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par  BBJane Hudson

 

 

 

Fiche technique :

Avec Jerry Lewis, Stella Stevens, Del Moore, Kathleen Freeman, Howard Morris, Buddy Lester, Skip Ward, Med Flory, Elvia Allman, Norman Alden, Marvin Kaplan, Henry Gibson, Howard Morris, Milton Frome et David Landfield. Réalisation : Jerry Lewis. Scénario : Jerry Lewis et Bill Richmond. Directeur de la photographie : Wallace Kelley. Compositeur : Walter Scharf.

Durée : 107 mn. Disponible en VO, VOST et VF.



Résumé :

Un timide professeur de chimie, Julius Kelp (J. Lewis), tente de conquérir le cœur d'une de ses élèves, Stella (Stella Stevens), en inventant une potion magique qui le transforme en un irrésistible playboy, Buddy Love (J. Lewis).



L'avis de BBJane :

« Jerry pense rose. » Robert Benayoun

Commençons par un lieu commun doublé d'un euphémisme : Jerry Lewis est un cas à part dans l'histoire du cinéma hollywoodien.

À l'apogée de son succès, dans les années 60, ses films attiraient les foules américaines tout en étant méprisés par la critique. En France, le phénomène s'inversa : notre pays fut le premier à considérer Lewis comme un auteur, tandis que le public réservait à ses œuvres un accueil plutôt mitigé. Il fut l'un des comédiens les plus populaires et les mieux payés de son temps, et il est aujourd'hui l'un des cinéastes majeurs les plus négligés des cinéphiles, privé de la pratique de son art par des producteurs qui le boudent depuis bientôt trente ans.

Il a fait l'objet de l'un des plus beaux livres jamais consacrés à un cinéaste par un critique français – Bonjour Monsieur Lewis, de Robert Benayoun –, et ses films furent abondamment disséqués dans les années 60-70. De nos jours, son œuvre n'est plus évoquée dans aucune revue, et les médias ne s'intéressent à lui qu'une fois par an, à l'occasion du Téléthon, dont il fut l'instigateur.

Dans les nombreuses études qui lui furent jadis dédiées, les commentateurs s'extasiaient sur ses innovations et prouesses techniques, sa maîtrise virtuose du gag visuel, son art consommé de coloriste, le caractère iconoclaste, voire subversif, de son comique résolument ancré à gauche, et empreint d'un humanisme pessimiste.

Si la plupart des exégètes en appelaient à Freud pour élucider les implications sexuelles de ses films et justifier sa critique soutenue du matriarcat, s'ils s'étendaient volontiers sur le caractère conflictuel mais fondateur du duo qu'il forma avec Dean Martin, s'ils tombaient en pâmoison devant ses options picturales bariolées et outrancières, aucun n'a jamais risqué plus qu'une timide allusion à ce qui relève pourtant de l'évidence : l'univers lewisien, visuellement, thématiquement, est l'un des plus totalement queers jamais vus à l'écran.

L'esthétique « gay-kitsch-camp » y est souveraine, et le « personnage Jerry », développé par Lewis de film en film, peut être considéré comme l'une des incarnations cinématographiques les plus accomplies d'un caractère queer en mal d'adaptation au monde straight.

J'aimerais en faire la démonstration à travers l'étude de son film le plus connu (et le plus apprécié en France), Docteur Jerry et Mister Love, œuvre charnière dans sa filmographie, en ce sens qu'elle marque l'aboutissement de son parcours artistique, à l'orée d'une « seconde période » qui, bien que riche en réussites, n'apportera aucun renouvellement notable.

Jerry Lewis, le plus gay des grands cinéastes hétéros ?..

Comment résister à la tentation d'attribuer ce titre à un homme qui, le mois dernier, attisait la colère d'une partie de la communauté homo (en l'occurrence bien bêcheuse et chochotte) pour avoir prononcé – une fois de plus et de trop – le mot "faggot" (pédé) lors d'une interview télévisée ?

Oui, décidément, Mister Lewis est un cas à part...

 Il existe une toute autre façon d'envisager l'intrigue ; une optique moins conventionnelle, mais nullement décalée, et relevant d'autant moins du délire interprétatif qu'elle explique et résout ce que l'approche habituelle soulève d'incohérences scénaristiques.

