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Fiche technique :

Avec Dylan Fergus, Bryan Kirkwood, Hank Harris, Andrew Levitas, Matt Phillips, Miguel Caballero, Ni
ck Collins et Nina Landey. Réalisé par Paul Etheredge-Outzs. Scénario : Paul Etheredge-Outzs.  Directeur de la photographie : Mark Mervis.
Durée : 85 mn. Disponible en VO et VOST.


Résumé :
À West Hollywood, pour la parade d’Halloween, des milliers de personnes ont revêtu les costumes les plus déments et les plus fabuleux. Le sexe, la drogue, le rock’n’roll envahissent les rues. Mais un serial killer, collectionneur de têtes, s’est glissé parmi les fêtards. Un groupe de quatre amis, pris comme cible par l’assassin, va tenter de survivre à cette fête d’enfer...

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L’avis de
Matoo :
Attention c’est écrit dessus : « le premier film d’horreur gay ». En gros, ça donne le scénario de La Cité de la peur de Les Nuls (avec faucille intégrée) avec une manière de jouer, des comédiens et une réalisation digne des meilleurs passages « comédie » d’un bon Falcon. Carrément !

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Bon, un navet donc. Même pas très drôle, même pas un peu effrayant ou original, il s’agit plutôt d’un scénario de teen-movie d’horreur des années 70 avec des pédés dans tous les rôles. Évidemment, cela se passe le soir d’Halloween à West Hollywood, et un meurtrier (gay ?) fou se balade avec un masque, et coupe des têtes de dèpes avec sa faucille super bien aiguisée, sans mobile, ni raison particulière. Le héros et sa bande de potes sont pourchassés par le mec, et ils se font étêtés un par un. Mais le héros, qui est le roi de l’énucléation, est aidé par son nouveau boy-friend (qui embrasse pas sur la bouche, et qui l’aime avec son handicap… oh c’est si émouvant !!).

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C’est dommage car ça aurait pu être assez désopilant ou second degré, mais ils ne jouent même pas complètement avec le côté pédé. De même le côté cheap du film passerait bien si l’on avait eu autre chose à se mettre sous la dent que quelques studs qui se dandinent (y’a même pas de cul, pfff). Donc, on peut largement s’en passer, même si le fait que ce soit un film complètement gay est une note d’originalité en tant que telle.

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PS : Sur le site officiel du film, on trouve les deux affiches pour la presse. Une version « généraliste » et une version « gay ». J’ai été très surpris de ce traitement différent qui consiste à simplement rajouter la mention « Premier film d’horreur gay » sur le couteau. C’est plutôt étrange que cette dernière version n’ait pas été collée sur toutes les pubs, étant donné que le film est résolument gay, et que c’est son unique singularité !! Je me demande le pourquoi du comment d’une telle séparation.

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L’avis de Frédéric Mignard :
Une curiosité underground à mi-chemin entre le porno gay californien et la série B horrifique, à réserver exclusivement aux amateurs de nanars loufoques.

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Notre avis : Contrairement à ce qu’affirme l’affiche, Hellbent n’est pas « le premier film d’horreur gay ». Il existe aux USA tout un catalogue de productions d’épouvante gays, fauchées comme les blés, et réservées exclusivement au marché de la vidéo. David DeCoteau, roi de la série Z, issu des studios Empire et Full Moon, en est le chantre. Exerçant son manque de talent dans les dortoirs des teenagers BCBG (traduire par « bon chic belle gueule »), ce dernier n’a pas perdu une occasion depuis son coming out cinématographique d’exhiber des torses nus imberbes dans des longs métrages pathétiques, ouvertement Z, réservés à un public des plus restreints, celui du navet horrifique gay. Malheureusement, Hellbent s’inscrit dans la lignée du maître de la ringardise.

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Scénario inexistant, budget famélique, acteurs inexpressifs... Le film de Paul Etheredge-Ouzts ressemble à du Falcon (célèbre firme porno homosexuelle californienne) avec son lot de « bogosses » musclés aux visages juvéniles qui devraient se contenter d’être beaux et de se taire. En effet, si le cinéaste essaie d’inverser les codes du slasher en remplaçant les scream queens bêtas par des gym queens bêtasses, l’absence de rythme et de tension dramatique éloigne cette série B de ses ambitions premières, en l’occurrence provoquer l’effroi chez le spectateur. S’il y a bien mensonge sur la marchandise, Hellbent, dans toute sa vacuité, possède néanmoins l’intérêt de l’unicité, puisque sa distribution au cinéma représente une première nationale.

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L’objet cinématographique, vide de contenu, redonne du sens à la toile ! Dans le contexte aseptisé du multiplexe du nouveau millénaire, pouvoir jouir d’un tel OVNI reste un privilège. Jouant sur la confusion des genres et celle des sens, Hellbent interpelle inévitablement le spectateur honteux qui ne peut que remettre en question sa présence dans la salle. Il vaut mieux alors pour lui prendre le parti d’en rire plutôt que de s’enflammer. Après tout, peu importe la qualité de ce qui défile à l’écran, ici, seule l’expérience paie.

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Les commentaires furieux ou hilares des spectateurs, les départs intempestifs des amateurs du premier degré et des homophobes outrés...

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