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Fiche technique :

Avec Veronica Forque, Carmen Maura, Marisa Paredes, Mercedes Sampietro, Gustavo Salmeron, Betiana Blum, Unax Ugalde, Hugo Silva, Daniel Hendler, Paco Leon et Raul Garcia. Réalisé par Manuel Gomez Pereira. Scénario : Manuel Gomez Pereira, Yolanda Garcia Serrano et Joaquim Oristrell. Directeur de la photographie : Juan Amoros. Compositeur : Miguel Polo.
Durée : 107 mn. Disponible en VO et VOST.

 


Résumé :

Une mère nymphomane, une autre très possessive, une star de cinéma qui fantasme sur son jardinier, une femme d'affaires qui ne pense qu'à sa carrière et une femme juge... Chacune s'apprête à marier, avec plus ou moins de conviction, son fils à l'homme de sa vie. Tout ce petit monde va vivre un week-end des plus mouvementés.

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L’avis de Matoo :
Un film avec trois comédiennes almodovariennes que j’aime beaucoup : Carmen Maura, Marisa Paredes et Veronica Forque, je ne pouvais pas décemment rater cela. Quand en plus, le film a pour sujet le mariage homo, et que 5 mères (et un père) frôlent l’hystérie alors que leurs fils sont à la veille de se marier en grandes pompes. 6 fils et seulement trois couples, puisqu’il s’agissait à l’époque d’un scénario fantaisiste qui imaginait le mariage gay en Espagne, une chimère devenue réalité.

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Une comédie très hollywoodienne (trop ?) qui est un chassé-croisé de personnalités très différentes et qui fait rire à maintes reprises, tout en soutenant un rythme endiablé. On passe assurément un bon moment, et les mères sont des caricatures vivantes dont les vicissitudes sont évidemment l’occasion de saynètes très drôles. En outre, les actrices charismatiques et aux caractères hauts en couleur, en plus de cette merveilleuse langue espagnole, viennent donner énormément d’énergie et de charme à la comédie. Un montage assez audacieux et alerte ajoute encore une qualité à l’ensemble, et pimente le tout.

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Mais bon… c’est une comédie très américaine dans son scénario et ses péripéties. Rien que de très gentil et banal, à la sauce pédé histoire de faire dans l’exotique et l’original. Mais si on retire cette composante, il ne reste pas grand-chose. Or c’est un peu décevant de voir de telles actrices évoluer dans une comédie aussi « simple » et linéaire. On sent qu’elles peuvent déployer tellement plus de talent et d’épaisseur à leurs personnages, que c’en devient un peu frustrant. Du coup, la fin est assez lénifiante et arrive à point nommé avant que le soufflé ne retombe carrément.

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Il reste tout de même quelques scènes d’anthologie avec une fabuleuse Veronica Forque en nymphomane désespérée, ou bien Betiana Blum (magnifique accent argentin de cette femme de 67 ans bien liftée !!!!) en mère possessive et étouffante. J’ai donc passé un moment très agréable, et bien ri, ce qui n’est pas si mal.

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Outre cela, et c’est mon côté midinette, j’ai adoré la scène de mariage et ces mecs qui s’embrassent après s’être uni par amour. Bah oui, ce côté banal de l’amour entre mecs, et ces mères qui s’offusquent à peine de l’homosexualité de leurs fils sont des petites choses qui ne laissent pas insensibles (même si tout n’est pas si simple pour les génitrices dans le film). Le film m’a un peu fait l’effet de la comédie sympatoche de Stéphane Giusti, Pourquoi pas moi ?, en un peu mieux ficelé et plus grand public.

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L’avis de Niklas :
À Madrid, 3 couples homo, 5 mères, 1 père et 1 chien se croisent au cours d'un week-end qui s'achèvera par la célébration des vingt premiers mariages homosexuels...
Mariages pas gais par Manuel Gomez Pereira
Lorsque j'ai vu la bande annonce, je m'étais empressé de dire à Oli, que ces espagnols n'avaient pas perdus de temps. Et il me précisait que le film était sorti là-bas, à peine 15 jours après que la loi sur le mariage gay ne soit définitivement votée. Ce que la pâle copie de « monsieur Propre », qui faisait la queue à côté de moi en attendant que nous entrions dans la salle, n'aura peut être pas remarqué trop occupé à se bodybuildé les pectoraux pendant que les députés espagnols votaient et que les médias nous rapportaient la nouvelle.

