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(4.12)



Après une absence prolongée qui n’a même pas inquiété mon fan n°1 (Luc, qui est peut-être définitivement retourné auprès de sa femme !), je reviens… péniblement je dois dire. Victime de conditions climatiques particulièrement rudes (La Niña, cousine maléfique de El Niño, nous envoie beaucoup de neige et de froid), j’ai le moral en berne et quand il en est ainsi, ma créativité fout le camp, je n’ai plus envie d’écrire, je n’ai plus le goût de rien. Alors je reviens juste pour chouiner et vous raconter comment le fait de souffrir de la solitude me fait jeter l’argent par les fenêtres.

Michael Bublé, dont j’ai déjà parlé dans ces colonnes l’année dernière, est venu se produire samedi 2 février à Moncton, dernière étape canadienne de sa tournée Call Me Irresponsible (du titre de son dernier album, sur une reprise d’une chanson de Julie London). Début octobre, je me suis rué à la billetterie à l’annonce de l’ouverture du booking. Dans l’euphorie des premiers temps qui ont suivi mon installation, et le cœur encore plein d’espérance par rapport à l’environnement humain, je me suis laissé emporter à acheter… deux billets. A 75.50 dollars l’unité, ça fait : 151 huards. Mais bon, j’ai les moyens…

Les mois ont passé, me rapprochant de l’échéance. Pas l’ombre d’un invité à l’horizon. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais… des excuses, des prétextes, un emploi du temps déjà réservé, blablabla… Personne. L’avant-veille, j’ai finalement réussi à décrocher un accord de principe. Je resterai volontairement évasif pour ne citer personne, c’est déjà assez pénible comme ça. Bref, le guest m’a posé un lapin la veille, devant se rendre soudainement dans sa famille à l’autre bout de la province. Courage, fuyons !

Samedi, j’étais donc bien désappointé… Par-dessus tout ça, je ne retrouvais plus ces maudits billets ! J’avais donc déjà tiré un trait sur ce concert lorsque finalement je remis la main dessus. Pour autant, je n’étais pas motivé pour y aller. Mon cousin m’a secoué d’importance en me disant que j’étais fou, qu’il fallait que j’y aille quand même. Un ami de Marmande m’a sorti un discours semblable, me répétant à l’envie qu’il fallait que je me fasse plaisir. Mais comment dire ? Je n’avais plus envie. Je l’ai déjà évoqué plus haut : quand on a le goût de rien…

Finalement j’y suis allé, mais j’aurais mieux fait de rester chez moi. En effet, ce concert m’a rendu malade… Ou plutôt je suis tombé malade pendant le concert, peut-être que tout ce qui a précédé a préparé le terrain pour cette issue déplorable. Des femelles hystériques une rangée derrière moi se sont mises à pousser des cris stridents dès l’apparition du groupe Naturally 7 qui faisait la première partie du show. Un ensemble de sept blacks qui détonnent un peu dans l’univers du R’n’B et du hip-hop car ils arrivent à reproduire des sons instrumentaux avec leur seul organe vocal (je ne parlerai pas de l’autre organe qu’ils doivent tous avoir au moins à 25). Bref, ça commençait mal pour mes pauvres oreilles… Pas à cause du groupe, mais des folles derrière moi.

A l’arrivée du « dieu » Michael, les choses ont empiré, les cris ont redoublé d’intensité. La migraine s’était installée. Malheureusement, ce mal de tête avait aussi une origine digestive. Visiblement, mon foie protestait contre la poutine que j’avais sifflé une heure auparavant. Ou bien était-ce les deux verres de Rhum Margarita que j’avais avalés avant de prendre le volant sur les routes verglacées (le premier qui dit que j’ai des tendances suicidaires a gagné) ? Toujours est-il que plus le show avançait, et plus je me sentais au bord de l’effondrement. Finalement, lorsque vint le rappel, je décidai de m’éclipser avant de renvoyer ma poutine sur la spectatrice d’en face.

Bien m’en a pris, je crois. L’air frais du dehors m’a donné un peu de répit. Mais en arrivant chez moi, je me suis vu dans la glace aussi livide que le cadavre d’un type qui aurait perdu tout son sang… Finalement, ce n’était pas plus mal que j’y sois allé seul.

Il faudra que je dise à Michael que mon billet de concert m’aura donc coûté le double, ça pourrait lui donner des idées pour augmenter ses tarifs. D’autant que je trouve qu’il se la pétait drôlement. Mais je suis trop critique, je n’étais pas dans le mood pour apprécier pleinement ses multiples performances.

Avant de vous laisser, je dois vous enseigner une autre façon de jeter l’argent par les fenêtres, encore plus dispendieuse que la première, et autrement plus folle. Au printemps 2006, ma mère avait décidé que nous partirions en vacances en famille : une semaine dans un riad à Marrakech. Mes parents, mon frère, ma belle-sœur enceinte, la mère de ma belle-sœur, Zohra notre amie marocaine (ma sœur adoptive), et moi… Seulement voilà, je n’ai pas vraiment apprécié la perspective d’être le seul tout seul dans un lit à deux places (exception faite des deux dames précitées qui partageaient une chambre à deux lits). J’ai donc proposé à l’un de mes contacts de se joindre à nous…

Le premier qui dit que j’étais fou a gagné, mais attention vous n’imaginez à quel point je peux être cinglé. L’élu en question étant étudiant dans le Nord de la France (lieu de départ de l’avion), et comme tout étudiant qui se respecte dénué de thunes, je lui ai offert le billet d’avion. Je ne sais plus, ça devait être entre 350 et 400 euros. Mais bon, j’ai les moyens…

Il se produisait à l’époque une grève étudiante contre le CPE ou je ne sais plus quoi. Bref, c’était encore une fois le merdier républicain en France. Quoi qu’il en soit, lorsque mon étudiant a dit à son père, la veille du départ (je lui avais pourtant recommandé de prévenir ses parents plusieurs semaines à l’avance), qu’il partait une semaine au Maroc avec des gens qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam, le monsieur a piqué une crise de nerfs. Tremblant comme une feuille devant le courroux paternel qu’il n’osa enfreindre, mon jeune adonis s’est dégonflé et m’a dit qu’il ne partait plus… Il a fallu que j’annonce cela à ma mère après lui avoir fait accepter la présence d’un inconnu…

Il faut croire que cette mésaventure ne m’a pas servi de leçon puisque, dans une moindre mesure, j’ai recommencé mes conneries avec ce billet de concert en trop. Fou, avez-vous dit ? Le mot est faible. Extravagant, déraisonnable… désaxé total. Call me irresponsible !





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