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Fiche technique :
Avec Jérémie Rénier, Louise Monot, Bruno Todeschini, Michel Jonasz, Charlotte de Turckheim, Anne Girouard, François Arumburu, Flannan Obé. Réalisation : Christian Fauré. Scénario : Pascal Fontanille et Samantha Mazéras, sur une idée de Pascal Fontanille. Image : Svetla Ganeva. Montage : Jean Daniel Fernandez Qundez, Jean Pierre Fénié. Décors : Sébastien Buhler.
Durée : 110 mn. Disponible en VF.


Résumé :
Dans le Paris de l’Occupation. Jacques (Nicolas Gob) aime Sarah (Louise Monot), qui aime Jean (Jérémie Rénier), qui préfère Philippe (Bruno Todeschini). Jacques et Jean sont frères. Leurs parents (Michel Jonasz et Charlotte de Turckeim) tiennent une blanchisserie prospère. Jacques trafique avec les allemands et les collaborateurs. Jean cache la juive Sarah, amie d’enfance, dont la famille a été massacrée. Philippe est résistant et obtient des faux papiers pour Sarah. Promenades à bicyclette, soirées entre amis, au son des chansons de Charles Trenet, des petits riens pour oublier la tristesse de l’époque... Philippe, Jean et Sarah c’est un peu Jules et Jim au temps du vert de gris.
Jacques, jaloux, dénonce Jean à la police sous un fallacieux prétexte. Celui-ci est accusé, à tort, d’être l’amant d’un officier de la Wehrmacht. Emprisonné, battu, torturé, il est envoyé dans un camp en Allemagne. Il se révolte lorsqu’un de ses camarades, un triangle rose est abattu par un gardien. En représailles, il est envoyé dans un camp encore plus dur où les homosexuels servent de cobayes à des médecins pour leurs expériences pseudo scientifiques. Poursuivi par la Gestapo, Philippe est assassiné. Sarah, restée seule, épouse Jacques, dont elle ignore la trahison. Elle en a un fils qu’elle appelle Jean...
L’avis de Bernard Alapetite (Eklipse) :
Un Amour à taire est une des plus belles réussites, en matière de fiction, de la télévision française depuis qu’elle existe. Et cela en grande partie grâce à son scénario dont la densité, la richesse aux multiples strates empêche que l’on enferme ce film dans un genre. Il les transcende tous. À la fois film sur la déportation, sur l’homosexualité pendant la dernière guerre, saga familiale... mais surtout Un Amour à taire est un film d’amour, amour fraternel, amour homosexuel, amour hétérosexuel... Bien des aspects de cette époque trouble sont évoqués, toujours avec exactitude et sans lourdeur : marché noir, lâcheté d’une grande partie de la population, compromission de beaucoup, enrichissement ignominieux de quelques uns par le biais du pillage ou de l’aryanisation des biens juifs... Le film aborde même des sujets très rarement, ou pas du tout évoqués dans les fictions, comme le retour des déportés et les expérimentations des médecins fous dans les camps.
La grande idée du scénario est d’avoir fait du personnage féminin le pivot de la relation amoureuse des deux garçons. Leur amour est vu par le regard d’une femme aimante.
Le scénariste, Pascal Fontanille, pour la partie se déroulant dans le camp, s’est beaucoup inspiré de Moi, Pierre Seel, déporté homosexuel (Calmann-Lévy, 1994) et aussi de Bent (dvd ed. KVP). Christian Faure nous avait déjà convaincu de son savoir-faire avec Juste une question d’amour. Le film possède les mêmes qualités que Juste une question d'amour : un scénario très bien écrit, une mise en scène sobre et des comédiens parfaits. Un Amour à taire est autant une histoire de famille qu'un film historique et pourtant l'émotion ne vient pas brouiller le témoignage historique. La maîtrise technique de Christian Faure est indéniable. Son film est très bien découpé. Il ne baisse jamais de rythme. Les mouvements de caméra, toujours précis, ne sont jamais inutiles et toujours au service du scénario. La reconstitution des intérieurs est soignée, avec une mention spéciale pour celle du cabaret homosexuel, aussi juste que sans doute très surprenant pour la plupart des spectateurs. À signaler dans cette séquence la prestation du comédien (Flannan Obé) qui interprète le personnage de Raymond, sorte d’ange androgyne de la mort qui sans le vouloir précipitera le drame.