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Les actrices d'Almodovar bien mise en avant, un sujet assez original (il y a un an encore, le mariage gay n'étant pas d'actualité, difficile d'en faire un film autre que de la science-fiction) et le soleil espagnol, ce film multipliait les ingrédients d'une comédie attrayante. Oui, mais les couples s'embrassent et se disputent, les mères font la gueule à leurs fils ou à leur beaux-fils sans entrain et avec une lourdeur qui ne provoque guère le rire, à peine le sourire. Les gags sont éculés et sentent le réchauffé mais cette fois : à la sauce homo, sous couvert d'une description de mère sans aucune subtilité. Le réalisateur ne profite même pas de cette distribution multiple où les personnages ne cessent de se croiser pour jouer de sa table de montage et livre un film fade sans aucune surprise. Ce film se classe tout droit dans la catégorie « merde-à-PD », parce que comme il y a égalité des droits devant le mariage, les homo ont eux aussi le droit à de mauvaises comédies.

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L’avis de Patrick Antoine :
Une espagnolade qui m'a bien fait rire ! Et que je n'essaierai pas de vous raconter, ce serait vous gâcher votre plaisir. Un film sur les mères. Des mères dont les destins vont se croiser à l'occasion du mariage de leurs fils qui ont le point commun d'être homo. Oscar (Daniel Hendler) et Miguel (Unax ugalde) vont se marier. Pour l'occasion, la mère d'Oscar (Betiana Blum) a fait le voyage d'Argentine en Europe, accompagnée de son énorme chien, sans prévenir personne qu'elle avait tout plaqué au pays et pensait s'installer près de son fi-fils adoré. L'autre mère (Carmen Maura), celle de Miguel, tient un hôtel d'une poigne de fer et a trop peu de temps à consacrer à son fils entre son boulot et son amant (Jorge Perrugoria).

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Nous retrouvons aussi une star (Marisa Paredes) qui nous refait L'amant de Lady Chatterley avec son jardinier (Lluis Homar), qui est aussi le père de son futur beau-fils (vous avez tout compris ?). On n'oubliera pas non plus la mère nymphomane (Veronica Forque) constamment sous anxiolytiques qui couche avec son gendre (Gustavo Salmeron) la veille de son mariage. Une autre mère (Mercedes Sampietro) qui n'accepte pas que son fils se marie avec un autre homme et qui fait tout pour ne pas être là ce jour-là. Vous rajoutez à ces cinq mères, deux pères, vous mélangez le tout, et vous avez une espagnolade rigolote qui vous amusera le temps du film.
Oh, j'allais oublier un autre acteur très important: le chien ! Et puis il y a aussi quelques garçons sensibles, dont au moins un que j'ai trouvé très craquant. Vous ne devinez pas lequel ? Je ne vous ai jamais dit que j'avais un faible pour les hommes à lunettes ?

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L’avis de Romain Le Vern :
Le bonheur (paradoxal) de Manuel Gomez Pereira, ce sont donc cinq mamans un peu castratrices, un peu chieuses, un peu nymphos, un peu touchantes qui se croisent le week-end du mariage de leurs enfants homos. Au centre des imbroglios, un chien qui sert de lien scénaristique entre les mamas hystériques et les fistons inquiets. On ne sait pas trop bien où le film veut en venir. On ne sait pas non plus pourquoi tout ce beau casting Almodovarien est venu se fourvoyer dans cette ode à la grognasserie qui aligne les clichés et manque d’audace.

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Ce qui est sûr, c’est que c’est un nanar sympathique et insignifiant, pas mis en scène, qui plaide pour la tolérance et qui ne fait pas de mal à une mouche. Dommage pour les actrices, Carmen Maura la première, qui avaient visiblement envie de s’amuser et qui se dépatouillent comme elles peuvent avec des personnages falots. Après les déjà médiocres Entre ses mains et Bouche à bouche, Manuel Gomez Pereira confirme que son miraculeux L’amour nuit gravement à la santé était un bel accident.
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