Voici le résumé alternatif qui peut en découler :

Le professeur Kelp, homosexuel honteux et refoulé, s'emploie à affirmer sa virilité en tentant d'amorcer une relation amoureuse avec l'une de ses élèves, et en suivant des séances de culturisme. Ses échecs successifs le font opter pour une autre méthode, artificielle et chimique : il invente une potion lui permettant de devenir le mâle idéal, l'hétéro parfait, séducteur machiste et baraqué : Buddy Love. Mais il ne peut annihiler sa véritable nature, laquelle réapparaît aux moments les moins opportuns, et l'empêche de concrétiser physiquement la liaison entamée avec son étudiante. Au fil du temps, son autre personnalité, Buddy Love, révèle de plus en plus nettement ses propres inclinations sexuelles – identiques à celles de Kelp. Ce dernier finit par renoncer à l'usage de sa potion – mais non à la dissimulation de ses penchants, puisqu'il épousera son élève afin de donner le change à sa famille et à son entourage professionnel.

Moralité : si l'on n'échappe pas à ce qu'on est, mieux vaut n'en rien laisser paraître !

 

Les saines lectures du Dr Jerry

 

On a beaucoup glosé sur le fait que Lewis (à l'instar de Terence Fisher, deux ans plus tôt, avec The Two faces of Dr Jekyll) inversait les données du roman de Robert-Louis Stevenson dont il s'inspirait, à savoir : Jekyll/beau contre Hyde/laid. En vérité, cette inversion va au-delà de l'aspect physique des personnages. Elle est ici totale : la créature hideuse et le monstre social (car queer), c'est Jekyll/le professeur Kelp ; l'être séduisant et conforme aux attentes de la société, c'est Hyde/Buddy Love.

Le générique du film nous montre le professeur effectuant une expérience en classe. Seules ses mains sont cadrées, tandis qu'elles s'activent autour de diverses cornues et autres objets de chimie phalloïdes, jusqu'à ce que se produise une explosion ayant valeur d'orgasme.

Tentative symbolique de destruction de l'ordre établi, comme l'écrivirent les critiques ? Sans doute, mais également séance d'onanisme exhibitionniste, suscitant la fuite des témoins (les étudiants) d'abord médusés, puis indignés.

 

Fais gaffe, Jerry !.. Ça rend sourd !..

 

De manière significative, c'est dans un placard que Kelp se retrouvera coincé par l'un de ses élèves, qui veut ainsi se venger du fait que le professeur lui ait interdit de se rendre à un entraînement de foot. Car Kelp n'éprouve aucun intérêt pour le sport (carence souvent suspecte aux yeux de la jeunesse américaine), et manifeste même un certain mépris à l'égard de cette discipline.

Pour ne rien arranger, il n'est pas davantage intéressé par les femmes – on se demande, à ce propos, où les commentateurs du film sont allés pêcher l'idée qu'il crée avant tout sa fameuse mixture pour séduire son élève Stella, si l'on considère l'absence totale d'érotisation de leurs rapports.

Dans l'ensemble des films de Lewis, le potentiel érotique des personnages féminins est généralement fort congru (nous sommes loin, sur ce point, des notations graveleuses d'un Mel Brooks, et du cinéma comique américain en général). Même dans Le Tombeur de ces dames (The Ladies' man - 1961), où le pôle majeur de l'intrigue est la séduction féminine, celle-ci n'est appréhendée que comme un objet d'effroi ; elle se manifeste à travers un glamour sacralisé et quelque peu figé, n'ayant rien de charnel – mais typique, en revanche, de l'imagerie gay.

 

Jerry in the closet

 

Si ce n'est de séduire, quelle est l'utilité de la potion ?

