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(4.13)

 


Cette année comme les précédentes, fidèle à la tradition, je ne célèbrerai pas la Saint Valentin. Faute de Valentin… Pourtant, nombre d’entre vous seraient surpris d’apprendre que, dans mon lointain exil sur les terres froides et désolées du Grand Nord, il m’arrive de recevoir des messages d’amour dans lesquels on s’adresse à moi en ces termes affectueux : « chéri », « mon amour », « bébé ». Même que récemment on m’a écrit plus d’une fois « je t’aime » ! Ah ben tiens voilà qui fait plaisir. Cependant… pour ne pas dire « mais », car il y a toujours un « cependant » dans la vie de Zanzi, en l’absence d’une présence ( !) « réelle », pas comme celle que l’on dit dans l’Eucharistie, car je ne crois pas à la transsubstantiation de l’amour dans un courriel ou un dialogue via MSN, mon vieux sens paysan me dit que tout cela « ne nourrit pas son homme » ! Je ne dirai donc pas que personne ne m’aime, puisque visiblement c’est le contraire ; mais foin des amours virtuelles, je n’ai pas de Valentin. Personne. Tous ces mots d’amour ne sont que des mots.
 
 

 
 

Récemment mon cher cousin Clode, qui s’exprime quelquefois dans les commentaires (le fera-t-il cette fois-ci ?), face à ma « déprime hivernale », m’a demandé de faire mon introspection pour savoir ce qui n’allait pas avec moi. En clair : que j’analyse les raisons de l’échec patent de ma vie sentimentale. Comme je venais justement de me livrer à cet exercice dans le cadre d’une relation épistolaire, certes ponctuée de « chéri je t’aime mon amour » (cf. supra) mais pas du tout satisfaisante au-delà des mots et en tout cas incapable de déboucher sur quelque chose de concret, je lui répondis que je discernais trois grandes tendances pouvant expliquer mes déboires relationnels, mais qui malheureusement se répètent à chaque nouvelle tentative comme autant de mauvais remakes.

1. Mon amoureux n’est pas libre
(cas d’Esteban dont j’ai déjà parlé il me semble, cas aussi de l’un des correspondants énamourés cités ci-dessus, qui en plus ne m’a jamais vu en chair et en os ! C’est dire la puissance de mon charme interstellaire…) : dans ce cas, pourquoi ne pas me laisser tranquille ? (Je ne dis pas ça pour toi, Esteban, après tout je t’ai bien cherché à l’époque !)


2. La distance
(cas de Kamil et de Fabrice, cuvée 2005) :  ah, on peut dire qu’elle a bon dos, la distance. Quand on sait que pour certaines personnes, dix kilomètres représentent le bout du monde, ou que pour une parisienne pur jus Nanterre se trouve en province (elle se reconnaîtra, hihihi)… En tout cas, avec mon exil cariboulandais, je crois que j’ai développé l’importance de la raison numéro 2.


3. Le poids du passé
 : dans le style je crois que j’aime encore mon ex ou bien je ne me sens pas prêt pour une nouvelle relation (cas multiples, mais il y en a un qui est en cours, lui aussi se reconnaîtra… mais ne le prends pas mal mon précieux, tu sais bien ce qu’il en est). Alors là, que faire ? Appuyer sur la zapette ou attendre patiemment que ça passe ? Car malheureusement ces choses-là ne passent pas comme un rhume…

 
 
 
 
 


Le 14 février est donc condamné à être pour l’éternité le jour maudit où mon cœur en déshérence porte le deuil de mes amours mortes, de mes amours impossibles, et de mes rêves d’une vie de couple comme le commun des mortels. Mais voilà, je ne suis pas comme le commun des mortels. Cette privation d’un bonheur tout simple est-elle le prix à payer pour être un demi-dieu venu des confins intergalactiques ?

– Hey Zanzi, ça va les chevilles ?

