué dans son corps un fabuleux mélange : la synthèse de l’héroïne pure. Wikipédia nous apprend qu’il est mort d’une crise d’arythmie. Ou plus simplement d’un arrêt du cœur, Docteur Carter. Mais les légendes ne
meurent jamais, surtout lorsqu’elles connaissent une fin à la fois tragique et pathétique. Selon d’irréductibles adversaires de la mort d’Elvis, celui-ci vivrait retiré du monde dans une
ferme en Alabama [Ou qu’il combattrait des momies comme dans Bubba Ho-Tep, un sublime film réalisé d’après le scénario d’un de mes amis très
chers, Joe Lansdale – j’en parlais dans une de mes chroniques d’à moi !!!! (Note de Daniel C. Hall)]. Une chose est sûre : trente
ans après, la carrière d’Elvis se porte toujours à merveille, merci pour Priscilla et Lisa Marie.
Comme nous sommes quand même sur un site gay, plutôt que de vous montrer un Elvis bouffi, je vous propose un Elvis jeune et nu sous la
douche…
Grace Patricia Kelly, Princesse de Monaco : 14 septembre 1982 (25 ans déjà !)
Le 13 septembre au matin, Grace et Stéphanie ont quitté le domaine de Roc-Agel où la famille princière de Monaco avait l’habitude de passer
le week-end. Quelques minutes plus tard, en contrebas, la Range Rover s’est mise à zigzaguer sur la route de La Turbie, puis a basculé dans le vide. La princesse Grace de Monaco est décédée
le 14 septembre 1982 à l’hôpital qui porte son nom, d’une hémorragie vasculaire cérébrale. Elle était dans sa cinquante-troisième année. Elle a laissé un époux anéanti, une fille cadette
grièvement blessée et marquée à vie par la tragédie, et un fils confronté à un complexe d’Œdipe jamais résolu. Désormais souverain, Albert II est régulièrement photographié au bras d’une
certaine Charlène.
Seule Caroline, sa fille aînée qui pourtant connut elle aussi par la suite son lot de drames, porte haut le flambeau de Grace de Monaco,
l’une des plus belles femmes du 20e siècle :
Et voici Grace Kelly par le bandant Mika :
Diana Frances Spencer, Princesse de Galles : 31 août 1997 (10 ans déjà !)
Je vous l’avais bien dit, le 31 août 2006, que j’allais en reparler. Eh
bien voilà, c’est fait. Je ne vais pas me répéter. En terminant ce billet, je me rends compte que j’ai évoqué deux décès liés à des overdoses présumées, et deux autres à des accidents de la
route. C’est assez singulier. Appelons cela le Destin. Je n’ai pas évoqué Maria Callas, décédée le 16 septembre 1977 (donc, à la fin de l’été), mais je laisse ce soin au cher Julien du blog
I Love Juju (qui s’en charge depuis quelque temps déjà et beaucoup mieux que je ne saurais le faire
moi-même.
Et maintenant, la vidéo hommage à celle que le peuple et les médias appelaient simplement « Lady Di » et qui, contrairement à la
Reine, n’a pas toujours su conserver sa coiffure (heureusement d’ailleurs, car en 1992 sa coupe grosse éponge frisée était vraiment moche, est-ce un hasard si c’est cette année là qu’elle et
Charles se sont séparés ?).
Allez, encore une.
Et en guise de bouquet final, la chanson « England’s rose » interprétée par Queer Mum :
Bon été à toutes et à tous.
Pour lire le précédent épisode de Zanzi and the City, cliquez ici.