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Fiche technique :
Avec Adam Chubbuck, James Ransome, Tiffany Limos, Stephen Jasso, James Bullard, Shanie Calahan, Eddie Daniels, Bill Fagerbakke et Patricia Place. Réalisé par Larry Clark et Edward Lachman. Scénario de Harmony Korine. Directeurs de la photographie : Larry Clark et Edward Lachman. Compositeur : Matt Clark.
Durée : 95 mn. Disponible en VO, VOST et VF.
Résumé :
Un tableau provocant d'adolescents américains de classe moyenne qui trompent leur ennui avec du sexe, de la violence et de la perversion à Visalia, une petite ville de Californie. Leurs parents sont pour la plupart médiocres, aveugles, méprisants et alcooliques.
L'avis de Surfer51 (dvdpascher) :
Ken Park, c'est le nom de l'adolescent que l'on voit au tout début du film faire du skate-board, puis s'arrêter pour se tirer une balle dans la tempe dans un grand jaillissement de sang. Ken Park, c'est le titre d'un film dérangeant, qui choque beaucoup plus par la peinture d'un milieu où les adultes sont aussi paumés que les ados, que par les scènes de sexe non simulées qui lui ont valu une interdiction aux moins de 18 ans. On assiste en parallèle à l'histoire de quatre jeunes confrontés à un monde d'adultes au comportement discutable, voire inacceptable. Claude se heurte en permanence avec son père, un adepte de la musculation, imbibé d'alcool et aux tendances incestueuses. Tate vit chez ses grands-parents qui ne le comprennent pas, et lui-même est incapable de communiquer avec eux et se réfugie dans l'univers virtuel de son ordinateur et dans des pratiques masturbatoires à risque. La jeune Peaches doit composer avec un père rigoriste, vivant dans le souvenir de sa femme décédée et qu'il revoie à travers sa fille qu'il rêve d'épouser. Quant à Shawn, lui a moins de soucis, mais il couche avec la mère de sa petite amie. Le portrait de ce microcosme est sombre, glauque, provoquant, mais se veut l'image d'une certaine réalité qui existe dans les banlieues des grandes villes américaines. Le réalisateur Larry Clark, habitué à peindre des jeunes marginaux de la société, se défend de vouloir choquer les spectateurs, mais choisit de montrer sans artifice leur vie réelle, avec leurs loisirs (skate, ordinateurs, musique…), leur sexualité, et leurs rapports conflictuels avec le monde des adultes, pouvant aller jusqu'au meurtre.
Les quatre jeunes ne sont pas des acteurs professionnels, au contraire des personnages adultes, et Clark les a repérés dans la rue, à l'exception de Tiffany Limos (Peaches), qu'il avait déjà mise en scène précédemment. Leur performance est d'autant plus remarquable car il n'y a aucune fausse note dans leur jeu, et qu'il a du leur falloir un certain courage pour tourner devant la caméra quelques scènes particulièrement explicites. Ceci donne forcément du poids au message que veut délivrer le réalisateur dans sa recherche d'authenticité, sachant qu'il s'est inspiré de faits divers réels pour la plupart des scènes (en particulier celle du meurtre), ou de situations qu'il a lui-même pu constater.

Ce film ne peut être conseillé sans un avertissement sur son caractère jusqu'au-boutiste dans la peinture d'une réalité choquante. Ce spectacle, présenté en sélection officielle à la Mostra de Venise en 2002 ne se veut pas un divertissement, et on en ressort avec une impression plutôt pesante. Il n'en reste pas moins qu'il a été salué de manière unanime par la presse spécialisée qui lui reconnaît des qualités indéniables scénaristiques et cinématographiques, et l'interdiction aux mineurs qui a interrompu sa diffusion en salles a été considérée à juste titre comme un acte de censure scandaleux. C'est un film qu'il faut regarder comme une sorte de reportage, en évitant de trop rentrer dedans si l'on ne veut pas broyer du noir. Heureusement, la dernière scène où Peaches, Claude et Shawn font l'amour de manière saine et libérée permet de terminer le film sur une note un peu plus sereine.

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