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Fiche technique :
Avec László Gálffi, Dávid Szabó, Eva Kerekes, Adám Lux, Ilona Nagy, László Sinkó, Sándor Sörös, Sándor Téri, Sándor Tóth et Tamás Végvári. Réalisation : Károly Esztergályos.
Durée : 94 mn. VOST. Sortie DVD prévue en 2008 ou 2009.

 

 

Résumé :
Tibor, la cinquantaine grisonnante, est un homme respecté et respectable de la société hongroise. Écrivain célèbre, marié à une actrice connue, il fait la tournée des librairies pour vendre son dernier roman.
Lors d’une séance de dédicace, il rencontre le jeune Zslot, qui le suit au restaurant puis chez lui. Tibor succombe au charme juvénile du garçon.



Tous deux se lancent alors dans une relation amoureuse non dénuée d’ambiguïtés. L’écrivain ne connaît rien de la vie de son jeune amant. Ce dernier est peut-être sans-logis et prostitué...



Filmé dans les rues de Budapest avec un grain qui effleure les corps et les sentiments, Men in the Nude est un film sur le destin amoureux de deux hommes d’univers et d’âges que tout sépare.



L’avis de Psykokwak :
Tibor (László Gálffi) aborde la cinquantaine. Écrivain reconnu, ses livres actellement peinent à trouver des lecteurs. Un soir dans une grande librairie de Budapest, il est accosté par un beau jeune homme de 19 ans qu’il ramène chez lui.



À peine arrivé, Zsolt (Dávid Szabó) se désape et s’offre à son micheton. Tibor, quelque peu surpris, n’ose pas profiter du joli corps exhibé par l’ange blond.



Par bribes, Zsolt se dévoile en racontant qu’il est ukrainien, que ses parents sont morts à Tchernobyl. Tibor avale plus ou moins le baratin du gigolo. Mais il ne résiste pas à la séduction de cette apparition qui lui évoque si fortement Der Tod in Venedig de son auteur préféré.



Il se laisse glisser dans la peau d’Aschenbach et s’amourache du jeune homme, d’autant que sa femme (Éva Kerekes), une actrice vieillissante, obligée de se produire dans des spectacles en province, trimbale une morosité déprimante.



Il choisit de s’engouffrer dans une aventure risquée pour pimenter une existence devenue assez terne. Embarqué dans cette tocade, il frôle les emmerdes, se fait manipuler par le gigolo jusqu’à ce qu’il comprenne les impasses de la vanité de sa soudaine passion.



Un film magyar altersexuel : voilà une curiosité ! Le cinéma gay hongrois est connu pour s’activer dans le porno avec, reconnaissons-le, un certain talent. J’ai feuilleté le passionnant et documenté ouvrage de référence de Didier Roth-Bettoni, L’Homosexualité au cinéma, et je n’ai trouvé nulle mention de film gay (excepté, bien sûr, la production porno Bel ami…).



Ici, le scénario choisit d’emprunter la voie littéraire avec la référence prononcée à Thomas Mann et rapidement, ça dérape. L’écrivain lit un passage de son auteur fétiche pour souligner la beauté du style pendant qu’il reçoit une gâterie buccale.



On a déjà vu plus subtil, d’autant que la réalisation se veut sérieuse et ne recherche pas la parodie ou le pastiche. C’eut été pour le coup marrant. Non, au contraire, le film va enchaîner les clichés et les lourdeurs. Le prostitué se drogue et Tibor l’accompagne dans ses expériences hallucinogènes.



Zsolt saute tout ce qui bouge : la jeunette, le micheton et même la femme de l’écrivain, qui le temps d’une étreinte imagine rajeunir. Bref ce n’est ni Théorème et encore moins Morte a Venezia, ni même le beau Sunday Bloody Sunday de John Schlesinger. Férfiakt s’égare faute de suivre un scénario cohérent. À trop vouloir montrer on ne voit plus rien, et le titre anglais racoleur ne sauve pas le film. La nudité se résume à quelques torses dénudés et paires de fesse. Zsolt est plutôt choupinou mais cela ne suffit pas à faire un bon film.



Pour souligner le caractère « intellectuel »  du propos, la bande son nous gratifie d’une musique classique (Schubert, Malher bien sûr, Verdi…) agrémentée de rock. En fin de compte j’aurais préféré un vrai porno à la mode magyare !

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