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Fiche technique :

Avec Ged Marlon, Serge Avédikian, Illias Sikinos, Alain Maneval, Philippe Manœuvre, Henri Djanik, Ici Paris, Héloïse Mignot et Marie Alcaraz. Réalisation : Philippe Vallois. Scénario et dialogues : Philippe Vallois. Directeur de la photographie : François About. Son : Julien Coquet. Compositeurs : Ici Paris, Jean-Pierre Duvivier, Hervé Flament et Marie Alcaraz. Monteur : Marie Béhar.
Durée : 90 mn. Disponible en VF.



Résumé :
Dans la salle de culturisme de Loukas, Désiré est l'un des plus fidèles adeptes. Jusqu'au jour où, en faisant des haltères... Le sang coule, et l'on n'entend plus parler de Désiré. Mais la disparition d'un homme comme lui inquiète quelques personnes. Car il faisait partie du groupe des Léopards, des Noirs quelque peu versés dans le terrorisme. Cette disparition est-elle donc le fait d'une bande rivale? C'est ce que va chercher à savoir Guy, un jeune policier désigné par son chef pour mener discrètement une enquête. Ainsi, tout naturellement - du moins en apparence -, Guy commence-t-il à s'intéresser lui aussi au culturisme. D'autant que la personnalité de Loukas, qui se révèle à lui tout en l'initiant, le fascine peu à peu. Guy apprend alors comment celui-ci en est venu à pratiquer cette discipline en se souvenant de la façon dont il avait été tabassé dans sa jeunesse, et pour affirmer de manière très narcissique une personnalité, à l'origine fragile, particulièrement face aux femmes. Ce qui, d'ailleurs, ne s'est pas totalement estompé puisque Loukas demeure timide devant Lola Vanilla, la chanteuse dont il est amoureux. Pendant ce temps, les Léopards ne restent pas inactifs. Et ils font quelques incursions chez Loukas pour obtenir des renseignements sur la disparition de Désiré. En vain. Ils installent alors un système d'écoute. Alors que les policiers, eux, organisent la filature de Loukas pour retrouver le corps de Désiré avant ses amis politiques. Un jour, Loukas avoue à Guy qu'il a mangé le cadavre de Désiré mort mystérieusement. Par leur espionnage, les Léopards l'apprennent et interviennent brutalement. Mais Guy, qui a mangé avec Loukas la mixture tonifiante qu'il prépare régulièrement pour ses amis, se défend avec force. Avant de tomber, victime d'un étrange malaise qui a atteint également Loukas. Celui-ci meurt, Guy en réchappe grâce aux policiers arrivés à temps. Et lorsqu'il se retrouve sur pieds, Guy décide de se consacrer totalement au culturisme en succédant à Loukas. Ce qui est peut-être dangereux d'ailleurs. Car les gamins de la concierge n'ont pas perdu l'habitude de jouer avec la mort-aux-rats.

L’avis d’Olivier Nicklaus :
Enthousiasmant retour sur le début des années 80, un film libre et ludique qui déplace les repères de genres.
C'est un ovni. Avant Haltéroflic, sorti en 83, Philippe Vallois était connu pour Johan et Nous étions un seul homme, des films où il mettait en scène l'amour entre hommes, des années avant que ça ne devienne courant. Dans Haltéroflic, on ne peut plus parler d'homosexualité proprement dite pour qualifier la relation qui se noue entre Loukas, un bodybuilder nounours (aujourd'hui, on dirait "über-bear"), et Guy, un flic amené à le fréquenter pour les besoins d'une enquête policière, mais plutôt d'un climat permanent d'homo-érotisme à base de séances de musculation viriles. En revanche, la relation entre les deux hommes est très clairement sadomaso puisque le flic, fasciné par le bodybuilder, se laisse peu à peu asservir, corps et âme. Les normes se déplacent, les repères de genres se brouillent. Ainsi un autre flic, chargé de couvrir Guy, choisit de se déguiser en travelo (et prostituée), et semble y prendre de plus en plus plaisir au fur et à mesure du film.

Haltéroflic vaut aussi pour son enthousiasmant côté capsule-temps du début des années 80 à Paris : défilent Alain Maneval, Philippe Manœuvre, et surtout, dans le premier rôle féminin, la fameuse Marie Al Kha Raz (ou Alcaraz) du groupe Ici Paris, qui chante le fameux titre Stupide petit garçon. L'enquête policière cède peu à peu le terrain à une comédie musicale foutraque, mais aussi à une réflexion plus troublante sur l'identité et le vampirisme. La mise en scène n'est pas d'une grande rigueur, mais c'est un cinéma indéniablement singulier, qui peut se targuer d'une fantaisie et d'une liberté qui font cruellement défaut au cinéma français contemporain.
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