Tournage en Bulgarie oblige, la reconstitution d’un coin de Paris sent un peu trop son décor et les scènes de rue sont souvent victime de ce que j’appelle le syndrome Butte Chaumont : c’est-à-dire le passage obligé d’une charrette ou d’un vélo, selon l’époque, au premier plan dès que le héros apparaît dans la rue, mais ce ne sont là que vétilles en regard de la grande qualité du film et en particulier de la distribution. Si Nicolas Gob et Louise Monot n’ont pas volé leur prix de jeunes espoirs au festival de Luchon, la vraie révélation est Charlotte de Turckheim d’une grande sobriété. Sa poignante prestation rappelle la surprise que l’on avait eu en découvrant qu’Annie Cordy pouvait être surtout une comédienne dramatique. Michel Jonasz, avec beaucoup d'humanité et une grande retenue dans le jeu, interprète le père de Jean et Jacques. Olivier Saladin est extraordinaire en salaud ordinaire. Il serait temps que l’on s’aperçoive que Bruno Todeschini est l’un des meilleurs comédiens de sa génération.
Il est dommage qu’une scène entache la rigueur historique du film et que la jaquette du dvd renforce ce faux pas. En effet, si la persécution des homosexuels par les nazis n'est pas contestable, et doit être rappelée (voir Le paragraphe 175, dvd ed. Eklipse). Il est bon de préciser quelle était la loi en France pendant cette période et sur ce point. Le régime de Vichy a pénalisé l'homosexualité par l’intermédiaire de la loi connue sous le nom de « loi Darlan », la loi n° 744 du 6 août 1942 qui interdisait les « actes contre-nature avec un mineur de son sexe âgé de moins de 21 ans ». Il s'agit ainsi davantage d'une définition discriminatoire puisque, c'est un fait, il n'en allait pas de même pour les relations hétérosexuelles de la protection des mineurs que d'une prohibition de l'homosexualité à proprement parler. Prohibition qui existait alors dans la loi allemande mais aussi dans le code britannique. Quant à la déportation homosexuelle orchestrée par le régime nazi, en application du fameux paragraphe 175 du code pénal allemand de 1871 qui interdisait les relations sexuelles entre hommes, elle n'a concerné en France que les homosexuels d'Alsace et de Moselle, territoires, qui, après l'armistice de 1940, faisaient partie intégrante du Reich allemand. En dépit de tous les crimes dont il s'est rendu complice, le régime de Vichy n'a pas déporté les homosexuels en tant que tels. Souvenons-nous aussi que c’est le pouvoir gaulliste qui, en 1961, avec L’amendement Mirguet qualifie l’homosexualité de « fléau social » et donne au gouvernement le droit de légiférer par décret pour la combattre. Je ne peux résister au plaisir de vous communiquer un extrait significatif de l’intervention à l’Assemblée Nationale de cet éphémère député : « Au moment où notre civilisation dangereusement minoritaire dans un monde en pleine évolution devient si vulnérable, nous devons lutter contre tout ce qui peut diminuer son prestige. Dans ce domaine, comme dans les autres, la France doit montrer l'exemple. C'est pourquoi je vous demande d'adopter mon sous-amendement. Le Parlement marquera ainsi une prise de conscience et sa volonté d'empêcher l'extension de ce fléau par des moyens plus efficaces, à mon sens, que la promulgation de textes répressifs ». Il fallut attendre François Mitterrand et Robert Badinter pour que soient abolies ces lois iniques.
