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(4.03)


Ingalls-Family.jpg La véritable famille Ingalls



(Aaah le bon vieux générique !)


(De nos jours, ça donne ça !)

(Ou encore ça, et c'est naze !)

(Et même ça, finalement !)

Qui n’a jamais pleuré devant les malheurs qui accablaient la famille Ingalls ? Qui n’a jamais ri grâce à leurs séquences cocasses ? Qui n’a jamais regardé un épisode de La Petite Maison dans la Prairie ? Allons… pas même une fois ? Tsss tss… menteurs ! Soyez fiers comme Zanzi : j’ai adoré cette série familiale sirupeuse au doux parfum d’antan, pétrie de bons sentiments et de petites leçons de morale aussi limpides qu’un sermon du révérend Alden. Et, je le reconnais : j’ai chialé la plupart du temps, car Michael Landon s’y entendait pour remuer les tripes de son public et lui faire verser des larmes de crocodile. Et la musique de David Rose (ex-mari de Judy Garland) n’y était pas pour rien…

carriemarylaura.jpg
Prenez par exemple la saison 5 (1978-1979) qui vient de sortir en DVD (la . sort début décembre). Elle commence par le déménagement de la famille Ingalls à Winoka, dans le Dakota, où enseigne dorénavant leur fille aînée Marie, devenue aveugle des suites d’une scarlatine. Chaque fois que je regarde le double épisode qui clôt la saison 4, « I’ll be waving as you drive away » (« L’Adieu »), j’en ai la gorge serrée. « As long as we’re together » (« Serrons les coudes ») qui débute la saison 5 est du même acabit. On pleure, on rit, et on pleure à nouveau ; c’est un jeu de yo-yo. On pleure devant les adieux déchirants de la famille à sa petite maison, on rit du comique de situation lorsque les campagnards entrent en contact avec la ville, on pleure à nouveau lorsque tout le casting principal (les Ingalls + les familles Garvey et Oleson qui les ont suivit) se rassemble pour célébrer le seizième anniversaire de Mary. On pleure de rire ou d’émotion, mais une famille qui regarde cette série vide une boîte de Kleenex™ le temps d’un épisode.

Charles-et-Caroline-en-1860.jpg
Les
anciens se souviendront qu’elle a débarqué en 1976 sur la première chaîne française, et qu’elle était diffusée le temps des vacances scolaires. Une saison comptait alors en moyenne 26 épisodes. TF1 les diffusait par tranches de 12 ou 13 (ce qui couvrait deux semaines de vacances, généralement à Noël). C’est la raison pour laquelle aux fêtes de fin d’année de 1982, c’est la deuxième tranche de la saison 4 qui fut diffusée, de l’épisode « Here come the Brides » (« Vive la mariée ») à « L’adieu » cité au paragraphe précédent. Les plus jeunes n’ont connu la série que sur M6 qui s’en est emparée dès l’époque de sa création (TF1 ayant largement modifié sa grille de programmes entre le début de l’ère mitterrandienne et la privatisation de la chaîne) et l’a multi-rediffusée depuis lors. Au passage, elle a corrigé le générique français qui, depuis la première diffusion sur TF1, égratignait le nom de l’interprète de Caroline Ingalls. Karen Grassle y était en effet citée comme « Karin » Grassle. Malheureusement, dans le même temps « la petite chaîne qui monte qui monte » a aboli le titrage des épisodes en version originale. C’est dommage, car les titres originaux étaient la plupart du temps plus expressifs que leur version française. Par exemple, « Men will be boys » qui en version française devint banalement « L’épreuve ». Ce titre est totalement dénué d’humour alors que l’épisode en est rempli. Des larmes et du rire, c’était ça La Petite Maison dans la Prairie, comme dans cette scène finale du 76e épisode (saison 4), « The high cost of being right » (en VF « Le bon sens »).


La Petite Maison dans la Prairie fut un succès de la télévision américaine de 1974 à 1983. Un téléfilm pilote fut tourné en 1973, qui raconte le périple de la famille Ingalls dans les plaines du mid-west américain et sa rencontre avec le truculent Isaïah Edwards (Victor French, le meilleur ami de Michael Landon). Le premier épisode de la série télévisée, « A Harvest of Friends », raconte l’installation de la famille à Walnut Grove, et plus précisément au lieu-dit Plum Creek (la petite maison est en effet construite à l’extérieur du village). L’histoire est librement adaptée des souvenirs de Laura Ingalls Wilder (1867-1957) et, à vrai dire, terriblement romancée. Il fallait bien prendre des libertés avec la vérité historique pour la porter au petit écran et en faire un produit rentable. Rétablir la vérité revient à briser quelques mythes et idées reçues, véhiculés depuis plus de trente ans par l’adaptation de Michael Landon.
Ainsi, tout le monde croit que Mary Ingalls, après être devenue aveugle, a brillamment triomphé de l’adversité, apprenant l’écriture braille, enseignant à des enfants aveugles et épousant son mentor, Adam Kendall. Que nenni ! La vraie Mary Ingalls a effectivement perdu la vue, mais elle est restée toute sa vie à la charge de sa famille, en particulier de sa jeune sœur Carrie. Des personnages comme la famille Garvey ou l’orphelin Albert, adopté par les Ingalls, n’ont jamais existé que dans l’imagination fertile de l’ex-Little Joe Cartwright de la série Bonanza. C’est même un soulagement que de l’apprendre, sachant qu’Alice Garvey meurt brûlée vive dans l’incendie de l’école pour enfants aveugles, et qu’Albert succombe dans la dernière saison à une leucémie. En revanche, on sait moins que Laura Ingalls et son époux Almanzo Wilder ont vécu jusqu’à un âge très avancé ! Almanzo est mort le 23 octobre 1949 à l’âge de 92 ans. Laura lui survécut sept ans, et s’éteignit le 10 février 1957, trois jours après son quatre-vingt-dixième anniversaire. Eussent-ils vécu aussi longtemps que Jeanne Calment qu’ils auraient (est-ce la bonne conjugaison ?) pu suivre les exploits tant réels que fictifs de leurs aventures de jeunesse sur le petit écran.

