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Fiche technique :
Avec Lorenzo Balducci, Francesco Venditti, Moran Atias, Sandro Giordano, Massimiliano Caprara, Paola Ranzoni, Loretta Goggi, Paolo Villaggio, Alexandra La Capria et Giorgio Santangelo. Réalisation : Luciano Melchionna. Scénario : Luciano Melchionna et Alexandra La Capria. Directeur de la photographie : Tarek Ben Abdallah.
Durée : 112 mn. Disponible en VO et VOST.



Résumé :
Luca est un jeune homme taciturne et mal dans sa peau. Soudain, il tombe amoureux de Riccardo, le frère de sa petite amie. Parallèlement, Luca s’adonne à des beuveries avec ses amis dans leur repaire situé dans le sous-sol d’une usine désaffectée.
Les liens entre cette bande de jeunes décadents psychopathes et ce jeune homme, qui se découvre, se tissent peu à peu au fil d’une construction alternant temps présent et flash-back.



L’avis de Psykokwak :
Dès les premières images, nous entrons dans les profondeurs d’une usine désaffectée. C’est dans ce no man’s land que s’est réfugié Luca. Avec des compères, il séquestre un type d’une cinquantaine d’année, un peu rondouillard. Un bourgeois ?  Peu importe, il a pour son malheur croisé à la sortie d’un sex shop cette bande de jeunes qui l’ont enlevé sans raison apparente.


Nous sommes à Latina, près de Rome, une ville développée sous Mussolini, à l’architecture caractéristique du style totalitaire du fascisme. Ville qui a servi de décors pour le film Mon frère est fils unique de Daniele Luchetti.
La trame du film conjugue des séquences actuelles et des retours en arrière scandés par des plans fixes de cercueils et de courtes présentations dédiées à chaque personnage de l’histoire. Autant de chapitres que de personnages et pour fil d’Ariane, le portrait de Luca.


On ne comprend pas au début de ce qu’il s’agit, pourquoi ces jeunes adultes, trois garçons et deux filles, s’acharnent sur ce pauvre type dans une sorte de délire comportemental où la drogue, le sexe se mélangent… La répétition des plans fixes de cercueils ponctuent la narration et nous préviennent du dénouement tragique de leur violente dérive. Ce n’est que progressivement que le puzzle se construit pour donner une cohérence à l’histoire.


Le réalisateur s’intéresse à un épisode récent de ses différents personnages comme pour essayer de comprendre le sens de leur comportement. Une sourde rage semble tous les animer. Rage contre un père absent à l’anniversaire de son fils, colère vis à vis d’une mère insensible à la souffrance d’un chien, l’ennui d’un travail peu gratifiant dans une morgue, le désespoir d’une fille délaissée par son copain, une révolte contre un esprit petit bourgeois, autant de portraits alignés et qui, toutefois, expliquent difficilement leur conduite insensée. Aucun discours politique ne vient étayer leur démarche. Seul le rassemblement de ces individus désenchantés expliquerait ce déchaînement de violence dont nous gratifie Lucianno Melchionna. Les effets d’une dynamique de groupe, associés à des prises de drogues et à un désœuvrement partagé pourraient donner un début de compréhension à leurs actes sauvages et gratuits.


Faut-il y voir une critique d’une jeunesse en perte de repères dans une société anonyme ?
Et il y a Luca qui mène une vie assez banale de livreur de courses, jusqu’à ce qu’il rencontre Riccardo le frère de sa petite amie. Entre les deux hommes débute une histoire d’amour qui est brutalement interrompue par le tabassage à mort de Riccardo.
Film pessimiste et dérangeant où l’on se perd dans les portraits longuets et pas très convaincants des personnages. Des coupes dynamiseraient le rythme d’un film que je trouve ennuyeux. La bande son réussie souligne avec des musiques industrielles la déshumanisation des protagonistes.
Pour plus d’informations :

 

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