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par Gérard Coudougnan

       

TF1 n'aura pas eu besoin de Mireille Dumas pour mettre Bas les masques dont elle s'est affublée depuis le début de cette émission qui se voulait d'une audace exceptionnelle et qui s'est achevée en triste mascarade avec la délicieuse formule : « Tout est bien qui finit bien ».

Et pourquoi cela finit-il aussi bien ?

Tout est bien qui finit bien parce que Christopher a pu empocher ses 100 000 € sans que sa virilité ne soit entachée par le moindre geste déplacé de son partenaire. On a vu que l'idée d'un baiser d'Emeric « avec la langue » était vraiment une horreur insurmontable. La même scène « jouée » par un homo style « Cage aux folles » parlant d'un baiser de fille aurait été source de fous rires irrépressibles.



Tout est bien qui finit bien parce qu'Emeric était un comédien (nous l'a-t-on assez rappelé ?), et donc pas un vrai pédé : ouf ! parce que l'émission a dû être un bon moment de franche et virile rigolade durant les soirées du mardi. On imagine bien les commentaires dans les campings : « Oh merde, déjà dix heures, on finit la partie de pétanque et on rentre à la caravane voir le truc des pédés ! ».

Tout est bien qui finit bien parce que TF1 a, dans sa vignette de générique, utilisé le terme de « tolérance ». Il faudrait donc « tolérer » les homos ? Tolérez-vous les blondes, les bossus, les handicapés, les rousses aux yeux noirs ? Si, pour reprendre Claudel, la tolérance, il y a des maisons pour ça, enfermez les pédés dans les saunas, les bars, sex-clubs et saunas gay, gay-ttoïsez le Marais et on n'en parle plus !! Nous ne voulons pas de tolérance, nous existons, comme les autres, point barre. Et ce genre de proclamation à la fausse générosité sirupeuse n'est plus, dans la France du XXIe siècle d'actualité mais totalement rétrograde.



Tout est bien qui finit bien parce que l'équipe de production a, suite au départ du père de Christopher, décidé d'interrompre le tournage. Quel bluff ! Sur quatorze jours de tournage, on a mythonné sept émissions d'environ quarante sept minutes chacune, bourrées de flash-back jusqu'à saturation. Sur un total de 336 heures, quel sacrifice a-t-on fait « par respect pour l'émotion de Christopher » en ne gardant que cinq heures de diffusion ?

Tout est bien qui finit bien parce que Christopher, dans un grand élan d'humour ou de sincérité trouve le mot le plus drôle, le plus juste, le plus pertinent qui convienne en apprenant qu'il a été le jouet d'une « blague » : « enculés ! enculés ! ».

Il ne nous reste que quelques questions :

Que venaient donc faire dans cette galère les deux « références gays », Benjamin et Xavier, en dehors de leur propre promo, d'un cachet et de quelques phrases fatigantes sur le coming-out et de remarques pertinentes sur les tendances suicidaires des jeunes n'osant annoncer (Christopher dit « avouer » mais on ne va pas charger sa barque avec ça !) leur homosexualité ?

Cette émission, c'est à notre avis et depuis le début notre souci permanent, aurait-elle permis à des jeunes homos de mieux avancer dans la perception de leur différence et du partage avec leurs proches ? Quelques parents d'homosexuels m'ont fait part d'appréciations positives qui diminuent la réserve dans laquelle je me cantonne.



Beaucoup de bruit pour pas grand chose :

Une vraie mascarade, un jeu de dupes où l'on aura eu droit à beaucoup de belles larmes d'un garçon en qui la production avait, dès le début semble-t-il, investi cent mille euros qui se sont concrétisés dans un tri de ses attitudes les plus positives.

Une promotion touristique de l'Andalousie qui a dû largement subventionner ce tournage.

Des raccourcis stupides résumant souvent l'homosexualité masculine à l'acceptation d'une part de féminité.

L'idée discutable du caractère sacré et obligatoire d'un coming-out cérémonial : quel intérêt (en dehors des 100 000 € !) d'offrir une telle preuve de confiance à un type aussi borné que le père de Christopher ?

Quelques mises au point graves noyées dans une piscine de bling-bling, même signée (!) par Picasso...