En conséquence, la scène de l’appel des triangles roses pour aller se faire rééduquer avec une majorité de noms français est une erreur historique. Aucun français, mis à part, répétons-le, des mosellans et des alsaciens, n’a porté le triangle rose (ce qui n’enlève rien au crime nazi). Jean ne porte le triangle rose que lorsqu’il endosse la veste d’un détenu alsacien qui vient d’être abattu par un S.S. Le scénariste, d’ailleurs, aurait du éviter d’emprunter cette scène au final de Bent (dvd ed. KVP). La confusion est renforcée par le fait que c’est justement cette scène qui a été choisie pour illustrer la jaquette du dvd et que l’on a cru bon de faire surplomber la tête de Jérémie Renier, qui interprète Jean, d’un triangle rose ! Pourtant Jean Le Bitoux, conseiller historique du film, insiste bien, dans le passionnant making of, sur le fait que Jacques n’était déporté que parce qu’il est soupçonné d’avoir eu une liaison avec un officier allemand, d’avoir corrompu la race aryenne en quelque sorte. C’est un peu la même histoire qui arrive au malheureux héros du Plus beau pays du monde.
Ce téléfilm réalisé par Christian Faure a été multi primé au Festival de Luchon 2005 : Prix spécial du jury, Prix du public, meilleur scénario, jeune espoir féminin (Louise Monot), jeune espoir masculin (Nicolas Gob). On peut regretter que Jérémie Rénier n’ait pas été distingué, magnifique acteur qui porte le film sur ses épaules.
Le dvd est paru chez Optimale. L'image est superbe. Le son bénéficie d'une piste 5.1. Le making of est un modèle en son genre d'une heure vingt, il suit pas à pas l’élaboration du film. Les interventions de Jean Le Bitoux, bien qu’un peu trop militantes, sont très intéressantes.
L’avis de Sullivan LePostec :
Mémorial de la déportation, de nos jours. Sarah vient avec son fils et ses deux petits enfants honorer la mémoire de Jean. Mais avec les représentants des associations homosexuelles, on lui demande d’attendre la fin de la cérémonie officielle et le départ des personnalités avant qu’ils puissent organiser leur propre cérémonie dans l’indifférence. L’accès çà la crypte leur est même refusé en ce jour.
« Vous pouvez m’empêcher de passer, mais vous ne pouvez pas m’empêcher de me souvenir » dit Sarah...
« En France, il a fallu attendre 2001 pour que la déportation homosexuelle soit officiellement reconnue par l’Etat.
Et pourtant dès l’arrivée des Nazis au pouvoir en Allemagne en 1933 la déportation des homosexuels a commencé et s’est étendue ensuite aux pays occupés ou annexés...
Selon l’United States Holocaust Memorial de Washington, 90 000 à 100 000 homosexuels ont été arrêtés entre 1933 et 1945.
10 000 à 15 000 d’entre eux ont péri dans les camps.
En France, la loi criminalisant l’homosexualité promulguée en 1942 sous Vichy a été maintenue à la Libération.
Elle a été abrogée en 1981. »
Quoi qu’il advienne, ce téléfilm était destiné à être un événement. Car si la scène finale a pu paraître outrageante à certains, elle est pourtant très fidèle à la réalité des cérémonies de commémoration de la déportation. Elle se situe même un cran en dessous de la réalité de certaines villes où ce sont des cordons de CRS qui empêchent les représentants des homosexuels d’approcher la cérémonie officielle, tandis que les insultes fusent. À Paris, la situation s’est détendue depuis quelques années, mais le chœur Mélo-men, vu dans le film, entame toujours son tour de chant après le départ de certains officiels. La question de la déportation des homosexuels était placée sous une chape de plomb, jamais évoquée.
Certains parmi le public ont donc eu des doutes face à cette scène de conclusion. De quoi alimenter des cours de scénario sur le rapport entre le vrai et le vraisemblable. La confrontation de la réalité d’aujourd’hui avec celle d’il y a cinquante ans semble obscène. C’est la meilleure preuve possible qu’Un Amour à Taire a parfaitement su remplir son objectif. Profitons-en pour évacuer la question historique. Il est vrai que le contraire n’aurait pas été pardonnable, mais on doit néanmoins féliciter scénaristes et réalisateur pour leur souci de la vérité historique. Le sujet est infiniment délicat et il aurait été indécent de montrer des « rafles » d’homosexuels Français. Barrette bleue contre triangle rose, la situation est même particulièrement bien expliquée.