Pfffff… si on ne peut plus plaisanter et pratiquer l’humour auto-dérisoire… Bon, reprenons. Aujourd’hui, donc, des millions de couples de par le monde vont se la jouer façon « romance idyllique sur un petit nuage rose ». Les journaux télévisés consacreront à l’événement quelques images classiques où l’on voit un homme acheter au point du jour un bouquet de fleurs pour sa dulcinée et confier à la caméra qu’il prépare à sa chère et tendre une surprise romantique. Genre : aujourd’hui, c’est lui qui fera la vaisselle ! Non, je rigole… Elle attendra demain, la vaisselle. À Caribouland, le matraquage est pire encore. Le continent nord-américain a assimilé la Saint-Valentin à une quasi-fête nationale. Ça se prépare des semaines à l’avance, et les médias nous rabâchent à l’envie que la date fatidique approche à grands coups de publicités et de réclames en tous genres. Tant et si bien que quiconque ici n’a pas de valentin(e) se sent l’être le plus misérable de la création.

 
 
 


Ajoutons à cela qu’en 2008, Février, le mois des amoureux, quoique le plus court de l’année, compte 29 jours ! Eh oui, nous sommes dans une année bisexuelle bissextile. Histoire de faire durer le plaisir. Est-ce un hasard si le premier couple de France a choisi ce mois de l’amour pour se marier ? C’est encore une belle claque dans ma gueule, ça. Pendant que je me morfonds tout seul dans mon coin, le chef de l’Etat Français divorce, rencontre un top model et l’épouse. Et tout ça en trois mois chrono ! On se croirait dans un de mes petits savons… Nicolas Sarkozy et Carla Bruni-Tedeschi ont certes fait moins vite que le couple de fiction télévisuelle Dharma et Greg qui se sont mariés le jour même de leur rencontre. Cela dit, le mariage de Marilyn Monroe et de Joe DiMaggio ayant quant à lui duré neuf mois, il n’est pas exclu que le couple présidentiel se sépare à la prochaine saison des feuilles mortes. En attendant, on les dit « très amoureux ». Rien que pour ça, je trouve qu’ils ont de la chance.


Est-ce qu’ils se disent des mots doux, s’envoient 10 textos par jour pour se dire qu’ils s’aiment, qu’ils pensent l’un à l’autre ? Mon cœur, mon amourMon amour, mon cœur… J’ai l’air sarcastique comme ça, mais je reconnais que je connais pas mal de couples peu expansifs qui ne montrent pas ainsi leurs sentiments ni ne se donnent des diminutifs romantiques. À commencer par mes parents, un modèle du genre. Je n’ai jamais compris pourquoi ils se sont mariés… Du côté de Bruxelles, je connais aussi un couple (homo, celui-là) qui s’abstient de ce genre de manifestation… tout au moins en public. Eux aussi se reconnaîtront car ils me lisent.
« Ne passons pas à côté des choses simples » nous serinait il y a quelques années une marque de jambon. Dernièrement je vous ai raconté comment je dépensais mes eurodollars ; à présent je vais vous dire ce que mes ex et les autres (les ex-futur, les futur-ex, les lointains virtuels…) manquent en n’étant pas avec moi.



Vous manquez un séjour à Venise, capitale des amoureux, la veille du Grand Carnaval masqué ; vous ratez un dîner aux chandelles, une promenade en gondole, et un baiser sous les étoiles et les feux d’artifices sur le balcon du Palais des Doges. Vous manquez aussi un safari en Tanzanie, la beauté mystique et luxuriante d’un coucher de soleil sur Serengeti, main dans la main, et l’harmonie surnaturelle de nos corps enlacés à l’heure où les grands fauves vont boire. Vous manquez également une ballade dans la lande écossaise et une nuit romantique dans un château hanté ; un petit déjeuner ensoleillé dans un mas provençal, bercé par le chant des cigales ; une croisière dans les Caraïbes, pour s’aimer au soleil, et une autre dans les Fjords, pour s’aimer au grand air ; un week-end à New York, pour s’embrasser au sommet de l’Empire State Building comme au cinéma ; un café à la terrasse des Deux Magots au soleil de Mai, tandis que virevoltent autour de nous les petits moineaux… et bien d’autres choses encore. Vous ne savez pas ce que vous manquez. Le saurez-vous jamais, vous qui préférez le confort routinier de votre quotidien sans saveur ?

Où es-tu ? Qui es-tu ? Toi que je n’attends plus…


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