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Fiche technique :

Avec Paul Bartel, Sean P. Hayes, Brad Rowe, Richard Ganoung, Meredith Scott Lynn, Sean Hayes, Matthew Ashford, Armando Valdes-Kennedy, Carmine Giovinazzo, Holly Woodlawn, Mark Allen Andreson et Bonnie Biehl. Réalisation : Tommy O’Haver. Scénario : Tommy O’Haver. Directeur de la photographie : Mark Mervis. Compositeur : Alan Ari Lazar.

Durée : 92 mn. Disponible en VO et VOST.




Résumé :

Billy, photographe provincial, débute à Hollywood. Son projet est de réaliser une série de photographies mettant en scène les baisers de cinéma les plus célèbres de l'histoire d'Hollywood. Mais cette fois, la distribution serait exclusivement masculine. Apres avoir fait le tour des drag-queens, Billy trouve enfin celui qu'il cherchait : Gabriel, un jeune et beau musicien fraîchement arrivé de Los Angeles. Cependant une question le taraude. Gabriel est-il gay ou hétéro ?



L’avis de Yann Gonzalez :

Billy’s Hollywood... est la preuve que le cinéma gay a désormais tous les droits aux USA (du moins lorsqu'il demeure consensuel). Le film de Tommy O’Haver a été tourné en scope et suinte le fric dans ses moindres recoins.



Billy (Sean P. Hayes) vit à Los Angeles et traverse une phase difficile : il ne trouve pas de travail et cherche sans succès le grand amour. Heureusement, un ami lui commande une série de photographies liées au glamour hollywoodien mais transposées sur le mode "camp", c’est-à-dire avec des modèles strictement masculins (ou travestis).



Billy voit alors en Gabriel (Brad Rowe, clone transparent de Brad Pitt), un beau serveur, l’interprète idéal de ses clichés... et de ses fantasmes. Mais Gabriel a toutes les apparences d’un hétéro : que va devenir notre pauvre héros ?



Billy’s Hollywood... joue à fond la carte de l’esthétique homosexuelle basique, cet univers réducteur auquel tout artiste gay, selon le grand public, se doit d’être affilié et que Tommy O’Haver a naïvement pris à son compte. De ce point de vue là, le spectateur n’est pas déçu : le film déballe son quota réglementaire de drag-queens impeccables, de couleurs flashy, de musique tendance ABBA, de corps musclés et imberbes, de plages ensoleillées, d'artistes toujours bien sapés sans l'ombre d'un souci financier.



Tout cela verni par une volonté de renouer avec la grande comédie romantique de l'âge d'or hollywoodien. Mais même dans ce cadre, le film ne remplit que moyennement son contrat : rythme bancal, personnages et situations prévisibles, entractes oniriques assez répétitifs (tout comme l'idée de narration par les polaroïds, séduisante au départ, mais trop systématique).



On se met alors à rêver d'un souffle subversif, d'un regard critique à la Araki (le L.A. de Nowhere était autrement plus passionnant). En vain : tout, dans Billy's Hollywood..., est polissé et flatte le spectateur dans le sens du poil. La vacuité n'est pas toujours désagréable (cf. Le Mariage de mon meilleur ami), mais elle requiert un minimum de talent.

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