laura-en-1936.jpg

Cette série a été servie par des comédiennes et des comédiens de talent. Melissa Gilbert a grandi dans le rôle de Laura Ingalls. Elle et Melissa Sue Anderson sont devenues des femmes sous l’œil de la caméra. Épouse comblée de l’acteur Bruce Boxleitner (Frank chasseur de fauves, Les deux font la paire), Melissa Gilbert rencontre toujours le succès à la télévision dans des téléfilms où souvent elle n’hésite pas à se mettre en danger. En écrivant ce billet, j’ai appris que Melissa Sue Anderson (Mary) et sa famille sont devenus citoyens Canadiens le 1er juillet 2007 à Montréal ! Youhou ! Je vais pousser le cri du caribourignal !!!  N’oublions pas au passage ces fantastiques acteurs que furent les chiens Jack et Bandit, et saluons également Linwood Boomer (Adam Kendall) qui savait si bien jouer l’aveugle et qui a réussi sa reconversion en tant que créateur de la sitcom déjantée Malcolm in the middle.



Sous la houlette de Michael Landon, La Petite Maison dans la Prairie a dérivé, notamment au cours des deux dernières saisons, vers un mysticisme atterrant. L’obsession religieuse de Michael Landon, à la limite de la névrose, atteint des sommets avec le double épisode qui termina la saison 8 : « He was only twelve ». Dans cet épisode, Charles élève un autel à Dieu pour obtenir la guérison miraculeuse (qu’il obtient !) de son fils adoptif James (Jason Bateman), atteint par une balle perdue lors d’un hold-up. Déjà, au tout début de la série, dans l’épisode en deux parties « The Lord is my Shepherd » (« Le Seigneur est mon berger »), qui traite de la mort en bas âge de Frederick Ingalls, le seul fils de Charles et de Caroline, le ton est donné puisque Laura, qui se sent coupable de la mort de son frère (pour avoir péché en ayant eu de mauvaises pensées), s’enfuit dans la montagne où elle rencontre… Saint Pierre ! La dernière saison n’est pas des plus réussie malgré la présence rayonnante de Shannen Doherty (future Brenda Walsh de Beverly Hills et Prue Halliwell de Charmed qui faisait ses débuts sur le petit écran dans le rôle de Jenny Wilder, la nièce de Laura et Almanzo, et le come-back de Victor French dans le rôle récurrent d’Edwards. Le filon était épuisé et il était temps d’en finir. Michael Landon, quant à lui, n’en avait pas encore fini avec sa crise de mysticisme. Dès 1984, il reforma un duo avec son ami Victor French (Mr Edwards) dans la série Highway to Heaven (Les Routes du Paradis) où il incarnait… un ange. Peut-être est-ce pour cela que Dieu l’a prématurément rappelé auprès de Lui… Curieusement, Landon et French ont connu une fin semblable. Tous deux sont morts d’un cancer (French des poumons le 15 juin 1989 et Landon du foie et du pancréas le 1er juillet 1991), et tous deux avaient 55 ans au moment de leur décès.
Le village de Walnut Grove est carrément dynamité dans le dernier épisode, pour les besoins du scénario, certes, mais c’était aussi un bon moyen de se débarrasser du décor et de faire place nette. Seule, subsistait la « petite maison » des Ingalls, qui fut hélas détruite par le feu lors des incendies qui ravagèrent la Californie en 2005.

Ce billet serait trop long si je devais dire écrire sur tout le monde. Aussi, vais-je à présent laisser la parole à Susan McCray, qui fut la directrice de casting de la série. Écoutez-la évoquer avec tendresse la merveilleuse équipe qu’elle a eu le bonheur de côtoyer pendant neuf ans.



Le mot de la fin revient à ma copine Alison « Nellie Oleson » Arngrim, qui m’a « cacedédi » une jolie photo où la peste de Walnut Grove nous livre sa moue habituelle. Alison a récemment triomphé en France avec ses Confessions d’une garce de la prairie, stand-up qu’elle a créé entièrement en langue française avec mon ami Patrick Loubatière qui est LE spécialiste de la Petite Maison. C’est à lui que vous devez l’édition de version française en DVD, ainsi que les interviews qui figurent en bonus sur les « discs ».


Nellie.jpg
Alison, please, vient te produire à Moncton !!! Je t’adore.



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