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Fiche technique :

Avec Branden Nadon , Matthew Currie Holmes, Krista Rae, Shawn Anderson, Randy Birch , Artur Ciastkowski, Tom Edwards, Chris Enright, Mark Gabruch, Lynn Ivall, David Lereaney, Nancy MacDonald, Bruce McDonald, Roy Neilson, Valerie Planche, Kelly Rowan, Tania Sablatash, Carrie Schiffler, Joe Norman Shaw, Stephen Strachan, Dylan Walsh. Réalisation : David Schultz. Scénario : David Schultz.

Durée : 99 mn. Disponible en VO, zone 1 uniquement.

 


Résumé :

Nous faisons la connaissance de Nathan (Branden Nadon) alors qu’il se prostitue le jour de ses treize ans à Calgary, Canada. Nous nous apercevons très vite que c’est surtout un garçon en quête d'amour. Lorsque sa mère meurt d'une overdose, Nathan part à la recherche de son père qu'il n'a jamais connu. Sur sa route, il croise Boon Palmer (Dylan Walsh), un homme dans la trentaine au cœur dur et au passé douteux, qui a lui aussi vécu une enfance difficile.



Boon Palmer est en route pour Vancouver. Nathan convainc Boon de l’emmener avec lui. Ils s’arrêteront dans le village natal de Boon et ce détour changera pour toujours le cours de leurs vies... Là, Boon rend visite à son père mourant qui fut jadis un père brutal et autoritaire. Il revoit son amour de jeunesse qui élève seul un fils de l’âge de Nathan. Ce dernier se lie d’amitié avec Boon qu’il soupçonne d'être un trafiquant de drogue. Il ne comprend pas pourquoi Boon ne veut pas de relations sexuelles avec lui. Peu à peu, il se crée un lien très fort entre eux deux. Boon a une véritable affection pour Nathan qu’il veut aider. Nathan découvre que Boon est en fait un policier sur la piste d'un gros trafiquant de drogue. Mais les vieilles habitudes ont la vie dure et Nathan continue à prendre des risques dans la rue, jusqu'au jour où il en prend trop...



L’avis de Bernard Alapetite :

Le principal atout de Jet boy est ses acteurs, tous très convaincants, à commencer par Branden Nadon le héros du film. Pour son premier film, il se montre capable de jouer toutes les émotions et sa bouille et ses mimiques ne sont pas sans rappeler le jeune héros de Pixote. Branden Nadon est aussi apparu dans la mini série pour la télévision Living with the Dead et a joué un petit rôle dans Agent Cody Banks en 2003, depuis plus rien et c’est bien dommage…



L’autre point fort du film est que nous croyons d’emblée à l’authenticité, profonde et sincère, de la relation entre ses deux personnages principaux.

La réalisation est très propre : nombreux décors et personnages, images lumineuses (malheureusement un peu granuleuses), cadrages soignés, bon éclairage. Et surtout Jet boy bénéficie d’un montage très précis qui permet aux images d’être immédiatement signifiantes et cela sans artifices.



Si le réalisateur est un maître de l’ellipse, on peut regretter sur un tel sujet la récurrente pudibonderie américaine. À force de ne rien mettre en images, il est bien difficile de montrer la prostitution du garçon comme une situation épouvantable, idem pour la drogue. Il est certes difficile pour un sujet comme celui-ci, en trop illustrant, d’échapper au voyeurisme mais à trop édulcorer on ne sait plus de quoi on parle.



Dave Schultz a déjà écrit avant ce scénario une dizaine d'autres, et on voit qu'il connait son affaire. Jet boy est en revanche son premier film en tant que réalisateur. En 2008, il a tourné son deuxième film, 45 RPM.

Le scénario, un peu trop touffu, ne semble pas très crédible, principalement en raison de l’âge du héros. La facilité avec laquelle Nathan échappe à toutes les structures de la société semble impossible pour un garçon de 13 ans dans un pays développé comme le Canada. Mais si l’on considère plus Jet boy comme un vrai mélo que comme un film naturaliste, on s’intéresse à cette histoire car elle est bien menée.



Le scénario nous ménage bien des surprises car pendant quelques temps, nous ne savons presque rien des gens que nous voyons à l’écran et puis, au fil des minutes, nous apprenons beaucoup de choses, et jusqu’au bout nous aurons des surprises et des révélations.

On peut trouver la fin un peu trop rose pour un film aussi âpre ; on peut aussi penser que dans la vie comme dans un film, le pire n’est pas inéluctable.

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