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(4.16)





Même si, selon la tradition cariboulandaise, il devrait se produire une dernière tempête de neige d’ici le mois prochain, le printemps, à l’image de la star de ce blog, fait son come-back.

Tandis que La Niña vient faire son show froid en France, le soleil revient se produire en vedette américaine sur l’Est canadien. Les écureuils recommencent à gambader, les oiseaux font leur nid, et les couples se forment. Dernièrement, trois de mes contacts locaux sur Facebook, et prétendants potentiels, sont passés du statut de « single » (célibataire) à « in a relationship with » (en couple avec) suivi d’un lien vers leur nouveau chéri. C’est là que les choses deviennent amusantes. Les élus de leur cul cœur sont franchement risibles.

Tout en écrivant ce billet, je me demande à haute voix dans ma tête si je vais me censurer car, j’entends déjà mon cousin écrire sur MSN (j’adore faire des phrases post-modernes qui a priori ne veulent rien dire mais qui sont pleines de sens pour mes contemporains) : « ce que tu es bitch ». Oui, je fais ma langue de pute, je balance, vitupère, conspue et je même qu’en plus je pète dans le trou de la couche d’ozone. Je me gausse, me défoule, et que ça roule ! Non, je ne vais pas m’autocensurer, je vais prendre plaisir à me rendre insupportable. Ce billet sera donc bitchy et je l’assume du haut de mon statut de star capricieuse, divine diva divagante.

Reprenons. J’en étais à vous révéler que les nouveaux « chums » de ces trois contacts sont, comment dirais-je ? Tout à fait quelconque. Des « average Joe », genres de « guy next door » qui ne peuvent en rien rivaliser avec mon sublime charisme, mes yeux multicolores, ma voix de crooner, et mes éjaculations abondantes. Cela dit, je vous confesse que je n’ai pas fait le moindre effort pour entreprendre la conquête de l’un des trois gugusses précités durant le temps où chacun était libre de succomber à mes charmes. L’hiver, dont j’évoquais les conditions insoutenables dans mon précédent billet, avait annihilé toute ma volonté de sortir de ma retraite forcée.

À présent, je dois dire que je n’ai aucun regret. Quand un prétendant ose me préférer quelqu’un sur lequel je n’aurais jamais daigné poser les yeux, je me détourne en haussant les épaules et continue mon chemin comme si de rien n’était. D’autre part, si quelqu’un que j’ai la faiblesse d’aimer ne me retourne pas la faveur, mais s’entête à nourrir un sentiment insensé pour une nullité qui lui pourrit la vie et le vampirise, je ne peux pas faire grand chose sinon le plaindre, et regarder vers d’autres horizons. À quoi bon être trois à souffrir d’une telle situation ? Deux, c’est bien suffisant.

À vrai dire, le printemps est arrivé mais je ne le ressens pas. Les effusions amoureuses ne m’intéressent plus… pour le moment. Je ne veux plus qu’on me parle d’amour. Parlez-moi plutôt du temps qu’il fait à Manosque, des parfums et des épices que l’on respire dans les souks orientaux, de la douceur de l’Océan indien lorsque ses vagues viennent caresser le rivage de Zanzibar… Je flanche. Voici que je redeviens poète alors que je voulais endosser le rôle du salaud qui se moque du monde.

Je vais vous faire une confidence. L’épreuve que je viens de traverser, et dont je ne suis pas encore tout à fait sorti, m’a fait prendre conscience de certaines vérités. Seul, face à moi-même, j’ai découvert qu’il était inutile de chercher l’amour comme un assoiffé cherche une source d’eau vive. Je n’aurai rien à offrir à quiconque tant que je ne me serai pas libéré de mes prisons mentales. Avant d’être capable de rencontrer mon autre, je dois me rencontrer moi-même, rencontrer ma vie, apprendre à m’aimer. Pour cela, je dois sortir de cette spirale d’autodestruction, de mépris et de haine de moi-même. Je dois me reconstruire. C’est un grand défi, peut-être le plus grand défi de ma vie.

P.S. : en me relisant, je m’aperçois que c’est encore une fois parti dans tous les sens. Finalement, seuls les deux derniers paragraphes sont intéressants.



Lire le précédent épisode, cliquez ici.

 

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