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(4.07)


Jack-le-g--ant-blond.jpg Photo : (c) D.R.


Écœuré de la trahison fomentée par Daniel et son mystérieux con qui plisse complice « jag1366 » qui m’ont spolié de l’exclusivité que par contrat tacite je détiens sur tous les savons en mettant en ligne des extraits de As The World Turns, je me suis enfui à Montréal pour y cacher ma peine. Coussinet, le compagnon de mon cousin Clode, m’a récupéré à l’aéroport PET (pour Pierre-Elliott Trudeau, rien à voir avec les petits ennuis physiologiques du cher Juju). Pour ceux que cela intéresse, les anciens appellent encore ce lieu « Dorval », par opposition à l’ancien aéroport de « Mirabel » qui ferma il y a quelques années et qui, en guise de chant du cygne, servit de décor au film Le Terminal avec Tom Hanks et Catherine Zeta-Jones. Les pilotes et les aiguilleurs du ciel, quant à eux, l’appellent YUL.

Des flocons de neige m’accueillirent pour mon retour en terre québécoise alors que je baignais dans mes larmes. J’étais trempé de la tête aux pieds, en passant par le centre gravitationnel de mon corps à la Tom Cruise que le méchant Daniel ose qualifier de « nain ». Le paysage semblait désolé, le ciel bas et lourd pesait comme un couvercle sur mon esprit gémissant en proie aux sanglots longs des violons de l’automne en hiver, tandis que mon cousin par alliance me conduisait vers une destination bien connue de la population LGBT : le Village. Parvenus dans la rue Beaudry, nous fûmes bloqués par une congestion automobile. Plusieurs minutes s’étant écoulées dans cette languissante immobilité, je sortis de la voiture-char pour aller voir ce qui se passait.

C’est alors que se produisit une série d’explosions qui pétrifièrent le quartier. Devant moi, les voitures à la queue leu-leu éclataient à tour de rôle dans un maelström de feu. Coussinet eut à peine le temps d’engager la marche arrière pour sauver sa peau et sa précieuse Hyundai flambant neuve qu’il ne voulait pas voir flamber de cette manière. J’allais être frappé à mort par une portière incandescente propulsée par la dernière détonation lorsque je fus soulevé de terre et projeté sur le trottoir où une épaisse couche de neige amortie ma chute.

Devant moi, se tenait un géant blond aux yeux vert amande qui m’enveloppait de la douceur de son regard. Les voitures détruites par les explosions avaient disparu. Aucun événement troublant ne semblait s’être passé dans cette rue paisible et déserte. Pourtant, je pouvais encore sentir le souffle sauvage du brasier infernal imprégner l’air ambiant. Coussinet aussi avait disparu, mes bagages dans sa voiture. Je n’eus pas le temps de m’interroger sur ce nouveau coup du sort : le géant blond me prit dans ses bras et m’emmena chez lui.

L’appartement n’était éclairé que par d’étranges bougies et des chandeliers. Près de la fenêtre, deux faucons observaient le quartier d’un regard perçant.
— Ils viennent de Malte, comme moi, me dit le géant blond.
Des faucons maltais ! Dans quelle histoire me trouvais-je encore une fois embringué !
— Mon nom est Jacob. Mes amis m’appellent Jack.
— Moi c’est Zanzi, répondis-je à demi-mot.

Dans l’heure qui suivit, Jack me narra l’histoire de sa vie. Il naquit à Zabbar, sur l’île de Malte. Ce nom qui ressemble à Zanzibar me le rendit encore plus sympathique. Son père, gréco-chypriote, est un colosse qui mesure 2m03. Sa mère, hispano-danoise de confession juive, lui a transmis sa religion mais pas tous les attributs qui vont avec. C’est en ôtant ses vêtements que Jack me révéla ce curieux mélange. Au sommet, il arbore sur l’épaule droite une étoile de David tatouée en or. Au pivot de son corps athlétique, il n’est pas circoncis… Tout en bas, il a des pieds comme vous et moi. Ouf, c’est un être humain normal !

Au bout d’un moment, je m’aperçus que j’étais nu moi aussi. Je fus saisis d’un vertige lorsque ses lèvres se posèrent sur ma bouche et que nos corps entamèrent une sarabande érotique. La tête me tournait… je voyais les murs bouger, les flammes des chandelles dansaient au rythme d’une musique sacrée venue du fonds des âges de l’Egypte antique. Ces faucons qui veillaient sur nos ébats étaient-ils les enfants d’Horus ? Jack le géant blond soudain se dressa sur le lit et me domina de toute sa taille. Il paraissait immense, semblable à la statue d’un pharaon trônant au cœur d’un temple thébain. Tandis que j’étais allongé, le phallus pointé vers le ciel, Jack s’accroupit et lorsque son anus dilaté rencontra mon gland rouge de désir, nos corps réunis ne firent plus qu’un.

Ses gémissements de plaisir emplirent la pièce d’une mélodie nouvelle à mesure que le va-et-vient de son fondement chaud et humide sur mon sexe gagnait en intensité. Mes reins se cambrèrent pour jouer en canon cette chorégraphie d’amour. Les minutes devinrent des heures, et les heures des minutes. Au bout de l’extase, Jack fit déferler sur mon torse et jusqu’aux limites de mon cou un torrent de sperme doux et soyeux. Au comble de la félicité, je me retirai de ses entrailles pour laisser jaillir à l’air libre ma fontaine de jouvence. Épuisé mais heureux, je nageais dans le bonheur et baignais dans le nectar préféré des dieux. J’avais atteint une forme de paradis…


Le soir venu, Jack et moi recommençâmes notre danse du bas-ventre cependant que la déesse Hécate recouvrait la ville du voile de ses ténèbres aux reflets de Lune. L’amour nous consuma jusqu’à ce que Morphée ait raison de nos esprits qui s’évanouirent conjointement entre ses bras. Lorsque les brumes du sommeil se dissipèrent sur le jour nouveau que baignaient les rayons d’Amon Râ, Jack avait disparu. Avais-je rêvé tout cela ? Pourtant, je n’étais pas entré seul dans cet appartement inconnu, et les draps portaient fièrement le souvenir des heures vécues avec mon géant blond. Mais où était-il passé ? Et les faucons ?
Soudain, un miaulement me fit sursauter et un chat bondit devant moi.
Le dieu Horus avait-il cédé la place à la déesse Bastet ?..


TO BE CONTINUED...

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