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Fiche technique :
Avec Marianne Epin et Cyrille Thouvenin. Mis en scène par Jean-Luc Revol. Un spectacle de Philip Ridley. Réalisation : Bernard Alapetite et Cyril Legann
Durée : 90 mn. Disponible en en VF.

Résumé :
Vincent River, le fils d'Anita est retrouvé mort, atrocement mutilé, dans une gare désaffectée, lieu de rencontres homosexuelles.
Le quotidien d'Anita, livrée aux médias et aux remarques persistantes et homophobes, a basculé. Elle a décidé de changer de quartier, de déménager.
Mais qui est donc ce jeune homme qui la suit depuis plusieurs jours. Que veux-t-il ? Anita décide de le faire entrer chez elle.
C'est lui, Davey, et sa petite amie Rachel qui ont découvert le corps de Vincent.
Depuis, Vincent hante Davey.
Il vient voir Anita pour exorciser le fantôme du mort.
Mais est-ce là la seule raison de sa présence ?
Alors s'amorce un ballet cruel entre Anita et Davey.
À ressusciter la mémoire des anges, qui se brûlera les ailes ?

L'avis d’Alex & Greg :
Il est regrettable de ne pas avoir vu cette pièce plus tôt et de n'écrire sur elle qu'aujourd'hui.
Ce drame en un acte, écrit par Philip Ridley, nous présente le face-à-face entre une mère, Anita (magnifique Marianne Epin), qui a perdu son fils, Vincent victime d'un crime homophobe, et de Davey (Cyrille Thouvenin) qui prétend avoir découvert par hasard le corps massacré de Vincent River et être obsédé par cette image inerte depuis.
Le dialogue est incroyablement intense, évocateur jusqu'à provoquer le bouleversement du spectateur. Sans sensiblerie mais avec sensibilité, la relation d'Anita et Davey navigue entre confessions, affrontements, violence et compassion. La quête d'apaisement d'Anita, agressive et fragile, ne peut passer que par la connaissance des faits qui ont conduit au meurtre de Vincent. Quant à la tension du jeune et mystérieux Davey, elle ne s'apaisera que lorsqu'il apprendra son histoire. Le suspense est, de plus, entier : Davey est-il impliqué dans le meurtre ? Avait-il des liens avec son fils avant le drame ? Étaient-ils amants et heureux ? Anita ignorait l'homosexualité de son fils et demande à comprendre. Davey ignorait l'histoire de Vincent et demande à savoir. Deux destins brisés qui doivent continuer à vivre après cette mort brutale et inacceptable et c'est, par leur dialogue, le puzzle d'une vie qui se reconstitue sous nos yeux.
Il n'y a ni complaisance, ni militantisme dans cette pièce, seulement le constat et la description de l'horreur que peut engendrer l'homophobie quand, au-delà des mots, elle se fait meurtrière, laissant derrière elle, derrière le vide laissé par la mort, un sentiment de culpabilité, de chagrin et de colère.
Une pièce coup de poing qu'il faut absolument voir parce que la réalité n'est pas toujours la face la plus visible et que l'impuissance généralisée ou la minimisation de ces crimes signifierait la fin de la tolérance. À voir en DVD, en espérant qu'elle se remonte prochainement et surtout que l'on en parle plus, c'est indispensable !

L’avis de Matoo :
Une pièce avec Cyrille Thouvenin qui se joue au théâtre du Marais et qui évoque un crime homophobe… Ok je suis encore allé voir un truc de pédé. De prime abord oui, mais après avoir vu cette pièce, je peux affirmer que l’œuvre va bien plus loin que cela, et possède des qualités qui l’élèvent au-delà d’un manifeste contre l’homophobie (même si c’est déjà important).
Bon passons sur le fait que Cyrille Thouvenin est à mourir car tout le monde le sait, et blablabla rhaaa lovely. Cette pièce est un huis clos en un acte (90 minutes) de Philip Ridley, traduit de l’anglais donc. Il s’agit d’une confrontation entre une mère célibataire qui vient de perdre son fils unique, l’actrice Marianne Epin (Anita), et un jeune garçon qu’elle fait rentrer chez elle, Cyrille Thouvenin (Davey). Le fils d’Anita, Vincent, a été découvert le corps massacré (elle l’identifie par une marque de naissance sur le corps) dans un lieu de rencontres gays plutôt glauque (genre des chiottes désaffectés). Elle a remarqué depuis un certain temps qu’un jeune garçon traîne autour d’elle, et la surveille. Il se retrouve à sa porte, elle le fait entrer, et une discussion s’entame.
Davey a le visage abîmé comme s’il venait de se battre, et est débraillé. Anita essaie de lui tirer les vers du nez, et de savoir pourquoi il l’espionnait comme cela, elle sait qu’il y a un rapport avec son fils. Davey explique dans un premier temps qu’il est celui qui a trouvé le corps, mais qu’il ne connaissait pas du tout son fils, et que cette découverte a été un choc immense pour lui. Il croit pouvoir exorciser cela en demandant à Anita de lui en dire plus sur son fils. Rapidement, on comprend qu’il y a plus… et peu à peu le dialogue s’instaure, et la vérité émerge.
Les dialogues sont incisifs, parfois cyniques, ironiques ou crus, et surtout très bien écrits. Ils portent à la fois la tension émotionnelle de l’instant, mais aussi le récit des événements passés. Une narration sous forme de flash-back tellement efficace qu’elle nous fait imaginer avec une saisissante acuité ce qui a pu se passer. Deux personnes en train de se parler, cela pourrait être chiant ou lourd, mais grâce au talent des comédiens et à la finesse de l’écriture, c’est tout le contraire.
Et pourtant, Thouvenin n’a pas démarré la pièce en donnant le meilleur de lui. Je l’ai trouvé un peu poussif et faussement hystérique au début, peu convaincant. Mais par la suite, il était comme possédé par ce personnage, et il véhicule alors une émotion sans mièvrerie qui sert le texte à merveille. Du côté de Marianne Epin, c’est bien simple elle est parfaite du début à la fin. Chacun des personnages a un moment de la pièce qui lui est plus consacré, d’abord la mère, et puis Davey à la fin. On doit reconnaître alors le mérite des comédiens qui doivent assurer non seulement des tirades interminables, mais aussi chargées d’une émotion dont la justesse était vraiment très difficile à rendre.
J’ai eu l’impression étrange et fascinante d’avoir vu les images que les acteurs décrivaient lorsqu’ils racontaient des épisodes de leur existence ou les circonstances de la mort de Vincent. En sortant du théâtre, j’ai donc le sentiment d’avoir vu un film « vivant », ce qui démontre pour moi la force de cette pièce.

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