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Fiche technique :
Avec Jean-Marc Barr, Flavio Albanese, Roberto Citran, Thomas Kretschmann et Massimo Dapporto. Réalisation : Massimo Spano. Scénario : Claudio Lizza & Massimo Spano. Directeur de la photographie : Bruno Cascio. Compositeur : Pino Donaggio.
Durée : 106 mn. Disponible en VO et VF.

Extrait du film,
cliquez ici.

Résumé :
Saro débute son service militaire à 20 ans dans les troupes aéroportées. Naïf et insouciant, il s’amuse de tout, surtout avec son ami le sergent Gianni, que l’on devine attiré par lui. Mais un soir, leur soirée tourne au cauchemar. Alors que Gianni l’emmène découvrir l’envers du décor, là où il arrondit ses fin de mois : un quartier sordide où il fait le tapin. Choqué, Saro s’enfuit et monte dans la voiture d’un inconnu, pensant qu’il le ramènerait chez lui. Seulement, l’individu avait évidemment autre chose en tête, et il n’était pas seul. Ils vont violer le jeune soldat après l’avoir durement frappé. Le complice et violeur à l’arrière n’est autre que l’officier supérieur de Saro : son capitaine, Roatta.
Saro engage une bataille juridique que Roatta, fort de son grade, considère comme gagnée d’avance. Et les belles institutions militaires le défendent en effet sans états d’âme…

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L'avis de Kriss :
Avec l’image de Yossi & Jagger en tête, je m’apprêtais à voir une nouvelle belle histoire d’amour entre deux soldats, certes dramatique, mais pas aussi sordide que ce que le réalisateur nous propose ici.
Aborder la prostitution et le viol est toujours un sujet complexe ; Roatta et son complice sont présentés ici comme des monstres (l’un sadique envers son régiment, et violent avec sa future femme ; l’autre alcoolique, violent avec sa famille, escroc et magouilleur) comme si l’acte de viol n’était pas suffisant en lui-même et qu’il fallait surenchérir. L’acte en lui-même ne devient alors qu’un parmi d’autres et perd de sa portée dans l’intrigue du film.
Cependant, au delà l’acte, il s’agit ici de nous montrer les effets pervers de "La Grande Muette", on préfère croire en l’innocence du capitaine que les propos de Saro, de crainte de porter atteinte à l’image militaire. Les pressions subies par Gianni pour ne pas corroborer les faits relatés par son ami illustrent bien la volonté de l’armée de garder en son sein tout secret qui pourrait salir sa réputation.
Bien sûr, nous sommes dans un film, certes dramatique, donc tout se terminera bien, la justice sera faite, d’une manière ou d’une autre. Mais dans la réalité, combien d’histoires de ce genre n’ont pas quitté les murs des casernes ? Ce film n’est pas un grand film, mais il nous rappelle que nous devons avoir une vigilance de tous les instants…

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L'avis de Christel Taillibert :
Avec Mon capitaine, un homme d'honneur, le cinéma italien apporte lui aussi sa contribution à la vague de films consacrés à l'homosexualité qui déferlent sur nos écrans avec plus ou moins de bonheur. Cette tentative n'est malheureusement pas des plus heureuses et ne contribue certainement pas à lutter contre les préjugés qui circulent encore en la matière. C'est en effet un tableau particulièrement sordide et malsain que nous trace Massimo Spano dans ce film. L'histoire est celle de Saro, un jeune homme qui, pour effectuer son service militaire, a choisi d'incorporer une unité d'élite : le Bataillon des troupes aéroportées. Celui-ci se lie d'amitié avec son sergent, Gianni, lequel ne cache pas son attirance pour les hommes en général, et pour le jeune garçon en particulier. Le drame survient lorsque Saro se fait violer par le Capitaine de son régiment, Roatta (Jean-Marc Barr), qui terrorise le régiment tout entier de ses brimades sadiques. Saro décide alors de braver la loi du silence que semble lui imposer le statut intouchable de son tortionnaire, ce qui sera pour lui une véritable traversée du désert.

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Cette intrigue qui aurait pu donner lieu à une analyse des conflits qui opposent l'individu au respect de la hiérarchie est malheureusement traitée par Massimo Spano de façon proprement imbuvable. C'est tout d'abord d'une complaisance un peu trop insistante pour les images de filles à moitié nues, de travestis et transexuels, jusqu'aux scènes de sexe filmées avec une lourdeur inégalée. C'est ensuite une série de portraits stéréotypés totalement irrecevables : pas de confusion des rôles possible dans ce film, la frontière qui sépare les bons des méchants est marquée au feutre rouge... Entre le Capitaine Roatta, pervers cynique qui profite de son pouvoir pour abuser des jeunes appelés et son acolyte qui frappe sa femme et ruine l'entreprise familiale pour mieux laisser cours à ses pulsions homosexuelles et pédophiles, difficile de croire en ces réincarnations de Satan sur terre...
Les tentatives de justification de la pratique homosexuelle dans l'armée en rapport avec l'héritage de la tradition spartiate fait proprement pitié et contribue encore à éloigner ce film de la réalité de l'homosexualité. Somme toute, et pour faire dans l'euphémisme, ces personnages tracés à gros coups de crayon n'ont plus grand chose d'humain qui puisse susciter l'intérêt du spectateur pour leur histoire. La caricature caractérise ce film jusqu'à la scène finale où le Capitaine Roatta se suicide en plein tribunal, alors que la justice s'apprête à le condamner...
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