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Fiche technique :
Avec Ronnie Kerr, Jack Sway et Jason Van Eman. Réalisé par Jeff London. Scénario de Jeff London.
Durée : 80 mn. Disponible en en VO et VOST.


Résumé :
Après le décès accidentel de ses parents, Billy (Ronnie Kerr) revient dans sa ville natale, un petit port de pêche, s’occuper de son jeune frère attardé, Johnny (Jack Sway). Billy retrouve alors son ami d’enfance, Dean, qui revient de la guerre d’Irak blessé et traumatisé. Les sentiments de Billy pour Dean (Jason Van Eman) réapparaissent et avec eux, une attirance qui pourrait bien signifier la fin de leur amitié si Dean s’en apercevait...
L'avis de Bernard Alapetite (Eklipse) :
Billy est le troisième long métrage réalisé par Jeff London après Et quand vient l’été (... And then came summer) (2000) et  The last year (2002), tout deux édités en DVD chez Eklipse. Il a également tourné un moyen métrage, Judgement road (1997).
Les deux grandes qualités de Billy sont d’abord d’ancrer une histoire d’amour gay dans l’actualité, en l’occurrence la guerre américaine en Irak, et d’oser endosser sans fausse pudeur l’étiquette de mélo. Malheureusement, Jeff London possède une grammaire cinématographique étique où n’existe guère que le plan fixe sous forme de ”pano” général dans les trops rares scènes d’extérieur et sous forme de champ contre-champ dans les multiples scènes de dialogues et pire encore, quelques zooms saccadés qui ne dépareraient pas dans un film de famille amateur. La pauvreté visuelle du film n’est pas seulement due à la pauvreté des moyens, qui est ici évidente, mais comment expliquer qu’il n’y a à l’écran que les seuls trois acteurs à l’exclusion de tout autre être humain sinon par l’incapacité du cinéaste à inscrire et faire vivre dans son cadre de nombreux protagonistes. Jeff London illustre à merveille la difficulté d’être cinéaste : ce métier qui mêle des talents bien différents et peut-être contradictoires. Celui de directeur d’acteurs et il n’est pas contestable que Jeff London en est un exellent, les trois acteurs sont remarquables, avec toujours une grande générosité envers tous ses personnages, et celui de technicien de l’image et là son savoir me semble bien piètre. London aggrave son cas en étant en plus le scénariste de son film. Que les cinéastes soient plus modestes et le cinéma s’en portera mieux ! Ils ne peuvent pas tous être compétents dans des domaines aussi différents. Il n’en reste pas moins que London est un scénariste honorable et surtout un remarquable dialoguiste. Suggérons-lui pour son prochain opus de s’adjoindre un chef opérateur de talent.
Il est à craindre que bien des spectateurs français auront un sourire narquois devant Billy et son lacrimalisme revendiqué. Et cela serait dommage, le mélo a ses titres de noblesse : hier Douglas Sirk, Vicente Minelli et aujourd’hui. Et puis ce serait imaginer que l’Amérique se résume à New York et aux trottoirs de Castro Street alors que London nous parle de l’Amérique majoritaire, celle qui a élu W. Bush, un pays où il toujours difficile de dire et de vivre un amour gay : ne l’oublions pas. En outre, Billy laisse bien transparaître l’imprégnation de la société par la religion. Là encore, Jeff London nous parle de l’intérieur puisqu’il est fils de prêcheur. À ce sujet, laissons lui la parole: « Il faut savoir que les États-Unis sont un pays très conservateur. Nous sommes perçus comme un pays libéral mais cela ne concerne pas la religion qui est très prégnante. La politique et la religion sont les deux grands sujets. D’ailleurs maintenant nous avons un président à la fois religieux et républicain... »
Malgré les maladresses et les naïvetés, les films de London sont attachants car ils répondent à une véritable nécessité, pour lui, de les tourner : ce qui n’est pas si fréquent.

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