Le parcours de Michel Derville est étroitement associé au « Théâtre du Verseau » qu’il a créé avec le comédien et metteur en scène Jean Menaud en 1984.
Avec cette compagnie, Michel Derville a créé Vie et mort de Pier Paolo Pasolini de Michel Azama, Jacques le fataliste, son maître et les autres d’après Diderot, les caprices de Marianne d’Alfred de Musset, Antigone de Jean Anouilh, Bérénice de Jean Racine, le Neveu de Rameau de Denis Diderot en 1999 qui, comme beaucoup des spectacles cités précédemment, a dépassé les 100 représentations mais a aussi été joué en Pologne, Hongrie, Roumanie, Ukraine… pour les instituts français et les alliances Françaises.
Dans ce parcours, Nous, Théo et Vincent Van Gogh de Jean Menaud apparaît comme un remarquable succès avec près de 700 représentations à Paris, une tournée en France, Belgique, Hollande, Espagne, Portugal, Etats-Unis, Canada. Une pièce jouée dans 12 pays et traduite en 8 langues.
Images (c) Eklipse.
Il y a des acteurs « évidents » ! Salim est de ceux-là ! Lorsque nous l’avons auditionné avec Jean Menaud, nous avons su immédiatement que nous avions notre assassin pour Vie et mort de Pier Paolo Pasolini. Non que Salim soit un tueur, mais il porte en lui une animalité et un instinct dont il sait se servir pour nourrir un personnage. Il est à l’écoute de son metteur en scène et répond dans l’instant aux propositions, et c’est juste et vrai. Et spontané. Pas de trucage, ni de tics : la vérité. Et il ne se prend pas la tête, tout dans la bonne humeur ! ce qui ne l’empêche pas de « payer comptant » tous les soirs en scène, avec générosité. J’espère avoir le plaisir de retravailler avec lui, pour nous refaire de beaux souvenirs...
Bien à vous,
Michel Derville
Note de Daniel C. Hall : Un grand merci à Michel pour sa gentillesse au téléphone et pour avoir tenu à écrire ces quelques lignes malgré sa phobie de l’informatique et son départ imminent hors de Paris.
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