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Fiche technique :
Avec Nigel Terry, Andrew Tiernan, Tilda Swinton, Steven Waddington, Jerome Flynn et Jody Graber. Réalisé par Derek Jarman. Scénario : Derek Jarman, Ken Butler, Steve Clark-Hall, Stephen McBride et Anthony Root, d’après l’œuvre de Christopher Marlowe. Directeur de la photographie : Ian Wilson.
Durée : 90 mn. Disponible en VO, VOST et VF.

Résumé :
Du fond du donjon où il est prisonnier, le roi Edward II se remémore les événements qui ont provoqué sa chute, son amour immodéré pour son favori Piers Gaveston.
L'avis de Jean Yves :
Passion, érotisme, trahisons, violence forment la trame de ce film exceptionnel.
Dans la même veine que Caravaggio (1985), Edward II est une tragédie écrite par un contemporain de Shakespeare mort poignardé à 29 ans : Christopher Marlowe.
L'histoire ? Edward II (Steven Waddington), monarque follement épris de son giton Gaveston (Andrew Tiernan), s'aliène la cour et sous la contrainte bannit son amant. Ourdi par son épouse et Mortimer (Nigel Terry), chef des armées, un complot rappelle Gaveston pour mieux l'assassiner, semer la guerre civile et triompher du roi, quitte à jeter contre lui son propre frère. Isabella, la reine (Tilda Swinton), et Mortimer célèbrent leur victoire sur sa dépouille : le fer rouge est prêt pour empaler Edward.
Le synopsis ne dit pas grand chose du climat tout ensemble visionnaire et réaliste, vertigineusement cru, délicat et sarcastique où Jarman atteint ici le sommet absolu de son art. Sous son objectif, cette pièce ancienne, admirablement dite par d'impeccables comédiens devient un jet de soufre contre l'intolérance, une supplique amoureuse, un acte d'insurrection. Edward II montre la maîtrise éblouissante d'une esthétique dont Jarman, plasticien et poète, a su explorer toutes les ressources. La plus spectaculaire étant le perpétuel télescopage temporel, qui récuse tout réalisme historique : souverain en débardeur sur son trône, barons et pairs en tenue de ville, reine en tailleur de star hollywoodienne. Sans oublier la somptueuse langue élisabéthaine, ornée, maniériste, que Jarman dans ses dialogues restitue avec exactitude.
Le réalisateur exprime, dans ce film, sa rage, sa foi, en vrai poète : intraitable et radical.
Magnifique film-manifeste qui est en même temps un drame amoureux pantelant de poésie et un réquisitoire acide contre la société britannique.

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