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L’auteur :
Tatiana Potard est née le 10 novembre 1972. Après avoir passé son enfance et son adolescence en Picardie, le cœur léger et le bagage mince, elle décide de quitter sa province pour conquérir le gay Paris. Elle découvre alors le milieu de la nuit, où les rires et les paillettes font danser les absences. Elle collabore depuis à la rédaction de divers magazines et sites LGBT. Avec Sex Addict, son premier roman, elle nous plonge sans détour dans l’univers festif et déluré des jeunes lesbiennes.
L'avis de Matoo :
Tatiana Potard, célèbre blogueuse lesbienne devant l’Éternel, m’a dédicacé son bébé la dernière fois au Blue Book. Il s’agit d’un petit roman sans prétention, et qui ne va pas révolutionner la littérature. Mais il a deux qualités : il m’a bien fait rire, et il m’a appris plein de choses sur le sexe entre les filles.
Si vous pensez que deux filles dans un lit s’emmerdent, alors lisez ce bouquin et vous serez convaincus du contraire. « Oh là là ! » Comment elle se lâche la Tatiana dans les descriptions, c’est terrible. Elle n’hésite pas à faire le récit circonstancié de plans cul et on en voit de toutes les couleurs. Un peu de crudité, et parfois un brin trash, mais toujours cet humour et cette ironie dont elle nimbe les choses. Et on a droit à un éventail de pratiques carrément indécentes et follement décadentes auxquelles je ne peux qu’adhérer.
Là où je n’ai pas été super emballé c’est finalement dans le choix narratif du blog. L’auteur (et narratrice) se met dans la peau d’une blogueuse et le roman est écrit comme l’agrégation des articles du blog de l’héroïne, Alex. Cette dernière a trente balais, mais agit plutôt comme une maraisienne de 22 ans. Et le ton des posts va avec, alors que je pense qu’un roman, à la forme plus classique, aurait été mieux tourné. On suit les tribulations amoureuses, amicales et professionnelles de cette goudou survoltée tout au long de son blog qui lui sert d’exutoire. Et en gros, elle sort avec ses potes dans le milieu gay, elle picole, fait la teuf, baise des nanas, parfois tombe amoureuse, et a de temps en temps des chagrins d’amour. Rien que de très classique et de très bloguesque donc !
J’y retrouve un peu les accents et la vigueur de Transports parisiens qui avait bien défrayé la chronique à l’époque, ainsi que la familière peinture de la vie dans le Marais que je connais bien. Du coup, entre cette atmosphère et la manière dont elle parle de sexe, sans complexe et sans ambages, je pense que le bouquin pourrait trouver un écho très positif chez de jeunes goudous. Il n’existe pas beaucoup de livres dans ce genre qui montrent des homos si bien dans leurs baskets, à la simple quête de fun, d’amitié ou d’une petite amie.
Le mieux est encore d’en goûter quelques passages comme celui-ci où l’héroïne décode des petites annonces, qui m’ont bien fait rire.
« Jeune femme 42 ans cherche âme sœur cadre supérieure aimant le jardinage, la poterie et le cyclotourisme. Fumeuse, alcoolique, droguée, bi et psychotique s’abstenir. Passez votre chemin ! »
Explication de texte façon Alex :
« Jeune femme 42 ans » : Sans déc’, y’a rien qui vous choque là ?
« Âme sœur cadre supérieure » : Je cherche une femme cultivée et pétée de thunes. Si tu es en profession libérale, que tu es jeune, féministe et surtout très belle, tu m’intéresses…
« Aimant le jardinage, la poterie et le cyclotourisme » : Ma chérie, viens à moi ! Racines de topinambours au déjeuner tu suceras et chèvres angoras dans le Larzac tu élèveras. Beaucoup de thé tu boiras, en macramé tu excelleras, dix chats dans la cuisine tu auras et Barbara en boucle tu écouteras…
« Fumeuse, alcoolique, droguée, bi et psychotique s’abstenir » : Ah oui, alors là, ça va devenir compliqué ! À mon avis, il faudrait au moins s’être fait un bon shoot , avoir vidé une bouteille de vodka, s’être enfumé la tête à coups de paquets de clopes, s’être tapé une bonne queue dans une backroom et être sous régulateur de l’humeur depuis au moins deux ans pour avoir envie de te répondre, darling !
Allez courage, jeune femme de 42 ans, l’espoir fait vivre. Caresses aux chèvres ! »
Et dans le genre trashy et assez hallucinant, ce genre de morceau d’anthologie ! Bon mais souvent, ce sont des descriptions un peu plus sexuellement délectables.
« Une fois, ça m’est arrivé ce genre de plan avec une nana que j’avais draguée au festival de films goudous Cinéfemme. Après la projection de la séance porno, on est allé chez elle et, au moment où je m’apprêtais à la butiner, j’ai senti un truc sur ma langue. Au début, je pensais que c’était une minuscule boulette de morceau de PQ qui était restée logée entre deux lèvres (Oh ça va hein ! Ça nous est arrivé à toutes au moins une fois). Eh bien non ! C’était la ficelle de son tampon. Je vous jure, j’ai failli vomir direct ! »
Et même, ces envolées lyriques assez fascinantes (pour moi) m’ont vraiment scotché.
« J’aime le sexe des femmes, tous les sexes. Ceux qui mouillent trop et t’éclaboussent de miel, les arides qui demandent toute ton application, les béants prêts à t’avaler tout entière, les recroquevillés qui se meurent de peur, les épilés façon ticket de métro ou lisses comme une peau de bébé, et les afros qui te laissent trois poils sur la langue après chacun de tes assauts.
J’aime le cul des femmes, tous les culs. Les rondouillards et les voluptueux que tu bouffes comme un fruit bien juteux. Les musclés aussi durs que la pierre que tu jalouses secrètement et que tu contemples comme un poster Pirelli sur la vitre d’une cabine de routier. Les bronzés 365 jours par an, grillés à coups de carte de fidélité dans le Point Sunshine du Marais ou au contraire, les blancs comme des culs, déjà plus normaux. Et que dire du fripé sous le poids des années ou encore du puceau qui sursaute au passage d’une langue ou d’un doigt en quête d’absolu.
J’aime les seins des femmes, tous les seins. Les poires, les melons, les pastèques, les cerises, les noisettes, les tétons rosés, rouges et les écarlates prêts à exploser. Ceux que tu lèches tendrement et que tu as peur de blesser, ceux que tu pinces et que tu étires jusqu’à les déformer, ceux que tu malaxes comme une pâte de boulanger, ceux que tu embrasses et ceux devant lesquels tu t’agenouilles respectueusement comme devant une icône. »
Et encore il manque l’orgasme, les peaux et les cheveux des femmes à découvrir avec autant de passion et de verve. Ce n’est pas vraiment ma tasse de thé mais je reconnais que ce bouquin peut vraiment plaire à certains, et surtout à certaines. En tout cas, sooooo refreshing !
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