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par Gérard Coudougnan

       

Coup de chapeau à l'équipe d'une émission qui devenait plus qu'ennuyeuse : le cinquième épisode a été vivant, varié et constitue un vrai motif de relance avant les deux épisodes de ce soir (soit cinq tunnels publicitaires avant, pendant et après !).

Les connaisseurs de l'Andalousie ont dû rêver en voyant les rues de Mijas, perle touristique surchargée en été, désertes pour les discussions autour d'un verre ou à dos d'âne entre les parents d'Emeric leur fils et Christopher

Le père d'Emeric a son rôle bien dans la peau. Il sait jouer le « beauf » basique qui a transformé son épouse en simple reproductrice et sa conjointe en mère : il l'appelle « maman », comme le font tant de pères de familles ou... de gays qui, entre eux, veulent railler ce comportement qui transforme le lien conjugal en lien de filiation.

Il pose au cours du dialogue LA question qui est dans la tête de tant de personnes qui croisent un couple d'hommes : « Qui est-ce qui fait la femme ? ». Dommage que Dr Benjamin et son acolyte n'aient pas rebondi sur ce sujet qui intrigue tant de monde. Comment expliquer, dans ce genre de situation, que la sodomie n'est pas une étape obligée ni indispensable, que les rôles sont fixes ou variables... et que cela ne regarde personne ?

Avec le père de Christopher, nous quittons les comédiens. Le gars n'est pas tombé de la dernière pluie et on imagine assez facilement le rapport de force auquel il a dû soumettre son fils.

Si le montage est conforme à l'ordre chronologique, il a compris « l'embrouille » en voyant son Christopher et Emeric sucer le même spaghetti. Et alors que Christopher rame comme un malheureux avant d'arriver à faire sa révélation, il lui tend une superbe perche en lui demandant si en espagnol pédalo ne se dirait pas pédala...

Christopher est trop troublé pour saisir la balle au bond, ou refuse ce biais.

Christopher est à bout...

La veille, au tablao flamenco, il a été infiniment gêné par les « yeux de biche » d'Emeric. Inconscient de son charme, tétons turgescents sous son T-shirt moulant, il a dû repousser virilement les approches de son amoureux transi, sans perdre de vue les 100 000 € qui seront ce soir en jeu...

 


Mon Incroyable Fiancé 2,

le manège continue et les larmes coulent....

Par Lucie Ashley J., 26 ans

 

Mardi dernier fut diffusé le cinquième épisode, sur sept, des aventures cathodiques de notre beau gosse et de son amoureux transi à Marbella en Espagne.

Au programme, balade en ânes et jupe plissée, conseil de notre gourou Benji, resto en amoureux, mais surtout le coming out qu’on attend tous, celui devant les parents de Christopher.

Le lendemain du pseudo coming out burlesque d’Emeric où, souvenez-vous sa « mère » avait fugué pour chanter sur un bateau, après que la colère de Zeus, incarné par le père d’Emeric, ne se soit abattue sur eux, nos deux jeunes hommes vont devoir faire une balade avec beau-papa et belle-maman à Miras. Tout un programme !

Au pied levé, dans leur sublime et clinquante limousine rose, notre petit couple est donc allé retrouver ceux-ci pour – Surprise ! – une balade en ânes. C’est qu’elle avait l’air maligne la mère d’Emeric avec sa jupe plissée sur son âne, et Emeric qui monte une ânesse en amazone. Quelle horreur ! Un peu de virilité Emeric, papa veille au grain.

Une petite balade pas très fascinante, mais agrémentée des fameux commentaires blessants de beau papounet qui durant le déjeuner, peu après, ne supporte même pas de voir la main d’Emeric dans le dos de Christopher.

Mais après une bonne dose de morale de la bien gentille môman d’Emeric, papounet se calme, n’aime pas, mais accepte. Personnellement, je trouve ce processus d’acceptation un peu trop facile. C’est trop court et me semble surréaliste.

Après cette charmante balade, arrive notre gourou, que dis-je notre dieu, Benjamin, qui tout fier de lui, leur annonce que lui et son compère Xavier leur ont concocté un petit diner andalou en amoureux à l’Anamaria. Chouette !

Christopher, lui, aurait préféré, à juste titre, cogiter sur la manière de parler à ses parents et éviter de dîner aux chandelles avec Emeric. Leurs dîners sont souvent propices à des déclarations enflammées de la part de ce dernier. Celui-ci « jubile ». Son petit Cri-cri  et lui au resto, que du bonheur !

Christopher avait bien raison d’avoir peur. Au cours du repas, Emeric lui avoue à quel point il n’envisage plus de vivre sa vie sans lui. Christopher ne sait que répondre. Il faut le comprendre. Que répondre à une personne que vous n’aimez pas et qui ne peut plus vivre sans vous ?

C’est la panique et demain sera pire, ses parents arrivent.

Le moment fatidique arrive à grand pas. Christopher, qui en a été malade toute la journée, tourne en rond comme un lion en cage et ni les mots apaisants d’Emeric, ni la musique classique qu’il joue au piano, n’y ont rien changé. Dans la limousine blanche qui les conduit à la villa, la mère de Christopher est pleine de confiance et de fierté ; son père, lui, imagine le père… et à juste titre. Comme il le dit : « Christopher, il nous fait que des bêtises. » Cela n’annonce rien de bon.

Les parents arrivés, Christopher fond en larmes dans les bras de sa mère. Le téléspectateur est réellement ému. Christopher ne peut s’empêcher de passer sa main sur le bras de son père tandis qu’il leur fait faire le tour du propriétaire, signe de sa grande anxiété ou/et d’une peur panique d’un éventuel abandon de celui-ci. Suivent le toast et le visionnage de l’album de photos de vacances, où il n’y avait « pas une seule nénette » et où ils se sont « bien éclatés dans tous les sens du terme ». Regard froid et agressif du père de Christopher envers Emeric. Emeric fait gaffe, tu vas t’en prendre une !

Emeric tâte toujours le terrain : « Mes parents ont hâte de vous rencontrer. » Tout cela sous le regard médusé de la mère de Christopher, qui lui est en panique totale et finit par lâcher le morceau : « Emeric et moi, on est ensemble. » Fait assez hilarant, alors que Christopher est livide en annonçant la nouvelle, Emeric est aux anges, comme s’il était sur sa planète.

Christopher fond en larmes, le téléspectateur aussi, quand son père fuit la villa en refusant que son fils lui parle.

Pour une fois, TF1, ou plutôt Christopher, a réussi à captiver le spectateur et à faire pleurer dans les chaumières. Oui, les larmes ont coulé mardi dernier et couleront aussi le 25 Août.

Personnellement, même si je trouve toujours que la trame du jeu n’est pas assez poussée ou crédible pour certains faits, il est sûr que grâce à Christopher et à sa sensibilité qui nous émeut, le spectateur restera fidèle et le suivra jusqu’à la fin.

Du moins, moi je le ferai.


POUR EN SAVOIR PLUS :

Le site de l'émission : http://www.tf1.fr/mon-incroyable-fiance-2/

 

 

Ce soir, les deux derniers épisodes (6 et 7)

sur TF1 à 22h10.

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