Tout simplement de changer son image, de faire naître une personnalité acceptable par ses concitoyens, ne laissant plus rien subsister de la nature profonde de Kelp. La finalité de l'expérience n'est pas d'ordre sentimental, mais social : il s'agit, pour le professeur, de perdre sa voix haut perchée, ses manières efféminées (voir l'extraordinaire scène du bal de l'université, où Kelp se laisse gagner par le rythme de la musique, et entame une sorte de danse immobile où s'exprime la folle cachée en lui), de devenir, non pas ce qu'il rêve d'être, mais ce que les autres souhaiteraient qu'il soit. Un symbole de ce besoin d'en faire accroire qui taraude le professeur, peut être vu dans sa montre-gousset, laquelle, une fois ouverte, laisse échapper les accords tonitruants de la « Marche des Marines » – il la laissera accidentellement choir dans un aquarium, noyant ainsi son effort d'affirmation de ce qu'il n'est pas.

Contrairement à ce qui se passe chez Stevenson, Jekyll/Kelp ne libère pas son "Ça" en devenant Hyde/Love, mais son Surmoi.

 

Ceci n'est pas un câlin

(Le professeur Kelp au gymnase)

 

La scène de transformation – moment de bravoure dans toute adaptation du roman de Stevenson – offre une vision grotesque du processus de virilisation. Avant de devenir un mâle accompli, Kelp passe par un stade quasi neanderthalien, devient une sorte d'homme des cavernes couvert de poils, comme si l'accès à la forme idéale de la masculinité impliquait une régression, un retour à la bestialité. Il est intéressant de noter qu'au stade ultime de sa transformation, le professeur se recroqueville sur le sol de son laboratoire dans une mare de produits chimiques aux couleurs de... l'arc-en-ciel.

Malheureusement pour Kelp, si Buddy Love s'avère être l'incarnation parfaite du tombeur hétéro, infatué de son charisme et plein de morgue, il n'en présente pas moins certains traits ambigus. Et si son pouvoir de séduction opère assez largement sur le sexe opposé (non sans certaines réserves que nous verrons plus loin), il ne manifeste aucune envie spontanée d'en user, et semble tirer tout autant de satisfaction – sinon davantage – du prestige qu'il exerce sur les hommes.

 

Over the rainbow

 

Grisé par sa propre apparence, Buddy Love goûte avec délection aux plaisirs narcissiques, s'attirant bientôt cette remarque de celle qu'il est censé courtiser : « Tu auras une longue histoire d'amour avec toi-même. »

Lors de son entrée, filmée en caméra subjective, dans la boîte de nuit "The Purple Pit" (aux couleurs moins pourpres que roses), sa vue arrache un hurlement à l'une des demoiselles qu'il croise. Le visage de Buddy nous est montré pour la première fois suite à ce cri d'effroi, plutôt que d'extase, qui semble faire office d'avertissement : derrière l'image du bellâtre se cache quelque chose de terrifiant, qui ne saurait échapper aux yeux de certaines femmes.

Love se dirige directement vers Stella, l'élève que le professeur Kelp s'est désignée comme compagne possible. Mais la jeune fille sage et un brin timorée de l'Université, apparaît sensiblement plus féminine et libérée dans le cadre de la boîte de nuit, ce que Love semble apprécier modérément (il refusera de l'embrasser parce qu'elle porte du rouge à lèvres). Il manifeste une attention plus décomplexée aux jeunes hommes présents dans la boîte, que ce soit pour s'affronter à eux (il rosse l'un des élèves de Kelp), ou pour les taquiner gentiment (« Je vous laisserai jouer avec mon porte-clef » dit-il à un groupe de garçons pour les inciter à lui céder leur banquette).

 

Les caïds du "Purple Pink"... euh, pardon : "Pit"... À croquer !..

 

Quand Love se manifestera au campus où enseigne Kelp, ce sera pour jouer une singulière autant qu'hilarante comédie de la séduction avec le doyen de l'établissement, poussant ce dernier à dévoiler sa face cachée : celle d'une vieille tante émoustillée par la présence de ce bel homme entre ses murs. Ces scènes de parade amoureuse entre un homme mûr, détenteur de l'autorité ou de la force, et un élément perturbateur plus jeune, sont fréquentes dans le cinéma lewisien. La séquence dans le bureau du doyen en offre une expression définitive : elle s'achève par le déculottage du noble vieillard, après que Buddy lui a tourné la tête en le féminisant verbalement (il ne s'adresse à lui qu'en termes féminins : « Ma grande » ou « Fais pas ta modeste »), et en le comparant à Cary Grant (grande figure de l'homosexualité hollywoodienne, s'il en fut).

