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Fiche technique :
Avec Liz Renay, Mink Stole, Susan Lowe, Edith Massey et Mary Vivian Pearce. Réalisé par John Waters. Scénario : John Waters. Directeur de la photographie : John Waters
Durée : 90 mn. Disponible en VO, VOST et VF.

Résumé :
Une riche femme au foyer assassine son mari avec l'aide de sa servante. Les deux femmes prennent la fuite et se réfugient à Mortville, où elles font la connaissance d'une lesbienne et sa maîtresse. Elles s'unissent pour affronter Queen Carlotta, qui règne en maître sur la ville.
L'avis de Samuel Minne (Homo SF) :
Ce film de 1977 commence par un générique qui rappelle les mélos de Douglas Sirk : service de table rutilant, musique somptueuse et couleurs flamboyantes. Mais la viande qu'on sert dans l'assiette est un rat ! Alors que les enfants jouent, le père de famille raccompagne le médecin : sa femme Peggy (Mink Stole) sort d'une dépression. En effet, elle ne va pas bien, et ses crises d'hystérie, parodies de la folie bergmanienne, tournent vite au drame. Avec son infirmière obèse Grizelda (Jean Hill), elle fuit à Mortville, la ville des criminels et des dépravés. Un couple de lesbiennes agressives, Mole et Muffy (Liz Renay) accepte de les héberger.
Et il y en a, des crimes et des perversions dans Desperate Living ! Après une ouverture faussement « mainstream » (ce cinéma respectable et conventionnel qu’il tournera en dérision dans Cecil B. Demented), Waters se délecte à choquer ses spectateurs et en rajoute dans le délire et le mauvais goût. Sordide et kitsch, entre grotesque et humour noir, cet opus n'a de rivaux qu'en certains films de Pedro Almodovar, comme Laberinto de pasiones ou Entre tinieblas, et un digne successeur en Hustler White de Bruce Labruce. Quant à la scène finale, elle serait à comparer au Sebastiane de Derek Jarman et au court-métrage de Rosa von Praunheim « Can I be your Bratwurst, please ? » (1999).
On suit bouche bée les tribulations de nos personnages, lesbiennes, nudistes ou trans, on éclate de rire devant les scènes « hénaurmes », mais ce qui fatigue, c'est le volume sonore d'actrices toujours en pleine vocifération. De belles performances… un peu épuisantes à la longue ! L’ensemble du film laisse une impression de malaise, tant il est difficile de distinguer des enjeux dans ce jeu de massacre : les personnages meurent sans raison autre que le hasard, les plus consistants semblent horribles et décatis (Grizelda,  ou la reine Carlotta), et les moins épouvantables se réduisent à des fantoches falots (la princesse Coo-Coo, les gardes de la reine). Dans son interview, Waters met en avant l’influence des films de prisons de femmes, et place Desperate Living sous la tutelle de Jean Genet : on y retrouve en effet l’inversion des valeurs (« crime is beauty »). La source d’inspiration déterminante semble cependant avoir été Le Magicien d’Oz, dont Mortville représente l’envers maudit, en capitale des vices peuplée de personnages ignobles, sur qui règne une Carlotta boursouflée.

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