Allez, quand ce genre de bêtise pourra être tourné en Egypte, en Iran, au Sénégal ou en Russie, nous cesserons de jouer les fines gueules.

 

Quelques liens sérieux, au risque, assumé, de nous répéter :

Livre : http://www.ho-editions.com/caddie/description.php?II=68&UID=2009083111113590.4.198.48

Sites de soutien, d'écoute et d'accueil :

http://www.sos-homophobie.org/

http://www.le-refuge.org/

Pour dédramatiser...

http://www.ho-editions.com/caddie/description.php?II=36&UID=2009083111160390.4.198.48

 


Mon Incroyable Fiancé 2,

une fin prévisible et décevante...

Par Lucie Ashley J., 26 ans

 

Mardi dernier, l’aventure de nos compères « amoureux » arriva enfin à sa fin.

L’épisode numéro cinq nous avait promis beaucoup d’émotion et de larmes, mais que nenni. Ces deux derniers épisodes, furent décevants, mais surtout prévisibles.

Au début de l’épisode six, toujours autant surchargé de flash-back redondants, Christopher est en pleurs, après le départ précipité et trop silencieux de son père, dans les bras de sa mère qui accepte contrairement à son ex mari, la prétendue homosexualité de son fils.

On s’attend à tort à une émotion intense, vu que la voix off prétend que celui-ci était si perturbé qu’ils ont dû arrêter la production de l’émission. Pas très longtemps d’ailleurs, vu qu’on n’hésite pas à aller réveiller Christopher le lendemain matin.

À partir de là, soit moins de dix minutes après le début de l’émission, il n’y a déjà plus de suspense. La voix off nous dit d’ailleurs que depuis la veille son père ne souhaite plus participer à l’émission, donc en tant que téléspectateurs, nous savons déjà que Christopher a perdu son pari.



Petite remarque intéressante, la voix off aurait-elle fumé un peu trop le calumet, car lors du départ de Jean-Michel, le père de Christopher, elle nous annonce qu’ils auraient informé les parents de celui-ci qu’il aurait menti pour gagner 100 000 euros. La production ne respecterait-elle même plus ses propres règles en leur révélant cette information ? Ben apparemment, non.

Dernière minute de l’émission, Christopher et Emeric sont coachés par notre experte fashionistique Benjamin Bove, qui apprend même au premier à sourire. Merci Benjamin, qu’aurait-il fait sans toi ?

Flash-back alors que Christopher regarde par la fenêtre du premier étage. On est censé angoisser, mais pas de bol, on connait déjà la fin.

Christopher et Emeric font leur entrée aux bras de leur belle-maman. Les amis et faux amis font leur discours et nous cassent les oreilles en chantant. Bernadette, la mère de Christopher est là, pas son père. Pas vraiment une surprise, la production nous l’a déjà dit et même Christopher s’en doutait.

Christopher a théoriquement perdu. Mais avant Emeric lâche le morceau : « Je ne suis pas qui tu crois »… etc. Christopher se sent bien bête. Comme on le comprend. Alors, gagné ou pas ? TF1 aime les happy-end. Christopher gagne malgré tout. TF1 ne suit encore une fois pas ses propres règles.

Nous sommes ravis pour Christopher, il en a bien besoin de cet argent, mais un peu perdus, car contrairement à ce que disait la voix off, bien la Bernadette elle n’a pas été mise au courant du pot aux roses. Quand je vous disais que la voix off avait fumé.



Donc, tout le monde il est content. S’en suit l’épisode sept sur le « passionnant » making of de l’émission, que j’ai vite zappé après m’être rendu compte que cinq mois après, Christopher était encore plus beau.

En bref, l’émission avait débuté de manière plus que mitigée, mais nous avait laissé entrevoir une lueur d’espoir avec le cinquième épisode, mais elle se sera terminée sur une fin illogique, bien que joyeuse, surtout pour Christopher, bien qu’il sache désormais que s’il n’était pas comme tout le monde papa ne l’accepterait pas. Une fin somme toute prévisible.

La ménagère de moins de cinquante ans sera satisfaite.


POUR EN SAVOIR PLUS :

Le site de l'émission : http://www.tf1.fr/mon-incroyable-fiance-2/

 

THE END (et c'est tant mieux !)
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