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SUIS-JE LA MÈRE DE L'ENFANT
DE LACHIDA PATI ?


Un délire d'Isabelle B. Price, d'Univers-L
 



Hier, au travail, une anesthésiste qui rentrait de vacances a déclaré qu’elle venait d’apprendre que notre bien-aimée Ministre de la Justice venait d’accoucher. J’ai ri en répliquant qu’elle avait quand même un peu de retard. Ben oui, notre vénérable Garde des Sceaux a tout même donné naissance à une petite Zohra vendredi 2 janvier. Pour ceux qui auraient manqué cet incroyable événement, tout s’est très bien passé. Rachida Dati a subi une césarienne mais s’est très bien remise. Trop au goût des féministes qui s’insurgent du retour à l’Élysée, cinq jours seulement après ce splendide saut dans la maternité à l’âge de 43 ans, de notre ministre adorée.

Alors que de nombreuses rumeurs et spéculations n’ont cessé de courir tout au long de la grossesse de Rachida Dati quant à l’identité du père, le secret est aujourd’hui encore très bien gardé. Tout le monde continue de s’interroger, sans succès. « Mais qui est donc le papa ? » reprennent en chœur les plus grands quotidiens. Une question qui permet à notre superbe déesse au sourire éblouissant de rester en très bonne place dans les magazines people.

Et si je faisais comme certains ? Et si je vous racontais une histoire ? Une histoire de Princesse ?

 

Je précise que le récit qui suit est une œuvre de pure fiction. Par conséquent toute ressemblance avec des situations réelles ou avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que purement fortuite.

 

Il était une fois, une petite fille venue au monde dans un grand et beau pays qui adore se vanter d’avoir inventé les Droits de l’Homme. Appelons ce pays Trance et cette petite fille Lachida. Lachida naît donc dans une famille unie. Un père maçon d’origine marocaine, une mère algérienne élevant ses douze enfants avec optimisme et foi. Elle grandit en rêvant de côtoyer ces héros qu’elle voit à la télévision et dans les magazines. Obligée de travailler très jeune, elle commence à 14 ans par faire du porte-à-porte pour vendre des produits cosmétiques. Elle anime également un centre aéré et travaille même dans une grande surface. Puis, alors qu’elle a 16 ans, elle devient aide-soignante dans une clinique privée pour financer ses études. Finalement, à l’âge de 21 ans, se présente l’occasion pour Lachida de réaliser ses rêves. Alors en faculté d’économie à Pijon, elle apprend que l’ambassade d’Algérie donne une réception à la capitale de Trance, Varis.

Lachida s’y rend donc et, grâce à son sourire étourdissant, sa force de caractère et sa volonté, elle parvient à convaincre de ses capacités. Elle obtient un poste de comptable dans une grande entreprise tout en continuant, en parallèle, ses études.

Et la voilà, à seulement 41 ans, devenue Ministre de la Justice de Trance. Une sacrée performance, une sacrée revanche.

Une carrière professionnelle qui décolle mais une vie privée qui reste secrète. Travailleuse acharnée, Lachida a tout sacrifié pour atteindre cette place, tout, même l’amour. Elle se dit que sa vie est comblée maintenant qu’elle apparaît en première page des journaux. Dans le jacuzzi de son petit appartement de fonction, alors qu’elle sirote un verre de vin blanc, elle regrette juste de n’avoir personne avec qui partager sa réussite.

Mais un jour, dans les couloirs de l’Élysée, Lachida, qui va être en retard pour les vœux du Président, le grand Ricolas Zarkosy, percute de plein fouet la belle-sœur de ce dernier. Alors que Lachida tente de s’excuser tout en rechaussant son escarpin qu’elle vient de perdre (il n’est pas aisé de courir dans les couloirs de l’Élysée en talons), Lachida lève soudain les yeux sur l’obstacle vivant qu’elle vient de heurter. Son regard est à cet instant captivé par la beauté de cette blonde aux yeux bleus rieurs qui n’avait aucune envie de se soumettre à cette obligation annuelle. Le sourire qu’ébauche la jeune femme subjugue la Garde des Sceaux qui, l’espace d’un instant, oublie qu’elle est très en retard.

Heureusement, Valérie la rappelle gentiment à l’ordre en déclarant : « Nous ne pouvons pas arriver toutes les deux en retard, ce serait du plus mauvais effet. Courrez encore un peu, j’ai l’habitude d’être le vilain petit canard. » Des paroles qui touchent Lachida plus qu’elle ne veut bien le reconnaître. Elle, née et élevée en Trance, mais que l’on dit malgré tout étrangère alors qu’elle n’a connu que ce pays. Elle qui se sent trançaise quand tout le monde voudrait qu’elle se sente algérienne ou marocaine. Elle qui s’est toujours battue pour ne plus être écartelée entre ces trois cultures qui se côtoient difficilement en elle. Bref, elle est touchée notre Ministre de la Justice.

Le discours présidentiel semble interminable à Lachida. Elle passe vingt minutes à chercher Valérie du regard tout en ayant l’air de ne pas s’ennuyer. Mais la foule étant on ne peut plus dense et la bienséance lui interdisant de bouger, notre Garde des Sceaux se voit dans l’obligation d’attendre le cocktail donné quelques heures plus tard pour enfin retrouver l’éblouissante blonde qui a touché son cœur.