 

Pas folle, la guêpe ?

(Del Moore en plein émoi)

 

Mais c'est surtout dans ses rapports avec Stella que se révèle la nature profonde de Buddy Love. Ce séducteur impénitent est incapable de dépasser le stade du flirt, n'embrasse la jeune fille qu'à la sauvette et avec une gêne marquée, et, lorsqu'il est sur le point de passer aux choses sérieuses, doit y renoncer pour cause de transformation inopinée en professeur Kelp ! Sentant sa personnalité initiale prendre le dessus, il s'enfuit à toutes jambes du lieu où doit se dérouler l'étreinte tant attendue – par Stella...

Quand celle-ci se plaindra à Kelp du comportement décidément étrange de Buddy, le professeur lui répondra que Love « cache sa vraie nature pour éviter qu'on lui fasse du mal. »

Quelle « vraie nature » ?... "Quel « mal » ?.. S'il faut trouver une explication à cette réplique sibylline, je ne la vois que dans une réaction de dissimulation protectrice contre les attaques homophobes.

Stella aura cette repartie amère et révélatrice : « Je me sens comme une mariée le soir de ses noces, dont le mari va dîner chez sa mère ! »

C'est précisément le souvenir de cette mère que Kelp invoquera lorsqu'il s'interrogera sur les véritables raisons de sa double personnalité, et sur les effets contrastés de sa potion. Et la vision que nous aurons d'elle sera conforme en tout point à l'image classique de la mère lewisienne : une épouvantable matrone régnant par la terreur sur son entourage, et particulièrement sur son chétif époux – mère forte, père craintif : on connaît la chanson...

 

Notre Mère qui êtes odieuse...

(Elvia Allman)

 

Selon la tradition, le film s'achève par la révélation de la véritable identité de Hyde/Love devant des tiers – ici, tout un parterre, puisque l'événement se déroule lors du bal annuel du campus, où Buddy Love est convié à chanter. Plus que jamais, cette scène classique des diverses adaptations de Jekyll et Hyde prend valeur de "coming-out".

Alors qu'il doit entamer une nouvelle chanson (« Qui plaît beaucoup aux copains du 'Purple Pit' », précise-t-il, avant de prier le doyen transi de lui pardonner d'avoir nommé ce lieu de débauche), notre crooner se retrouve inopinément affligé de la voix de fausset de Kelp, puis recouvre l'apparence disgracieuse du professeur.

Pour s'excuser d'avoir trompé son entourage, il déclare renoncer à se transformer désormais en Buddy Love : « Je ne veux pas être ce que je ne suis pas. Il faut s'accepter tel qu'on est. »

Une résolution d'autant plus facile à prendre que l'identité de Buddy trahit finalement plus nettement ce qu'EST le professeur...

En ce sens, les propos de Kelp, loin de constituer une apologie de la transparence et de la réconciliation avec soi-même, prennent un goût terriblement saumâtre. Ils n'annoncent pas une volonté de s'assumer en tant que gay, mais l'inverse. En demeurant Kelp, le professeur s'expose moins, tout compte fait, à exprimer/trahir sa nature authentique, qu'en continuant d'être le trop fantasque, voyant et tapageur Buddy Love.

Il peut même envisager de convoler avec Stella, qui se révèle être le type parfait de la « fille à pédés » – lorsque Kelp lui déclare : « Je ne serai jamais le mâle que vous voulez », elle lui assure que c'est aussi bien comme ça !

Le film s'achève sur un plan de Stella et Kelp s'éloignant de la caméra, bras dessus bras dessous. Dans les poches arrières du pantalon de la jeune fille, on remarque plusieurs flacons de la potion magique, qu'elle emporte à l'insu de son compagnon...

Au cas où la fade cuisine du couple hétéro aurait besoin d'être relevée par un filet de piment queer ?..

 

La danse de Saint Gay

 

Pour plus d’informations :

La fameuse danse de Saint Gay, justement !... Si vous déniez du génie à ce type, je me refais hétéro !... C'est ici, et sur VouzenTube... in Gorgeous Gay Colors !..

Son remix queer, par Biggie... Pas indispensable, vu que ça souligne l'évidence, mais sympa quand même...

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