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Fiche technique :
Avec Jürgen Prochnow, Ernst Hannawald, Werner Schwuchow, Hans-Michael Rehberg, Hans Putz, Elisabeth Fricker, Walo Lüönd, Edith Volkmann, Erwin Kohlund et Alexis von Hagemeister. Réalisé par Wolfgang Petersen. Scénario de Wolfgang Petersen, d’après l’œuvre d’Alexander Ziegler.
Durée : 100 mn. Disponible en en VO, VOST et VF.

Résumé :
En Suisse, un comédien, Martin Kurath, joué par Jurgen Prochnow qui fut entre autres le comédien principal de L’honneur perdu de Katharina Blum de Volker Schloendorff et que Petersen réemploiera dans Das Boot, Le bateau, est condamné à quelques années de prison pour avoir eu une relation sexuelle avec un mineur. Durant sa captivité, lorsque les détenus obtiennent l’autorisation de monter une pièce de théâtre, il fait la connaissance de Thomas, dix-sept ans (l’angélique Ernst Hannawald), qui a un rôle dans cette pièce. Thomas est le fils d’un gardien de la prison. Le garçon tombe amoureux de Martin. Lorsque ce dernier est libéré, il veut vivre avec son jeune amant malgré l’opposition de ses parents. Le père de Thomas porte plainte et le garçon est envoyé en maison de correction où il subit les pires humiliations. Martin parvient à le faire évader. Ils veulent fuir en Allemagne mais il faut un permis de séjour pour résider dans ce pays. Un politicien homosexuel feint d’aider Thomas à condition qu’il cède à ses avances. Thomas retourne à la maison de correction et retombe sous la coupe d’un garde-chiourme sadique. Après une tentative de suicide, il est envoyé en asile psychiatrique où Martin vient le voir. Quelques jours plus tard Martin apprend que Thomas s’est enfui; il est devenu une épave et erre sur les routes...
L'avis de Bernard Alapetite (Eklipse) :
Le film pâtit de sa date de réalisation car comme tout film de prison, il est difficile aujourd’hui de faire abstraction de l’extraordinaire série qu’est Oz. Il faut également vaincre une certaine incrédulité devant cette histoire de théâtre en prison. Bien qu’elle soit adaptée d’une histoire vraie. Il y a d’ailleurs une preuve cinématographique que le théâtre en prison n’est pas qu’un fantasme car la pièce filmée Cock and bull story de Bill Hayes, le scénariste de Midnight express témoigne que de semblables expériences existent puisque le film est issu de l’atelier dramatique de la prison de Saint-Quentin... Et c’est une pièce gay ! Et enfin admettre le choix d’une photographie très peu contrastée tout en camaïeux de gris. Ces réserves faites La conséquence est un beau film très émouvant, un vrais grand mélodrame gay.
La conséquence est adapté d’un livre autobiographique d’Alexander Ziegler, paru en Suisse en 1975. L’auteur, qui a lui même passé deux ans et demi en prison, a collaboré à l’adaptation de son livre. Il interprète dans le film le détenu Lemmi. Le roman a été publié en France en 1986 par les éphémères édition Entre chiens et loups. La fin du livre est plus ouverte que celle du film.
Tourné avec l'aide, et pour la télévision allemande La conséquence fut victime du boycottage de l'une des régions les plus conservatrices de l'Allemagne Occidentale, la Bavière. Cette attitude suscitant campagnes de presse et milliers de lettres a paradoxalement aidé la carrière cinématographique du film et sa présentation au festival de Berlin. À cette époque où les films gays étaient rarissimes, La Conséquence a eu un grand retentissement dans le cœur de beaucoup comme en témoignait Cyril Collard pour les quarante ans des Cahiers du cinéma : « Les lumières de la salle s’éteignirent. Générique, l’adolescent est dans une barque qui se balance sur des eaux calmes. Il s’appelle Thomas. Son visage envahit l’écran et comble d’un coup les vides de mon corps et de mon cœur. Ange blond mais sans aucune fadeur, sans tiédeur, ange noir. Il y a un éclatement blanc dans mon cerveau et tout bascule... J’ai l’impression d’être né dans cette salle. »
Le film ne s’embarasse pas de symbolique. Il traite frontalement les rapports amoureux entre un homme et un adolescent. Il énonçe clairement que le fondement de leur relation est sexuel. Un adolescent amoureux d’un homme adulte défend son droit à l’amour libre par delà tous les préjugés et les interdits sociaux. Le spectateur, sur la base d’une empathie sentimentale, reconnait la passion homosexuelle comme une forme d’accomplissement affective à part entière. Le ton de plaidoyer vibrant évite les clichés même si l’on reste dans la problématique classique de l’éraste et l’éromène. Le scénario montre avec une grande intelligence comment la répression entraine chez Thomas une destruction de l’individu en lui inculquant une haine tournée vers les autres mais aussi contre lui même. La conséquence participe directement de toute une tradition du cinéma classique qui, pour chaque époque considérée, a toujours placé le meilleur de lui-même dans la lutte contre les formes sociales, juridiques et psychologiques de l’oppression.
La vie d’Ernst Hannawald, le Thomas de La conséquence ferait un parfait scénario pour un mélo. Il a passé son enfance dans les orphelinats puis, à la suite de problèmes avec la drogue, dans une maison de correction. C’est là qu’à seize ans, Wolfgang Petersen l’aurait découvert. Aprés  La conséquence, Hannawald tourne une trentaine de rôles pour le cinéma et surtout pour la télévision. En 1980, il est très affecté par la mort de sa soeur jumelle dans un accident d’automobile. Il est lui-même victime d’un grave accident de la route en 1986 dans lequel son ami est tué. À partir de là, c’est la dégringolade dans l’alcool et la drogue qui se termine en 1999 lorsque Ernst Hannawald est condamné à cinq ans de prison pour la participation à deux casses de banque qu’il a fait pour payer son dealer !

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