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Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il t’apporte et ce que tu penses qu’il apporte à tes lecteurs(trices) ?

Mon blog n’est pas mon blog, il s’agit de Les Toiles Roses. Pour une présentation de ce blog, tu peux te référer à ce qu’a déclaré Daniel C. Hall dans le 1er épisode de la saison 1 de La Saga des Blogueurs. Ici, je suis chroniqueur résident. Je tiens une rubrique qui s’appelle Zanzi and the City, histoire de revendiquer une filiation non établie avec Carrie Bradshaw. J’ai croisé Daniel sur un autre blog, et comme mon style lui plaisait, il m’a proposé d’écrire des billets chez lui. C’est ainsi que tout a commencé. Dans ma rubrique j’aborde différents sujets, je parle de mes passions (les savons, les princesses), de moi-même et de mon vague à l’âme, de la bêtise du monde, de la télé-irréalité… À un moment de ma vie, j’avais abandonné l’écriture. Tenir cette chronique me permet d’y revenir, pour le meilleur et pour le pire, c’est un excellent dérivaTiF [Private joke de Zanzi… (Note de DCH)] au train-train quotidien. J’espère que celles et ceux qui me lisent s’amusent, rient et pleurent avec moi. Le pire, c’est de laisser indifférent.

Tu écris le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont le héros n’est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

Depuis que j’avais quitté la jungle urbaine, ses lumières artificielles et ses tours mortelles, je me sentais revivre. Le crépuscule rougeoyant qui incendiait l’horizon du Serengeti m’emplissait d’une sérénité que je n’avais jamais éprouvée auparavant. Au milieu de la savane je sentais mes cinq sens, émoussés par le rythme infernal que m’imposait le monde soi-disant civilisé, se réveiller au contact de la nature majestueuse. Près d’un point d’eau, le rugissement d’un fauve, le galop des zèbres, le barrissement d’un éléphant, jouaient ensemble la mélodie de l’Afrique. Tout mon être communiait avec cette terre que l’on dit sauvage. J’étais revenu à la source de toute chose. En son sein, enfin, je renaissais.

Si tu étais les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

Un vaisseau spatial qui file à travers les étoiles. Je suis aux commandes. Dehors, ce ne sont qu’étoiles scintillantes qui illuminent la nuit des prairies bleues du ciel. J’atteins la frontière intergalactique. Elle ressemble à un tunnel psychédélique. Mon vaisseau y pénètre et le décor change : ce n’est plus qu’un maelström de couleurs, comme si l’on survolait un arc-en-ciel. De l’autre côté de la frontière, je débouche dans un autre système solaire, et me dirige vers cette planète connue de moi seul, dont les habitants m’ont adopté.
Je ne dirai pas pourquoi : cela fait partie de mon mystère.

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Le seul que j’ai lu est décliné sous la forme d’une série, ce sont Les Chroniques de San Francisco. C’est une histoire arc-en-ciel, toute une palette de couleurs qui m’a fait passé par toute la palette des émotions. J’aimerais citer aussi un livre qui n’est pas un roman mais un recueil d’histoires courtes, écrites selon l’archétype des contes de fées. Il s’agit de Princes Charmés, de Peter Cashorali. Cela a touché l’enfant qui vit au fond de moi, et l’éternel rêveur que je suis.

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Maurice, de James Ivory. Je l’ai vu pour la première fois au sortir de l’adolescence, à une époque de mon existence où je me cherchais (je ne me suis peut-être pas encore trouvé). La rencontre des deux personnages principaux, l’exploration d’eux-mêmes, leur lutte contre leurs sentiments, leurs abandons (multiples, au propre comme au figuré), m’ont beaucoup frappé. Confronté à mes propres doutes, à mes angoisses existentielles et au poids de l’environnement familial et de ses « valeurs », j’étais en mesure de m’identifier à la fois à Maurice (James Wilby) et à Clive (Hugh Grant), ce qui était assez effrayant et révélateur d’une complexité plus que duale. Le moi d’aujourd’hui est différent, enfin j’espère…

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Dynastie. J’ai éprouvé les tourments de Steven Carrington. C’est un peu le Maurice de la fin du XXe siècle, tu ne trouves pas ? Je citerai aussi Six Feet Under, qui reste une découverte car, pour le moment, j’ai encore vu trop peu d’épisodes. Au final, Maurice (Maurice Christopher Hall, donc Maurice C. Hall !!!), Steven Carrington et David Fisher (interprété par Michael C. Hall !!! quelle famille nombreuse…), sont des écorchés vifs. Comme moi.

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson semblerait te définir à la perfection ?

Je suis indéfinissable, et certainement trop complexe pour être réduit à une phrase retirée de son contexte.

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?

Pour entretenir l’énigme au moins jusqu’au prochain cliffhanger. Oui, c’est bien moi (merci Photoshop).

Question piège : Penses-tu qu’il existe une culture gay ?

Dans cette question, il me semble qu’il faille prendre « culture » au sens didactique, c’est-à-dire, « ensemble des formes acquises de comportement, dans les sociétés humaines ». Si c’est comportemental, oui, il y a une culture gay. Et même plusieurs ! N’oublions pas la culture physique, et son corollaire hyperficiel, le culte du physique, qui semble revêtir une importance considérable dans le microcosme parisien. À cet égard, on pourrait même parler d’agriculture gay. Pour s’en convaincre, il suffit de fréquenter certains lieux de convivialité, pour ne citer que l’exemple des clubs de sport, où l’on trouve quantité de ces organismes génétiquement modifiés…

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur ?

Moi profond : Franchement, tu trouves que ça vaut la peine d’écrire toutes ces bêtises ?
Moi blogueur : Ça m’amuse…
MP : Tu t’en lasseras, comme de tout.
MB : Et après ? Je ferai autre chose…

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

Je ne fais de publicité qu’aux Toiles Roses. Les autres blogs qu’il m’arrive de lire n’en ont pas besoin, et de plus, ils se référencent les uns les autres, constituant par là même un maillage efficace. Maintenant, vingt-cinq heures ne suffiraient pas pour tout lire, tous les jours, il faut faire des choix. Et on ne peut pas passer sa vie derrière un écran d’ordinateur. Donc, lisez Les Toiles Roses et surtout Zanzi and the City ! Et puis sortez, allez au ciné, au restau, draguez dans les bars, « encultivez-vous » à l’opéra et dans les musées, les vernissages. Faites l’amour. Vivez !

Quelle question ne voudrais-tu pas que l’on te pose ?

« T’as quel âge ? »  Rien ne m’agace plus que ça. Pour être sûr et certain que l’on ne me la posera plus, je vais donc y répondre une bonne fois pour toutes. J’ai 3 527 ans.

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

Franchement, tu as de ces questions ! À supposer que je meure dans mon lit, et rien n’est moins sûr, cela dépendrait de l’âge et des circonstances. Jeune (c’est-à-dire, moins de 7 000 ans), je pourrais dire :
— Encore un moment, Monsieur le bourreau… (ah non, déjà dit par la du Barry au pied de l’échafaud, donc pas dans son lit)
Alors ce serait, dans un sanglot angoissé :
— Si vite ? Je n’ai pas vu le temps passer…
Vieux et riche d’expériences, je pourrais dire :
— Puisqu’il est l’heure, apportez-moi un verre de champagne, je vais vous montrer comment on fait la fermeture.

Et l’on dirait de moi : « Il a encore réussi à faire des bulles et à nous mettre en boîte ».

Toutes les photos sont (c) D. R. Sans autorisation,
elles seront retirées sur simple demande ou munies d'un lien actif.



TO BE CONTINUED...
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