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Source : "http://overlord.hautetfort.com"


"Il y a quelques jours, un de mes billets a été repris sur un blog gay nommé « les Toiles roses » – ce qui est déjà tout un programme – dans la rubrique « citations philes et phobes » ce qui a eu pour effet de faire exploser mes statistiques. Je profite donc de ce nouveau lectorat pour exposer ici quelques remarques sur l’homosexualité et le mouvement gay.

En elle-même, l’homosexualité n’a guère d’intérêt. Il ne s’agit finalement que de quelques pratiques charnelles – on devrait plutôt parler d’ « homogénitalité » - et chacun sait qu’entre une solide amitié et l’homosexualité il n’y a qu’un lit de distance et que Marlon Brando était foutrement beau.

Peu importe également ce qu’en disent psychologues et psychanalystes. A ce niveau, l’explication la plus intéressant est probablement celle de René Girard qui voit dans l’homosexualité un résultat possible des rivalités mimétiques. Quant à la Bible, elle condamne l’homosexualité au même titre qu’elle condamne l’inceste ; pas tant donc tant que pratique privée mais parce qu’on savait très bien déjà à l’époque qu’une société dans laquelle tout le monde couche avec tout le monde – papa avec la fille ou le fiston, maman avec le beau frère ou grand- maman, etc. - une société indifférenciée donc, est condamnée à la violence et ne peut survivre.

Il y a toujours eu des homosexuels dans toutes les sociétés. Et toutes les sociétés ont toléré l’homosexualité à des degrés divers, l’acceptant dans certaines circonstances ou à certains moments (dans le cadre de rituels par exemple) et en développant des institutions ou des espaces dans lesquels elle pouvait se réfugier ou s’exprimer, comme la virile camaraderie militaire ou sportive. Jusqu’à une date récente, les homosexuels pouvaient même se vanter à juste titre d’être une population subversive, et peut-être plus créatrice que la moyenne. Et c’est justement ce qui est aujourd’hui terminé. Car, encore considérée comme un délit par la plupart des codes pénaux des pays occidentaux il y a encore une petite quarantaine d’années, ces mêmes codes pénaux condamnent ou menacent de condamner aujourd’hui non seulement toute hostilité envers l’homosexualité ou les homosexuels mais même toute réserve envers le « mariage homosexuel », l’adoption d’enfants par des couples homos, les frasques des gay prides [que nous condamnons aussi], etc.

Bref, en quelques années, l’homosexualité est passée du statut de vice condamné par la loi à celui de norme sociale encouragée par toutes sortes d’actions de prosélytisme ou de propagande. De population variablement persécutée et condamnée, les homosexuels se retrouvent maintenant du côté de la loi, de la morale et de la vertu, du camp du « Mal » l’homosexualité est passée au camp du « Bien » et il n’est vraiment pas sûr qu’elle y ait gagné quelque chose.

Les raisons de ce changement sont difficilement explicables mais la grande lessive des années 60 allait permettre au monde moderne de se consacrer entièrement à son idéal de construction d’un «homme nouveau » ou plutôt d’un « humain nouveau » débarrassé de toute identité et qui ne sera plus qu’une simple unité biologique de consommation et de production – ce qui contente à la fois le socialisme le plus délirant et le libéralisme le plus débridé. C’est cela « Mai 68 ».

C’est aussi le moment du triomphe du fantasme d’une sexualité que ne serait récréative, fun et ludique – donc en clair du rejet de la sexualité. Corollaire : apparition d’un arsenal législatif destiné à réprimer les « comportements incorrects » qui aurait effrayé même les pires dévots du 17ème siècle. Exhibition et répression sont les deux faces de la sexualité de la démocratie terminale.

Débarrassé de tout réfèrent moral ou philosophique si ce n’est l’égalitarisme et les droits de l’homme la démocratie terminale n’est régulée en dernier ressort que par le droit et le marché Elle est devenue le champ de bataille sur lequel s’affronte une multitude de lobbys de groupes et d’associations qui revendiquent toujours plus de droits et d’égalité, c’est à dire de privilèges.

Le « mouvement gay » n’est rien d’autre que l’un de ces groupes condamnés à revendiquer ou à disparaître. Gageons que nous allons l’entendre encore très longtemps quelles que soient les victoires obtenues. Des victoires, des « progrès » dont les pionniers du mouvement doivent encore être stupéfaits de la facilité avec laquelle ils ont été obtenus.

Il n’empêche que cette quête schizophrénique d’une égalité qui serait à la fois un droit à la différence et à l’indifférence, et la concurrence interne des associations que le compose, fait du lobby gay une des machines à revendiquer des droits parmi les plus hargneuses ; c’est aussi la plus odieuse parfois avec le chantage à l’outing mais surtout une des plus pathétiques et pitoyables car ne parvenant finalement jamais à sortir des stéréotypes les plus éculés sortis de la cage aux folles ou des Village People. (ou quand les gays deviennent homophobes),

Je veux cependant bien croire qu’il n’est pas plus facile d’être homosexuel aujourd’hui qu’il y a un siècle. Tout d’abord parce qu’il est interdit de faire de son homosexualité quelque chose d’uniquement privé, l’exhibition étant obligatoire et que, d’autre part, les gays auraient tort de croire que les courbettes que leur font politiciens et médiatiques sont sincères car ces derniers sont terrorisés à l’idée de passer pour homophobes, ce qui ruinerait leurs carrières encore plus sûrement que des accusations de racisme ou d’antisémitisme et c’est cette même crainte qui retient tout le monde de rire de la comédie burlesque que sera toujours un "mariage homosexuel"

Dans le fonds, je comprends le « combat » des homosexuels. Le dressage des populations et l’intimidation ont leurs limites. Les gays savent bien qu’ils seront finalement toujours considérés comme des « pédés »."

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