De ce fait, la mise en place d’un contexte, d’une situation particulière précédant et provoquant la déportation était totalement indispensable. Elle est faite lors de la première partie du film avec la mise en place de cette famille et de la Blanchisserie, théâtre de la tragédie qui ne tardera pas à frapper. Il serait par ailleurs erroné de prétendre que cette première demi-heure a quelque chose à voir avec le tout venant de la production télévisuelle française. Rarement, en effet, voit-on une écriture aussi rythmée et aussi fine. Jamais le récit ne s’appesantit, les séquences s’enchaînant rapidement, brossant par petites touches un portrait juste de Paris pendant la guerre. Celui d’une France repliée sur elle-même face à l’horreur de la solution finale. De la résignation teintée de Pétainisme du père Lavandier qui exclut bientôt les Juifs de sa boutique, à la collaboration intéressée de Jacques, sans parler de l’allégeance ignoble de Breton, le tableau dressé est peu glorieux. C’est bien une force du film, non une faiblesse, que de mettre en avant diverses formes de discriminations pendant cette période et de ne pas se centrer exclusivement sur la question gay. Parce que, bien évidemment, une horreur n’efface pas l’autre. Et parce que, à fortiori à l’époque, c’est une idiotie de couper les homosexuels du monde environnant. Et pour ça, il y a Queer as Folk US.
En outre, on ne peut pas occulter les objectifs, pour une fois louables, de ce programme de prime-time de la deuxième chaîne de France : faire découvrir au plus grand nombre un point d’histoire méconnu, et non s’adresser à une sorte de happy fews déjà sensibilisés. Dès lors, il est nécessaire de faire connaître les personnages afin de créer les conditions de l’empathie. Le tableau de famille proposé est riche ; aucun personnage, même pas ceux des parents qui bénéficient pourtant d’un temps d’antenne limité, n’est terne ou unidimensionnel. À cet égard, Un Amour à Taire bénéficie d’une distribution véritablement irréprochable. Les prix décrochés par Louise Monnot et Nicolas Gob (Sarah et Jacques) ne sauraient faire oublier les performances de Michel Jonasz, Charlotte de Turckheim, ou Olivier Saladin dans quelques fantastiques contre-emplois. Et puis il y a bien sûr Jérémie Rénier, parfait, qui porte l’essentiel du film sur ses épaules.
Je vais quand même noter quelque chose qui m’a gêné à deux ou trois reprises dans le film. Sans rien enlever à la justesse de son jeu d’acteur, Nicolas Gob a une fâcheuse tendance à ne pas regarder ses partenaires dans les yeux quand il joue ! Je ne sais pas si c’était fait exprès ou si l’ambiance était trop bonne sur le tournage, mais le résultat est quelques plans où les lignes de regard sont étranges.
Enfin, dans une fiction française obnubilée par la peur de perdre des points d’audience en traumatisant la pauvre ménagère, on terminera en saluant le tragique assumé de l’histoire. Tout est dit une fois qu’on a signalé que la seule concession des scénaristes au happy end est de faire assassiner Philippe pendant que Jean est toujours dans les camps...
Cinq ans après Juste une question d’amour, Christian Faure signe donc un nouveau film marquant, lui aussi amené à connaître de multiples diffusions associatives dans les années venir. Usant des mêmes outils : un scénario d’une grande justesse et précision signé Pascal Fontanille et Samantha Mazeras, des personnages forts et multidimensionnels, et une interprétation sans failles, il offre une nouvelle occasion à France 2 de nous prouver qu’elle peut être la chaîne du développement d’une fiction française qui parle de quelque chose – et qui le fait bien.
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