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Fiche technique :
Avec Dennis Baines, Mickey Clark, J. J. Davis, Jean Garrett, Kathy Gerber, Kathy Giotta, Luba Gregus, Jack Halton, Steve W. James, John Kartovsky et Billy Lux. Réalisé par Arthur J. Bressan Jr.. Scénario : Arthur J. Bressan Jr.
Durée : 94 mn. Disponible en VO.

Résumé :
Thomas a 14 ans et il est efféminé. Il est battu par ses parents et finit dans un hôpital, où il rencontre Larry, un homme de 32 ans qui prévoit de réaliser un film sur l'enfance maltraitée. Un peu plus tard, Thomas appelle Larry pour essayer de savoir s'il est également homosexuel. Pour s'en assurer il tente de le rencontrer dans des toilettes publiques.
L’avis de Bernard Alapetite (Eklipse) :
Larry, 35 ans (Richard Ryder) doit tourner un documentaire sur l’enfance maltraitée pour sa thèse. Il rencontre Thomas (Raphael Sbarge), 14 ans, efféminé, battu par ses parents. Petit à petit ils deviennent amis. Grâce à Larry, Thomas retrouve goût à la vie Mais le garçon a envie d’autre chose que d’une amitié platonique. Il fait des avances à Larry qui cède. Leur amitié se transforme en amour et les oblige à fuir ensemble à San Francisco.
Film largement autobiographique, cette histoire forte, audacieuse, mais aussi sensible, d’un adolescent maltraité dont l’homosexualité s’éveille a fait grand bruit au sein de la communauté gay américaine à cause de son approche positive de l’amour homme/garçon, sujet tabou s’il en est, très rarement abordé au cinéma et presque jamais d’un point de vue favorable. Abuse est une exception auquel on peut ajouter Pour un soldat perdu et Montréal main street. Le film fut rejeté par tous les distributeurs indépendants avant d’être accepté par Cinevista, une compagnie basée à New York, spécialisée dans les films gays. À propos de son film Bressan déclara : « En 1975 quand j’ai rencontré le vrai Thomas Caroll, je n’avais pas en tête de faire un film sur lui et notre relation. C’est seulement après que nous ayons été amis, puis amants et finalement ex-amant que j’ai ressenti quel film puissant cette histoire pouvait faire. Mes amis gays et hétéros me critiquèrent pour ma relation sexuelle avec Thomas. Certains m’ont dit que je l’exploitais, d’autres qu’il allait avec moi simplement pour fuir ses parents qui le battaient. J’ai écouté mes amis mais, comme Larry, le réalisateur dans le film, je n’ai pas suivi leurs conseils. Au contraire, Thomas et moi nous sommes allés vivre à San Francisco. J’ai fait Abuse parce que j’ai pensé que c’était une histoire émouvante et unique, qui parlait de gens et de choses que le cinéma américain avait l’habitude d’ignorer. »

ARTHUR J. BRESSAN Jr :
Très dogmatique dans ses opinions et intransigeant dans son travail, Arthur J. Bressan Jr, mort du sida en 1991 et réalisateur de seulement trois films gays, devrait être considéré comme l’un des plus importants réalisateurs gays des années 70 et 80. Depuis Abuse où il aborde l’enfance maltraitée et la relation homme-adolescent, au documentaire hilarant Gay USA, en passant par son dernier film Buddies, Bressan a su apporter un regard courageux sur de nombreux sujets gays. Il dit qu’il a fait Buddies parce que le cinéma est un moyen d’atteindre les gens et de faire passer le message que le sida n’est pas une maladie gaie, qu’elle touche tout le monde et qu’il faut dépenser plus d’argent dans les soins et la recherche.
Né à New York en 1943, Bressan fut d’abord un professeur sans histoires dans une école catholique pour garçons, avant de s’installer à San Francisco, où il fit son coming-out et commença à militer pour les gays. Sa carrière dans le cinéma commença dans la pornographie masculine, où elle dérouta les spectateurs en incluant dans des films pornos des personnages sensibles et romantiques ! Son premier porno fut Passing Strangers (1974), puis il fit Daddy Dearest, Juice et Pleasure Beach (1984) que, -Adult Videos News- a classé dans les 100 meilleurs films pornos. Ces films l’aidèrent à financer ses 3 longs-métrages. À noter qu’il a aussi réalisé quelques documentaires dont Thank you Mr le President, The Press conferences of JFK pour PBS. Vito Russo dans la nécrologie qu’il écrivit dans The Advocate définit bien le cinéma de Bressan en une phrase: « Arthur Bressan n’a jamais renoncé à sa vision personnelle face à la caméra et au public, ainsi ses films possèdent un charme particulier, entre racolage et élégance. »

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