Toutes les deux se retrouvent devant le plat de petits-fours au saumon fumé et échangent une blague lamentable sur les fruits de mer. Elles comprennent alors, à ce premier fou rire et à ce second échange, qu’elles sont en train de tomber amoureuses. Évidemment, il leur faut quelques mois pour se l’avouer. Jusqu’à présent, elles n’ont connu que des hommes et n’ont entendu parler du coup de foudre que dans les romans à l’eau de rose qu’elles nient avoir jamais lu. La peur, la famille, la presse, sont autant de freins qui les effrayent encore plus, mais une entrevue dans un ascenseur va tout bouleverser…

En ce mercredi pluvieux de mai, le Président de la République de Trance a décidé d’annoncer la grossesse de sa jeune épouse. Le mercredi a été choisi car c’est le jour de la famille et tout le monde a été convié à la conférence de presse. Bien entendu, Valérie se doit d’être présente en arrière-plan, le sourire aux lèvres, la joie irradiant sur son visage. Le fait qu’elle puisse avoir un tournage au fin fond de l’Auvergne pour son nouveau film ne dérange personne.

Comme à son habitude, Valérie arrive en retard. Elle descend de sa voiture juste devant les marches de l’Élysée et est surprise par une pluie battante qui la laisse trempée en quelques secondes. Seulement elle s’en moque. Elle a d’autres soucis. Elle a des problèmes avec son chef-monteur et les derniers rushes qu’elle a pu visionner de son film ne la satisfont pas. C’est donc l’esprit ailleurs qu’elle s’engouffre en courant dans l’ascenseur de l’Élysée pour rejoindre les toilettes où elle a prévu de se changer en moins de dix minutes avant de rejoindre la salle de conférence. Ce qu’elle n’avait pas prévu, c’était de se retrouver face à Lachida dans ce même ascenseur. Lachida, superbe dans son tailleur Yves-Saint-Faurent, et visiblement très absorbée par un imposant dossier.

Lachida lève les yeux de ses papiers à l’entrée de Valérie dans l’ascenseur. Elle a le souffle coupé en découvrant la jeune femme les cheveux humides, en bataille, certaines mèches collées au visage. Valérie appuie sur le bouton du troisième étage tout en laissant échapper un timide bonjour. Lachida, elle, est tellement surprise qu’elle en laisse tomber son dossier qui s’éparpille à leurs pieds. Les deux jeunes femmes se baissent alors pour ramasser les documents quand leurs mains se frôlent en tentant d’attraper la même feuille. Elles lèvent simultanément les yeux et se regardent avec une intensité qui fait vibrer l’air dans la cage d’acier. Lachida ne peut se retenir et approche doucement sa main pour s’emparer d’une mèche blonde collée sur le visage de Valérie. Elle la dépose lentement derrière son oreille tout en lui caressant la joue.

La tension sexuelle est à son paroxysme. Perdue et bouleversée par toutes les sensations qui naissent dans son corps, Valérie déclare d’une voix enrouée et chargée de désir :

« Il ne faut pas. J’ai regardé Hospital Central et Terapia d'Urgenza et à chaque fois, au moment où elles s’embrassent, les portes de l’ascenseur s’ouvrent et quelqu’un les découvre dans cette position compromettante.

— Qui te dit que j’allais t’embrasser ? » rétorque Lachida qui a laissé échapper cette question pour se protéger de ce qu’elle ressent.

Valérie sourit. Elle vient de trouver aussi fort qu’elle, question répartie et sang froid. Heureuse de pouvoir jouer, elle laisse échapper un simple : « Si tu ne l’avais pas fait dans les trois secondes ayant suivi ton geste, c’est moi qui l’aurait fait. » Impressionnée par autant d’assurance et ce flirt flagrant, Lachida se relève, se tourne vers le bouton d’arrêt d’urgence, appuie dessus et invite Valérie à se relever en lui tendant la main…

L’arrêt de l’ascenseur ne dure que quelques minutes, le réseau de dépannage de l’Élysée étant des plus efficaces, mais si vous cherchez bien sur les photographies officielles, vous découvrirez que ni Lachida ni Valérie n’apparaissent au discours d’annonce de la grossesse présidentielle. Elles étaient bien trop occupées dans le bureau de la Garde des Sceaux…

En cliché de lesbiennes, elles s’installeront ensemble un mois après leur premier baiser et voudront un enfant quelques six mois plus tard. Consciente que le temps joue contre elle, Lachida décide de porter le premier. Pour ce qui est de la quête du géniteur, c’est une autre histoire.

Là il se fait tard, il est l’heure d’aller se coucher maintenant. Maman ne va pas tarder à rentrer du boulot. Elle travaille sur un nouveau projet de loi et sera très fatiguée. Mais oui, elle viendra te faire un bisou en arrivant, ma grande, comme d’habitude …

 

Isabelle B. Price (09 Janvier 2009)

 

Dans le prochain épisode : la quête du géniteur !

 

Note de Daniel C. Hall alias « The Big Boss » de Les Toiles Roses : 1) Ce titre m’appartient ! Je l’avais proposé à Isa dans un email privé et résultat, elle le pique et même pas un merci à son esclavagiste préféré ! Franchement, les lesbiennes ne sont pas reconnaissantes pour un rond ! 2) Nicolas, c’est elle la responsable ! Je suis innocent, mon Président ! Bon, j’ai pas voté pour toi car ce jour-là j’avais une très capitale compét’ de dominos avec Cécilia, ton ex, mais je suis prêt à te filer ses coordonnées pour que tu la fasses arrêter par les services secrets. Mais tu sais, les lesbiennes c’est pas des gens comme nous. Demande à Christine Boutin. 3) Je m’excuse pour le délire d’Isabelle auprès de tous les lecteurs, mais je crois qu’elle est en période de chaleur. Vous savez bien, les femelles c’est des choses pas normales, hein ! C'est pour ça qu'on ne s'en sert pas, hein les mecs ??? 4) Gros bisous Isa, je me suis bien marré ! Et pis j’aime les lesbiennes, tu le sais. La preuve, j’ai tous les disques de Julio Iglesias, le plus célèbre lesbien du monde.

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