Extrait d’une interview de Macaire Ouédraogo, ancien banquier et homme politique du BurKina Faso pour lefaso.net
« S. : En Afrique du Sud, la situation des homosexuels a été légalisée. Peut-on mettre cela au compte de l’évolution ?
M.O. : Alors là, mes mots vont être durs. (rires !). J’ai appris douloureusement la légalisation de l’homosexualité dans ce pays. C’est la conséquence logique d’une longue colonisation qui a fait perdre à l’Afrique du Sud ses repères, ses valeurs Africaines. Il y a quelques années, on ne parlait jamais d’homosexualité en Afrique noire. Cette légalisation est même désapprouvée par les Noirs. Je peux dire que l’homosexualité rendue à grande échelle à ce niveau, est quelque chose d’inadmissible. Elle est même rentrée chez nous. Une journaliste (NDLR : notre consœur Ramata Soré de l’Evénement), a eu, je crois, un prix dans l’analyse de ce phénomène.
Je pense également à la force de la clandestinité. L’homosexualité entre comme un clandestin, j’allais dire comme le cancer qui ronge. Quand on s’aperçoit, c’est trop tard. Elle est en train de faire son chemin chez nous. Je me demande comme beaucoup d’autres, s’il n’y a pas lieu d’arrêter ce processus. Il faut que tous ceux qui croient encore en nos valeurs morales s’unissent pour qu’on arrive à réclamer au besoin une loi interdisant la légalisation de l’homosexualité au Burkina.
Il semble qu’il y a des homosexuels de naissance, il s’agit là d’un dérèglement physique et psychique, je le concède. C’est donc une maladie qui les déséquilibre, si on peut les soigner, il faut le faire. Autrement, je dis non. Voyez-vous, ça me fait penser à la Rome décadente (NDLR : Parlant de la Rome antique) avec cette orgie où les gens passaient le temps à manger quitte à aller vomir au vomitorium pour revenir se mettre de nouveau à table. L’homosexualité est au monde contemporain ce qu’a été l’orgie pour la Rome antique.
Par conséquent, je trouve qu’elle est regrettable. Elle est l’expression de la dépravation des mœurs. Or, nous savons qu’ici des lois répriment le vagabondage sexuel, la pédophilie. Il faudrait ranger l’homosexualité dans cette dynamique répressive.
S. : Pensez-vous qu’une loi seule suffirait pour enrayer l’homosexualité, vu l’expérience au Cameroun ?
M.O. : Je suis d’accord avec vous. C’est pourquoi, je dis que l’homosexualité est à l’image d’un cancer. Il faudrait envisager le phénomène sur le plan de la répression. Il faut arriver à déterminer si les homosexuels sont des malades, alors, il faut les soigner. Mais, s’ils ne sont pas malades, alors, je suis pour la répression. Par effet de mimétisme, on risque de faire comme d’autres pays au détriment de la perte de nos valeurs. »
mais pour une fois je suis presque fier d'etre un cancer.. meme si j'aurai plutot dit une teigne sur la tete de ce macaque arrieré..
Je le reconnais, j'étais en déplacement hier toute la journée.
Kriss, tu m'ouvres les yeux.
Enfin quelqu'un qui dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas.
Bravo.
S'il se présente en France, promis, je vote pour.